Et maintenant, vous nous excuserez, mais nous n’aurons plus accès à Internet d’ici le 4 janvier a priori.
Les Trois Médecins
Wow, c’était vraiment un livre remuant, qui trouvait écho en moi, et que je n’ai pas réussi à fermer avant 3h30 du matin une certaine nuit. J’ai l’impression que l’histoire parlait de moi, de mes impressions et préoccupations, de façon très juste. C’est rare qu’un livre interpelle et frappe autant.
Il s’agit d’un roman de formation médicale basé sur le schéma des Trois Mousquettaires. Le rythme est enlevant, avec de nombreux personnages et maintes péripéties.
L’histoire est parsemée de réflexions (sous forme de situations !) humanistes sur la médecine, les patients, ou leur relation avec les soignants. Tant de choses essentielles qu’il faut garder à la surface de la conscience, en tout temps.
Beaucoup d’ouverture, donc, d’amour, d’aventure, et d’idées qu’on suit, qu’on assume et qu’on vit jusqu’au bout.
C’était vraiment inspirant à lire ;)
Yé soui lible !!!
Un dernier rapport, une dernière présentation préparée pendant que les équipes précédentes passent et me voici enfin vacances !
Le dernier mois et surtout la dernière semaine furent bien chargés. Mais comme je me le disais, pour l’heure, je préfère être débordé que me sentir totalement inutile comme c’était le cas il y a 6 mois de ça. Autant dire que, même si en tant que tel je ne suis pas plus avancé, ma situation morale a changée du tout au tout en quelques quatre mois… quatre mois qui sont passés à la vitesse grand V.
Le marathon n’est pas encore fini, demain sera une journée chargée et elle devra se solder par des bagages prêts à prendre l’avion ; une nuit de sommeil sera donc la bienvenue. C’est dommage car j’ai vraiment des tonnes de choses à dire, je vais essayer de me noter ça dans un coin pour y penser à notre retour.
Hier, MQ disait qu’avant d’arriver au Québec, il pensait que la vie se suspendait à -10°C… même si c’est pas le cas, c’est tout de même moins vigoureux. Avec un -25°C au thermomètre, -40 ressenti avec le vent, les passants se font moins nombreux. D’un jour à l’autres, ils passent d’un “simple” manteau d’hiver à l’état d’oignon sur pattes avec pour seul indice de vie humaine une paire d’yeux entre bonnet et échappe enturbanée.
- 25, c’est frette en titi, et la vie s’arrête un peu quand même.
Sinon j’ai tout de même pris le temps d’aller voir le concert de Polémil Bazar vendredi. Le groupe en vaut la peine… je reste toujours fasciné par ces hommes-orchestres qui passent gaiment en revue 4, 5 ou 6 instruments en un concert. Une musique entrainante, québécoise mais pas trop québécisante (pour ceux qui n’aiment pas) , de quoi se sortir des jours les plus moroses. En revanche je regrette toujours l’espèce de faune qu’on retrouve en concert. Du gars de 50 ans à l’allure de rocker faussement branchouille qui parle à tout le monde au groupe de “jeunes” branleurs qui font leur intéressant à fumer de la marie à la pipe… qu’ils doivent rallumer à chaque taf, ça enlève un peu du plaisir.
Ah et puis dernier petit truc : j’ai installé SimpleViewer (avec SimpleViewer Admin) sur mon site, et j’ai mis quelques petites photos parmi celles que j’apprécient dans ce que j’ai pris dernièrement. Ça se trouve ici. SimpleViewer est vraiment une petite appli très pratique et bien foutue pour faire une gallerie d’images. Habituellement je ne suis pas trop flash mais là vraiment super bien. Pas autant de contrôle qu’avec Flickr, mais c’est nettement plus léger et au moins c’est chez nous ;)
Fâchée
Je suis fâchée, très fâchée, contre iTunes Music Store.
Déjà que sur chaque version de pays prise séparément, il n’y a presque rien. Mais en plus, si on est Canadien et qu’on a envie de downloader légalement (en payant !) de la musique de Zebda ou de la Rue Kétanou en France… eh bien on peut pas ! C’est interdit, il faut une foutue carte de crédit française.
À l’heure du tout international, où je peux acheter ce que je veux où je veux dans la monnaie que je veux, je suis très fâchée contre cet archaïsme ridicule.
Alors du coup, je vais continuer de nager dans l’illégalité, jusqu’à ce que ça ait un peu plus d’allure !
Hier j’ai rassemblé environ 8 Giga de ma musique dans iTunes (en vue de recevoir un certain cadeau de Noël et de fête qui, normalement, devrait me permettre de les écouter partout ;)).
Ce qui me permet enfin de participer au fameux jeu qui circule sur plusieurs blogs.
Voici une série de chansons qui sortent de façon aléatoire :
- Les Fabulous Trobadors : Pasqua
- Mano Solo : Pas du gâteau
- Manu Chao : Mentira
- Jean-Jacques Goldman : Il me restera
- Jorane : Dit-elle
- Joe Hisaishi : The Tatara Women Work Song
- Live : Lightning Crashes
- REM : Texarkana
- Bjork : In the Musicals
- Louise Attaque : Du nord au sud
- Linkin Parks : Points of autority
- Bénabar : Le coup du lapin
- Metallica : Nothing Else Matters
- Polémil Bazar : Milliers
- Yann Tiersen : La Rupture
- Thomas Fersen : Deux pieds
- Tryo : Serre-moi
- Charles Aznavour : Emmenez-moi
- Jean Leloup : Les fourmis
- Oka : Elements
- Eiffel 65 : Living in a bubble (bon, il aura fallu 21 chansons avant que quelque chose de honteux ressorte ;))
On remarque tout de même une tendance francophile certaine !
Alors pour le reste, je ne m’auto-flagellerai pas à vous dire que je conserve également de la musique de la Compagnie créole, Aqua, Rock Voisine, Francis Cabrel, les Bratisla boys, les Mules ou les Inconnus… Après tout, quel besoin avez-vous de savoir ça de moi, si ce n’est pas sorti par hasard :-p
Histoires de gardes
Hier, j’allais garder Estevan pour la 3e fois seulement. Il était prévu que j’aille le chercher à la garderie pour ensuite le ramener chez lui, le faire manger, jouer avec lui et le coucher.
C’était la première fois que je devais surveiller un enfant à l’extérieur du petit nid douillet et rassurant de son domicile. Je me sentais un peu comme une voleuse d’enfants, à me pointer ainsi à la garderie pour aller ramasser un petit qui ne me connait pas très bien, qui était très silencieux et figé devant moi (oui car il est d’une incroyable timidité celui-là - heureusement qu’il finit toujours par dérider !). Ensuite, ça a été tout un tour de force de l’habiller pour sortir en hiver (sans me tirer avec les vêtements ou poussettes d’autres enfants). C’est que je ne connais pas vraiment ça, moi !
Et finalement le trajet avec un si petit enfant dans un quartier si achanlandé et embouteillé me stressait un peu. Il était assis dans sa petite luge et j’ai bien fait attention de respecter les feux de circulation pour traverser St-Denis… Et aussi de ne pas le noyer dans les flaques de slush par terre ! Beurk !
Je me sentais un peu comme une maman dans cet antre de parents qu’est la garderie, et à me promener ainsi dans la rue avec lui. Ça fait tout drôle ! Et ça aurait été rigolo de croiser quelqu’un que je connais comme ça ;)
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Dernièrement, j’ai aussi gardé le petit Clément, que j’aime bien mais que je n’ai pas la chance de voir souvent. C’est que ses parents sont reconnus pour être (et s’assument bien comme tels) de vrais pantouflards qui n’aiment pas sortir. Du coup ils n’ont pas souvent besoin d’un baby-sitter.
Au retour de leur cinéma, donc, le père m’avoue, un peu penaud… qu’il est sorti en oubliant de chausser ses bottes. En pantoufles, donc, si si, rien de moins ! Je trouve ça très fort :)
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Vous ne trouvez pas que tout le monde est enceinte ? En plus des mamans des deux petits dont je viens de parler, il y a mon amie Mireille dans la classe, et aussi Martine des banlieusardises. Tout le monde, quoi ;)
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P.S. Je suis enfin en vacances !