Au lieu des quelques centimètres de neige initialement prévus par la météo, nous nous sommes retrouvé avec de la pluie verglaçante. Si c’est très joli sur les arbres et arbustes, c’est casse-gueule au possible. Ce matin, les trottoirs étaient de véritables patinoires… avec un peu de pente, il suffisait de se laisser glisser.

D’après ce que j’ai compris, les cols bleus de la Ville de Montréal seraient plus ou moins en grêve, enfin ne feraient pas leur boulot ce qui explique que les troittoirs ne sont que passablement dégagés depuis plusieurs jours. Puis de toutes manières qui s’intéresse aux piétons ? C’est beaucoup plus urgent de dégager le chemin des autos !

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La pluie verglaçante

Mais bon, quand il tombe un centimètre de verglas pendant la nuit, la ville ne peut pas tout dégager simultanément. L’idéal serait que les blocs d’habitation se cotisent pour que le concierge d’un des blocs passe avec une petite sableuse/saleuse manuelle. Ça n’enlèverait pas la glace, mais au moins ça rendrait le tout moins dangereux. Enfin bref.

Vous aurez sans doute remarqué que nos contributions sont plus rares ces derniers temps. C’est bien entendu le fait de la fin de session universitaire qui nous déborde littéralement, j’ai du mal à voir comment je vais tout faire rentrer dans mon emploi du temps.

Hier je me suis tout de même pris quelques minutes pour installer Skype, faire des essais et ce matin appeler un ami à Honk-kong. Ça marche tout même sacrément bien, même à l’autre bout de la terre, et remplace avantageusement le téléphone. Alors bon, ben, si vous voulez me parler par Skype, suffit de m’envoyer un message pour échanger nos identifiants ;)

Le 6 décembre 1989 un fou tuait 14 étudiantes à l’École Polytechnique de Montréal. À l’époque ce fut un traumatisme et aucun Québécois n’ignore cet événement. Aujourd’hui il s’agit de la quinzième commémoration de cet événement.

Laurent a mis sur son site une transcription de la lettre de l’auteur de cette tuerie. Ceci ne fait que confirmer ce que je savais déjà, à savoir qu’il s’agissait d’un anti-féministe qui prenait très mal la présence de femmes à Poly, ce qui est explique qu’il s’en soit seulement pris à des étudiantes.

Peu à peu, cette tragédie se fond à l’histoire et les proches des victimes semblent vouloir regagner l’anonymat dont ils furent sorti bien malgré eux. Mais ceci ne sera pas fait sans avoir changé la société québécoise. Le fameux registre de contrôle des armes à feu est né après cette histoire. Cela a également suscité des nombreux mouvements de lutte contre la violence faite aux femmes mais a aussi fait prendre conscience aux Québécois qu’un important changement ne se fait pas en deux jours.

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Plaque commémorative à Polytechnique

Car si les Québécoises sont très fières de la situation des femmes par rapport à d’autres pays, le Québec partait de loin. En effet, il faut se rappeler qu’il s’agit d’un bastion catholique fort où les femmes furent tenues au rôle de bobonne jusqu’aux années 60 de manière plus forte qu’en France par exemple. Certes, la libéralisation des moeurs s’est passé à peu près en même temps dans tous les pays occidentaux, mais j’ai l’impression que ce fut particulièrement brutal au Québec du fait du contexte.

Tous ces changements se sont passés sur une période de moins d’une génération et ça ne semble pas étonnant que ça provoque des remous… mais pas au point d’en arriver à une telle tragédie.

Aujourd’hui, 15 ans après, la situation a continué à évoluer et il semble que la présence des femmes soit très largement acceptée dans tous les milieux. Comme certains le savent, je passe en ce moment un peu de temps à faire des entrevues avec des hauts-cadres d’entreprise et c’est avec surprise que j’y ai trouvé une importante proportion de femmes (peut-être plus que la moitié mais j’ai pas fait le calcul), en marketing comme c’est souvent le cas, mais aussi en informatique ou en finance. Ces femmes sont parfois de la génération des victimes du 6 décembre, ça a du leur faire un choc.

Certes la transformation de la société québécoise est loin d’être terminée car comme dans beaucoup d’autres endroits se pose encore la question de la place de la mère dans la société même si la femme est elle acceptée, et se pose maintenant la question de la place des hommes (entre autres l’échec des garçons à l’école est assez préoccupant). À suivre…

Quelques sources d’information :
Dossier Radio-Canada avec des reportages de l’époque
Article de La Presse
Article du Devoir

Ma maman fait une infection suite à son opération.

Quand je lui avais demandé comment ça se passait après la chirurgie, elle m’avait dit qu’elle enlevait le pansement après 2 jours et que c’était tout. Pas de suivi par une infirmière, pas de visite au CLSC pour s’assurer que tout va bien, pas même de fiche d’instruction avec des mesures préventives (pourtant, ça aurait été très cost-effective, non ?). Rien, nada, que dalle. J’ai même insisté pour qu’elle rappelle son infirmière, et cette dernière lui a confirmé qu’il ne fallait pas désinfecter ni nettoyer la plaie (de 7 cm, je vous le rappelle).

Pourtant ma mère fait du diabète, ce qui, à deux titres, augmentait de beaucoup son risque d’infection de plaie. Le diabète, ça diminue les défenses immunitaires, donc ça rend plus susceptible de façon générale. Et en plus, les bactéries adorrrrent le sucre.

Et voilà que, surprise !, elle fait un abcès qu’il faut drainer, désinfecter et traiter avec des antibiotiques. Avec le corps étranger (une “mèche”) qu’ils lui ont mis dans la paroi abdominale pour tout réparer, il ne faudrait pas que les p’tites bactéries se rendent là, sous peine de causer une péritonite ou un septicémie, et de devoir rouvrir pour enlever le corps étranger et tout recommencer à zéro, hein…

Dire qu’en France, quand je me suis fait opérer pour un bête kyste synovial (incision de 2 cm), j’ai eu droit à une infirmière à domicile qui venait désinfecter et changer le pansement aux 2 jours pendant plus d’une semaine !

Franchement, je voudrais ne pas avoir honte du système de santé québécois, quand j’entends toutes les histoires d’horreur qui circulent. Mais j’ai honte et je baisse la tête.

Heureusement qu’on a plein de médecins dans la famille…

Quand j’y vais de mes prédictions futuristes de lunettes-écran à réalité augmentée, on me répond que je rêve, que ce serait plus facile de brancher un PC au cerveau ou je ne sais quoi d’autre.

Alors, pour prouver que je suis pas totalement à coté de la plaque, voici 3 objets über-geek que je viens de trouver dans les Wired Tools 2004.

  • Les Thump, des lunettes MP3, par Oakley :

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Les lunettes MP3

Ok, c’est moche, c’est gros, mais c’est un début d’informatique intégrée aux lunettes. J’ai un peu des doutes sur le confort des écouteurs, mais bon…

  • Le MC1, un mini-écran intégrable aux casques de moto :

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Le casque à image projetée

Comment avoir accès à sa vitesse ou au compte tour de sa moto sans perdre de vue la route ? Le MC1 affiche ces informations en transparence dans la partie supérieure du champ visuel avec une focale proche de l’infini… le tout basé sur une communication sans fil.

  • Les ProAim, des lunettes d’aide à la visée au golf

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Les lunettes de golf à réalité augmentée

De la réalité augmentée, de la vraie, avec une projection sur le verre des lunettes d’une grille permettant d’ajuster correctement sa visée au put. La prochaine étape à mes yeux : un système de sonar qui établi une topologie du green et détermine là où il faut viser pour compenser la pente du terrain.

J’aimerais bien essayer les deux derniers trucs pour voir comment ça rend dans le champ visuel et comment on s’habitue à une image projetée.

L’avantage de la projection sur lentille, c’est que la technologie existe depuis un certain temps (il faut la perfectionner de manière assez radicale maintenant) et que ça correspond au mode de fonctionnement des gens.

L’interface vocale, oui, c’est évidemment une solution, mais je pense qu’il faut quand même une interface visuelle… personnellement je me vois mal mémoriser quelque chose de complexe uniquement par le son. Pour ce qui est de la projection rétinienne ou du branchement direct sur le cerveau, ça arrivera surement un jour mais je pense que c’est pas encore au point (surtout le second parce que le premier existe déjà il me semble).

Putain, elle est gigantesque cette fille. Ah ben non, c’est un gars !

Faut dire qu’avec une jupe, j’avais bien de quoi me tromper. Ça fait pas mal de temps que je me dis que ce serait bien si nous aussi, les mecs, on pouvait mettre des jupes. Nan parce que sérieux, c’est quand même frustrant de se limiter aux patalons.

Puis les garçons ont déjà porté ça. Bien sûr les écossais avec leur kilt, mais aussi les grecs (rappelez-vous Brad dans Troie ;) puis j’en avais d’autres en tête une fois, mais bref, tout ça pour dire que les fringues de fille n’ont pas toujours été pour fille.

Bref, mon gars aujourd’hui, limite gothique, portait une assez longue jupe noire, avec un zipper devant et derrière. Franchement, ça le faisait bien !

Un jour, moi aussi je pourrais porter une jupe. Ce serait vraiment un plaisir pour moi d’autant plus que j’aime pas les pantalons, c’est pas agréable, des jupes c’est surement plus confortable.