La fin de session universitaire approche, les projets, rapports, présentations, finaux s’entassent. Hier soir une présentation, aujourd’hui remise d’un rapport qui frole les 100 pages et présentation, demain exam final, jeudi présentation finale, autant dire que j’ai pas le temps de chômer.

D’un autre coté, je ne m’en plains pas. Dimanche soir je suis à resté l’université jusqu’à minuit avec une de mes équipes pour terminer un projet. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vécu cette émulation d’équipe où tout le monde travaille ensemble. Si finir aussi tard n’est pas un plaisir en soi, être productif, sentir une forme de synergie dans les membres d’un groupe procure une sensation positive que je n’avais bien entendu pas réellement ressenti depuis mon arrivée ici ; balloté que j’étais entre l’inactivité et des jobines pas réellement passionnantes.

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Dead end ?

Le coté un peu négatif de tout ceci, hormis la fatigue que je ne ressens pas tant que ça finalement, c’est une certaine perte d’inspiration. Si j’écris moins ici même, c’est autant pour une raison de temps que du fait d’un manque d’idée. Et pourtant des idées j’en ai, c’est juste qu’elles ne restent pas dans ma tête, que je n’ai souvent pas le temps de les noter et lorsque j’ai un peu de temps pour écrire, rien ne sort. C’est un peu décevant.

D’autant que ceci se produit pour ce carnet mais également pour d’autres choses qui requièrent un peu d’imagination et de créativité. En fait on en revient (un peu) aux entreprises qui pressent leurs employés comme des citrons tout en expliquant qu’il est important d’être novateur et créatif… ça va difficilement ensemble !

Jeudi dernier à l’hôpital, les fenêtres de notre salle de conférence étaient restées grandes ouvertes alors que la température chutait tout au long de la journée. Alors que je me plaignais en ces termes de souffrir du froid : “Ah je suis tellement gelée !”, un collègue de classe me répond : “Hein ! Qu’est-ce que t’as pris ?!”.

Hum…

Faisant figure de véritable fan(atique), j’ai bravé la pluie et le sale temps de mercredi dernier pour aller m’acheter le plus récent CD des Cowboys fringants. Totalement incapable d’attendre le prétexte d’un événement comme Noël ou mon anniversaire pour l’écouter.

(Que ceux qui ne connaissent pas le groupe s’abstiennent de commentaires… Certes, leur nom semble ridicule, mais…!)

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La grand-messe

Ouf, quel CD ! C’est vraiment magnifique, j’ai du mal à m’en arracher pour continuer les activités normales de ma vie quotidienne !

Le chanteur, Karl Tremblay, a vraiment travaillé sa voix, on voit une nette différence avec les albums précédents.

À part ça, l’album est certainement moins léger, plus mélancolique ou pessimiste, je ne sais pas, qu’avant. Les thèmes sont encore plus revendicateurs. Il y a plus de jurons.

L’ajout des cuivres rend certaines pièces tout de même très festives. Il y a maintenant une parenté indiscutable avec ce que fait Polémil Bazar, que je découvrais aussi récemment.

J’apprécie toujours autant la violoniste du groupe, Marie-Annick Lépine (La fille d’un prof de chimie-maths qui a enseigné à ma mère et à mon frère. La mère de Jérôme Dupras était aussi amie avec la mienne quand elles étaient jeunes. Et le père de Jean-François Pauzé a été le prof de français de mon cousin. C’est pas grand, l’Assomption !). J’aurais bien envie de la revoir encore sautiller sur scène avec son instrument. Étant donné que leurs billets sont sûrement les moins chers sur le marché (voilà bien un groupe qui assume ses idées jusqu’au bout), ce sera sûrement réalisable !

Le Québec recèle vraiment de très bons groupes de musique qui valent drôlement le détour. Si vous hésitiez à mettre la main sur ce CD, n’hésitez plus !

De la part d’une amie étudiant en psychologie :

Bonne connaissance de vous !

Blogues événementiels

LeMonde.fr a clairement pris le virage blogue en faisant une publicité continue sur leur page d’accueil sur les différents blogues journalistiques qu’ils hébergent. Concept intéressant dans le lot : des blogues spécifiques à certains événements. Après Big Picture sur les élections présidentielles (et qui continue même après), voici Europe : pour ou contre la constitution, un blog à quatre mains, un pro (Olivier Duhamel) et un anti (Paul Alliès) constitution européenne. Cette utilisation ponctuelle du blog montre une nouvelle fois l’intérêt de ce très puissant outil de diffusion de l’information.

Intelligent Design

C’est le “nouveau” mouvement anti-darwiniste qui tend à remplacer le créationnisme classique. Un très bon article de Wired sur le sujet (via Édouard et Pierre) montre la force de ce mouvement qui se détache de l’aspect religieux pour simplement dire qu’une complexité comme on la retrouve chez l’humain ne peut pas être le fruit de l’évolution et qu’il faut donc un designer…

Ils ont déjà réussi à faire apposer sur certains livres de biologie que l’évolutionnisme n’est qu’une théorie (comprendre sans fondement réel).

Petit hic pour l’article de Wired : les pubs Google en bas de page pointent vers des sites créationnistes comme Creation Design et The Evolution Cruncher, ce qui est un peu ballot quand on veut dénoncer ces théories !

10 raisons de blogger

Dix bonnes raisons de tenir un carnet chez Vu d’ici. Je me retrouve dans plusieurs de ces raisons.

*'With the raw materials in my blog, my mom could actually construct an accurate picture of who I am. This is fucking serious.' - The Onion*

Ça bouge à Montréal

Via Patrick j’ai découvert WifiDog et Île sans fil qui vise à promouvoir les accès wifi semi-protégés dans Montréal, initiative intéressante. Toujours au même endroit j’ai trouvé un projet de Montreal social software conference. Faut bien dire que Montréal (et le Québec en général) me semble très prolifique en blogue, c’est certain que cette initiative pourrait être un succès.

J’ai également (re)découvert par un courriel qui a parcouru pas mal de chemin l’existence du collectif W3Québec.

Tout ceci en fait donc des choses à suivre !

Le gouvernement québécois, mauvais client ?

Aujourd’hui j’ai assisté à une soutenance de maîtrise comparant les compagnies de génie-conseil au Québec et au Danemark, notamment en ce qui concerne l’innovation. Le constat est très clair : les entreprises québécoises sont à la ramasse avec 0.01% de leurs revenus en R&D contre 4% au Danemark.

L’une des causes de ce manque d’innovation (possiblement valable pour une large partie de l’ingénierie au Québec), la politique du plus bas soumissionnaire pour les projets publics québécois.