• Quand on ouvre le four, dans la cuisine, systématiquement, Bagheera miaule (comme sur la vidéo) ;

  • Quand on ouvre la porte du balcon, Bagheera ne peut sortir sans effectuer ce même miaulement particulier au moment de passer le pas de la porte ;

  • Bagheera adore lécher du savon et se lécher les babines pendant des heures après ;

  • Bagheera a une pièce qui la rend dingue de bonheur, dans l’appart, et c’est la salle de bain ; elle s’y rend perpétuellement dès qu’on esquisse le moindre mouvement de déplacement entre les pièces, au cas où ce serait notre destination - et elle miaule à fendre l’âme si jamais on a le malheur de l’exclure ;

  • Dans la salle de bain, Bagheera adore particulièrement qu’on lui ouvre et ferme brutalement le robinet. C’est un jeu très amusant et elle a un regard dément, avant et pendant qu’on exauce son désir ;

  • Quand on change de place un objet, dans l’appartement, Bagheera ne le reconnaît plus et fait l’arrêt à une certaine distance dudit objet ;

  • Souvent, pendant la journée, quand Bagheera se réveille et se demande où sont les autres êtres vivants dans l’appart, elle se met à miauler bruyamment jusqu’à trouver son bonheur (soit nous, soit notre autre chatte) ;

  • Sans oublier qu’elle répand des morceaux de ses croquettes sur une surface d’environ un mètre carré, et ce, à chacun de ses repas ;

  • Enfin, on ne sait trop pourquoi, cette chatte a toujours détesté mon frère et continue de le faire ; que ce soit quand on va là-bas ou quand lui vient ici, elle crache toujours vers lui, quand elle ne lui envoie pas carrément de vilains miaulements avec un regard noir.

Qui dit mieux ? Quelqu’un a vraiment un chat plus émotionnel et taré que le nôtre ?

I don’t care to belong to a club that accepts people like me as members. (Groucho Marx)

A book may be compared to the life of your neighbor. If it be good, it cannot last too long; if bad, you cannot get rid of it too early. (H. Brooke)

A conference is just an admission that you want somebody to join you in your troubles. (Will Rogers)

Des fois, je me pose des questions sur le modèle sportif professionnel, notamment en Amérique du Nord. Nous avons actuellement deux non-sens et c’en est vraiment affligeant pour les amateurs et ça donne vraiment une image détestable du sport.

D’abord les Expos de Montréal. C’est l’équipe de baseball de la métropole québécoise. Le Canada, Montréal en particulier, est un pays de hockey, par conséquent le baseball est, au mieux, le deuxième sport. Il n’en reste pas moins qu’il y a quelques années l’équipe rencontra le succès et fut réellement supporté par la population. Par la suite les Expos ont perdus en intérêt (faut bien dire que c’est royalement chiant comme sport, comme le foot à peu près) et se sont retrouvés en difficulté financière.

Je ne sais pas s’il y a eu faillite ou si le propriétaire s’est retiré, mais toujours est-il que l’équipe Montréalaise s’est retrouvée propriété de toutes les autres équipes conjointement (si j’ai bien compris). Depuis, c’est-à-dire depuis quelques années maintenant, on nous dit que l’équipe va déménager, changer de ville. Quelques matches la saison dernière ont eu lieu à Porto-Rico, puis ça n’a pas pogné, donc on revient à Montréal mais en nous disant que ça partira peut-être à Washington où je ne sais trop où. De puis que je suis là, chaque année on nous annonce le déménagement pour l’année suivante, puis rien.

Comment espérent-ils attirer les gens aux matches avec une telle politique. Soit tu dis que tu bouges, et tu les fais, soit, si t’es pas certain, tu dis rien. C’est vraiment une catastrophe, c’est pitoyable.

Autre événement qui fait les manchettes depuis quelque temps et qui s’est confirmé hier : le lock-out de la ligue de Hockey, le deuxième en dix ans. Je rappelle pour les non-américains du nord que le lock-out est l’inverse de la grêve, ce sont les patrons qui empêchent l’accès au travail parce qu’on n’a pas réussi à s’entendre avec leurs employés (sur la convention collective en l’occurrence).

Les propriétaires d’équipes veulent instaurer un plafond salarial, parce qu’ils disent être dans le trou et bien entendu les joueurs ne veulent pas parce qu’ils ne sont surement pas encore assez riches. Personnellement je regarde ça d’un oeil extérieur, comme une personne qui aime bien regarder un match de temps en temps. Mais déjà que le hockey est en perte de vitesse aux USA face aux autres sports de référence (foot, basket et baseball), c’est pas en ne jouant pas pendant une année complète (parce que c’est bien parti pour) qu’on va améliorer la situation.

Je ne sais pas quel est le modèle économique qui soutient les équipes de foot, basket ou rugby en Europe mais ça me semble moins problématique. On n’entend pas parler d’équipe qui déménagent parce que le marché n’est pas porteur (ainsi l’équipe de hochey de la ville de Québec a déménagé dans le Colorado…) et il me semble que la présence des propriétaires se fait nettement moins sentir.

Il ressort de tout ça une incompréhension et une impression de malsain assez désagréable !

Quand Hoedic fait des rêves (et il en fait beaucoup, et souvent), on peut régulièrement y retrouver des éléments de sa journée précédente ou de sa vie récente.

Dans les miens, tout est décousu et incompréhensible. Ça ressemble souvent à un film d’action qui n’a rien à voir avec moi, ou avec ce que je suis vraiment. Il y a seulement après le bac, quand j’attendais les résultats avec appréhension, que je cauchemardais tous les soirs que ce n’était qu’un “bac blanc”, que tout était à recommencer, que j’avais 3 en maths, etc, etc.

La semaine dernière, il faut croire qu’un élément m’a suffisamment marquée dans une journée pour que j’en rêve la nuit suivante. Ainsi, je lis tous les jours le blog de Lou, enfant différent et aveugle ; ce jour-là, son père décrivait comment il avait assis Lou sur le comptoir de cuisine afin que l’enfant puisse percevoir la fenêtre, la texture du mur… C’est aussi ce jour-là que j’ai fini de lire Le chant du monde, de Jean Giono, où on trouve le personnage de Clara, aveugle et qui ressent le monde autrement. C’est le même jour encore où, plongée dans mes révisions de cardio, je suis allée chercher sur Internet des informations sur la rétinopathie hypertensive et la rétinopathie diabétique.

Un drôle de rêve a découlé de cette récurrence de thème dont je ne m’étais pas aperçue, éveillée. Dans mon rêve, j’ai d’abord découvert que notre chatte, Bagheera, était aveugle. Jusque là, rien de trop irréaliste, plutôt de réelles peurs profondes. Notre chatte a effectivement des cataractes congénitales dans les yeux et on a eu peur, pendant plusieurs mois, que ça évolue et la rende aveugle. Le ton du rêve était donné et je me sentais emplie de pitié devant cet animal aveugle et sans défense, qui pourtant ne se débrouillait pas trop mal. Puis, le rêve a évolué, et l’aveugle n’était plus mon chat mais ma mère. On est une coche plus loin dans l’échelle de la tristesse. J’allais donc tous les week-ends chez elle pour faire tout ce qu’elle ne pouvait plus faire seule. Encore plus loin dans le rêve, ce n’était plus ma mère, mais Hoedic qui était devenu aveugle. Plongée dans une tristesse infinie, je regardais mon amoureux en ne sachant comment réagir. Le coeur serré de peur, je voulais le protéger des malheurs qu’il encourait en manipulant un couteau de cuisine, mais je ne savais comment le faire délicatement.

Ensuite, il est allé essayer de chercher un boulot malgré sa non-voyance. Il essayait d’expliquer au recruteur qu’il n’était pas utile de pouvoir voir, pour ce poste. Le recruteur faisait semblant d’agréer, mais je voyait bien à son expression que c’était n’importe quoi. D’ailleurs, quand Hoedic s’en est allé, j’ai assisté à la rencontre du recruteur et d’une autre demandeuse d’emploi, qui portait de grosses lunettes en fond de bouteille. Le recruteur lui a expliqué fermement qu’avec de tels problèmes de vision, ce n’était bien évidemment pas la peine d’espérer…

Un rêve auquel la mélancolie collait de près. Je me sentais bien désemparée en émergeant de ça, au milieu de la nuit.

C’est très complet comme rêve, ça parle beaucoup de moi. On voit très nettement mon “anxiété de séparation”, ce mauvais-sang maladif que je me fais sans arrêt pour les personnes que j’aime le plus. Inquiétude au moindre retard, à la moindre absence de nouvelles, que je refoule pour ne pas en être étouffante mais qui me pourrit un peu la vie quand même. Inquiétude qui me poursuit la nuit dans mes cauchemars…

On voit bien également comme je ressasse le diabète et le glaucome de ma maman, maladies qui compromettent vraiment, petit à petit, sa vision…

It isn’t necessary to be rich and famous to be happy. It’s only necessary to be rich. (Alan Alda)

Exercise is bunk; if you are healthy, you don’t need it; if you are sick, you shouldn’t take it. (Henry Ford)

Humility is no substitute for a good personality. (Fran Lebowitz)