On veut être gentil avec les chats, qu’ils soient confortables pour poser leur postérieur royal, on leur achète des paniers grand luxe qu’on remplit de jouets choisis avec amour et voilà que ces derniers s’installent dans la première boîte de carton venue… désespérant !

Image

Safran méditant sur la contingence de la félinité

Grâce à David (David, va être temps que tu te fasses un blogue si tu veux que je puisse mettre un lien vers quelque chose qui t’appartient quand je te cite !), l’ami des tous petits, j’ai fait la découverte de Neat Image et des logiciels de réduction du bruit en général.

Je dois bien dire que c’est extrêmement performant notamment pour les photos prises avec une faible exposition ou une sensibilité élevée pour les appareils de moyenne qualité.

Image

Le Mont-Royal en octobre dernier

Neat Image présente l’avantage de proposer sur le site web des profils de bruit en fonction de l’appareil et de la sensibilité utilisés. Ainsi pour mon Canon j’ai accès à quatre profils pour 50, 100, 200 et 400 ISO.

De plus, Neat Image permet de faire des traitements batch et de passer au filtre toutes les images d’un répertoire. Ceci dit personnellement je ne l’ai pas fait parce que c’est assez long et que, pour une raison que j’ignore, je préfère toujours conserver les originaux.

Les puristes diront bien entendu que c’est de la triche, ce qui est un peu vrai mais on n’a pas toujours le choix de notre appareil photo ni des conditions des photos !

Image

Avant / Après

Version “home” téléchargeable gratuitement, version pro achetable.

Neat marche bien avec Wine sous Linux. Sinon AbsoluteDeNoiser, un programme Java, donc multi-plateforme, fonctionne aussi assez bien mais ne permet pas de récupérer des filtres par appareil photo et j’ai pas vu de mode batch.

L’ersatz québécois de l’émission de Ardisson Tout le monde en parle fait déjà parler puisqu’un des principaux invités de la première a quitté le plateau lors du tournage.

L’invité en question était Patrice Demers, propriétaire de la station de radio CHOI FM, récemment bannie des ondes pour la stupidité de ses animateurs dont le passe-temps principal était le dénigrement et la diffamation bête et méchante (Je me rentrerai pas dans le débat de savoir si le retrait des ondes est justifié parce que je m’en bats les couilles avec un pelle à tarte).

Image

Tout Le Monde En Parle à la sauce québécoise

Le Patrice Demers en question s’est tiré quand il s’est rendu compte qu’il allait participer à un débat (avec certaines des cibles préférées des animateurs de CHOI FM) et non à une gentille entrevue en tête à tête.

J’aime beaucoup sa réplique disant qu’il n’avait pas envie de «se faire planter sans avoir une chance de répliquer adéquatement». Comme si ceux qui se faisaient insulter sur les ondes de sa radio pouvaient répliquer adéquatement. On aura tout entendu. Ça me fait penser à Rumsfeld expliquant qu’élire Kerry c’est demander aux terroristes d’attaquer les US.

Ça me donnerait presque envie de la regarder cette émission ;)

Quelle est la probabilité de retrouver dans un groupe de 5 personnes formé dans le cadre d’un cours ici, une personne qui est actuellement en formation à l’école où j’ai diplomé ?

Ça m’a donné l’occasion de prendre des nouvelles de ma petite école et de voir que ça bouge tranquillement pas vite puisqu’ils élargissent leur base d’échange à l’étranger et qu’une certaine volonté de changement se fait jour.

Bizarrement en échangeant un peu avec lui, il m’a dit que le Québec avait la réputation d’être désormais inaccessible niveau boulot. J’ai pas eu le temps d’aller plus loin avec lui mais ça m’étonnerait bien que ce genre d’idée circule en France. À creuser, mais puisqu’il est dans mon groupe de travail, j’aurais l’occasion de lui parler de nouveau.


Et juste avant de parler avec lui, j’étais en train de me dire que le système des écoles d’ingé serait tout de même à revoir chez nous. Quand je vois Poly ici, ça fourmille d’idées, de comités variés, centres de recherche et l’investissement des entreprises est visible. Bref, ça sent le truc qui avance (bien que l’école soit rattrapée voir dépassée la récente École de technologie supérieure au niveau du Bac.)

En France, certes Poly Paris, Mines Paris et les quelques Très Grandes Écoles présentent un environnement similaire. Le reste est nettement moins reluisant. Non pas que la formation soit mauvaise, c’est seulement qu’avec près de 200 écoles d’ingénieurs, les ressources sont divisées et perdent donc en intérêt. L’école d’où je viens est régulièrement classée entre la 15ème et la 30ème place au niveau des salaires à la sortie ce qui est loin d’être minable, mais c’est quand même la relative dèche, faut courir après les entreprises pour avoir des financements, les profs sont là parce que c’est la planque et non pour créer un environnement challengeant pour les étudiants, c’est globalement assez pépère, aussi bien pour les profs que pour les élèves.

C’est un peu dommage et possiblement qu’il serait plus efficace de regrouper un peu les ressources au lieu de rester chacun de son coté, le nez sur les classements justement, à se faire la course. Mais je vois difficilement comment on pourrait changer la structure des GGrrandes z’ÉÉÉcooles en France.

J’ai reçu hier la réponse pour mon dernier espoir de boulot et comme l’indique le titre de l’article, la réponse fut négative.

À dire vrai je ne me faisais plus d’illusion depuis un certain temps étant donné le peu d’intérêt qu’avait la personne avec qui j’avais passé l’entrevue à me répondre.

Encore une fois, je regrette le manque de transparence dans le recrutement. Pour faire simple, je connaissais une personne en interne qui m’avait dit avant l’entrevue que j’étais convoqué pour un poste technico-commercial mais qu’il y avait éventuellement un poste en coordination d’équipe en jeu. Mais bon, étant donné que durant l’entrevue on m’a clairement dit que c’était pour un boulot technico-commercial je ne développe pas trop la partie gestion d’équipe (généralement j’arrive pas à dire tous les arguments que j’ai en tête durant une entrevue, si en plus je dois ajouter d’autres éléments, ça fait trop et je me disperse).

Hier la personne des ressources humaines m’appelle en me disant que c’est non parce que je ne suis pas assez technique. Moi, un ingénieur, je ne suis pas assez technique pour un poste à forte dominante commerciale ? C’est bien la meilleure !

Je fais part à mon contact à l’interne de mon étonnement sur la raison du refus. Elle va aux nouvelles et apprend du gars avec qui j’ai passé l’entrevue qu’en fait, ils cherchaient avant-tout un chef d’équipe et que je n’avais pas assez d’expérience de ce point de vue.

Bref, on m’a fait passé une entrevue pour un poste qui a finalement été plus ou moins transformé en cours de route et on m’a donné une raison qui ne tient pas la route pour me refuser.

Qu’on me dise non ne me dérange plus réellement. De plus, pour les avoir vu travailler, je suis certain qu’avec mon expérience j’aurais pu aidé au niveau organisation et outils informatiques. Je regrette seulement d’avoir passé une entrevue pour un poste qui n’est pas celui qu’on m’a décrit et que par conséquent je n’ai pas sorti les arguments les plus pertinents pour ce qui était recherché.

Ceci ne fait donc que me conforter dans mon choix de retourner aux études et m’enlève maintenant de l’esprit la crainte de devoir me retirer de certains cours à cause d’un éventuel poste, et de devoir ainsi abandonner les équipes de projet auxquelles je me suis joints.

Une petite pensée pour l’ami Saint-Germain qui a lui décidé de quitter le Québec du fait de ses difficultés à trouver quoique ce soit ici. Je te comprends va…