Après avoir reçu notre bidule pour téléphoner par VoiceIP avant-hier, je me suis décidé à essayer de l’installer hier.

Comme je le craignais ça marche pas.

Je vais réessayer ce WE mais d’avance ça me fatigue. Non seulement le téléphone marche pas, mais en plus ça me coupe Internet puisqu’il faut mettre leur router entre le modem-cable et mon routeur et que du coup mon routeur ne retrouve plus le chemin de la sortie. Ça promet.

Y aurait-il quelqu’un dans la salle qui aurait réussi à faire fonctionner l’offre VoiceIP de Primus avec un routeur ?

WorldChanging publie de nouveau un article sur les techniques de rétention de CO2 développées à gauche à droite pour réduire la concentration de ce gaz de l’atmosphère et ainsi limiter les effets du réchauffement climatique.

Tout comme l’auteur de cet article, j’émets certaines réserves sur ce type de procédé. C’est en effet à mes yeux une bonne méthode pour continuer à polluer. On joue au pompier pour à chaque fois trouver quelque chose dont on ne connait pas les effets à long terme mais qui règle un problème au moins pour notre génération.

La solution est d’essayer de trouver un moyen de vivre correctement sans pour autant bousiller la planète. Si par ailleurs une technologie permet d’éviter un réchauffement désormais inévitable, il faut effectivement s’y essayer mais il ne faut pas que ça devienne une excuse.

Depuis que Louise est repartie vers la mère patrie, de nouveaux enfants se sont ajoutés à mon agenda de baby-sitting.

Il y a d’abord le petit Clément, 2 ans, franco-québécois. Ses parents sont assez frileux à l’idée de le confier à une gardienne et/ou pas très sorteux. Chose certaine, je ne me suis occupée de lui qu’une seule fois. C’était vraiment un enfant adorable, articulé, sage et raisonnable. Il savait mon nom avant même que j’arrive. Nous avons lu plein d’histoires ensemble. Il était aussi très rigolo parce qu’il faisait avec sa suce le même bruit caractéristique que Maggie dans les Simpsons. Après l’avoir mis au lit, il m’a rappelé environ 5 fois pour boire de l’eau et surtout pour que je lui retrouve dans le noir sa suce qui tombait à chaque fois du lit. J’espère que ses parents me rappelleront maintenant, il est tellement mignon !

Il y a aussi maintenant Tali, une petite Américaine de 5 ans qui habite dans le logement en-dessous de celui où vivait la famille de Louise, justement. Ça me fait vraiment bizarre de garder un enfant plus vieux, qui ne fait pas de crise quand ses parents partent, qui écoutent ce qu’on lui dit et demande, qui exprime clairement ses besoins, qui veut connaître le texte de ses livres de la première à la dernière page… Décidément, les enfants deviennent de plus en plus intéressants en vieillissant (même si j’aime aussi beaucoup les tout jeunes bambins). Tali m’a d’ailleurs lancé tout un défi en me demandant de lui lire, entre autres, un livre écrit sous forme de tongue twisters(Comme dans “Sally sells seashells by the seashore” ou “A big black bug bit a big black bear bleed blood”.). Elle a dû bien se marrer, la petite, devant toutes mes imperfections incompréhensibles (entre mon mauvais accent et tous les bafouillages…). Autre nouveauté avec les enfants de 5 ans : ils peuvent dire à leur maman s’ils ont aimé leur baby-sitter. Apparemment, j’ai passé le test et Tali m’a bien aimée. N’empêche, ça fait tout drôle de recevoir une rétroaction sur mes gardes !

À part ça, je continue de garder sur une base quasi-hebdomadaire Marc-Antoine, mulâtre et franco-québécois de 2 ans. C’est toujours un peu plus difficile, avec Marc-Antoine, qui a une personnalité très dramatique, un peu dissipé par moments, et résolument télévore. C’en est difficile de jouer avec lui tellement il exige la télé. C’est un peu dommage, parce que je trouve que je fais une bien piètre éducatrice dans ces conditions… M’enfin, je l’aime bien quand même, mon petit Marc-Antoine, que je commence à très bien connaître à force de le voir si souvent !

Et il me reste aussi encore Juliette, petite Française de 2 ans, que je ne vois jamais que sur une base extrêmement occasionnelle.

Plus qu’un an à faire du baby-sitting, avant que mes horaires ne me le permettent plus, alors j’en profite !

Lonely people talking to each other can make each other lonelier. (Lilliam Hellman)

We all are born mad. Some remain so. (Samuel Beckett)

Prolong human life only when you can shorten its miseries. (Stanislaw J. Lec)

Et s’alourdir physiquement… et intellectuellement j’espère.

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Quelques petits livres

Je viens d’aller les cherches les livres et recueils de textes qui vont m’occuper jusqu’à la fin de la session, en décembre. C’est relativement, lourd, et couteux. Le plus triste dans l’affaire, c’est qu’un seul livre coute la moitié du tout (system engineering management pour ne pas le citer). Certains profs pourraient éviter de prendre Le livre référence qui coute aussi une fortune.

Enfin bref, d’imposantes lectures à faire pour quasiment chaque cours, des projets qui me semblent assez compliqués, des cas concrets à étudier en entreprise, je sens que je ne vais pas m’ennuyer. On me disait que les maîtrises à Poly étaient chargées et effectivement, je me rends compte que ça va être passablement plus chargé que ce que j’ai pu faire en environnement à l’Université de Montréal.