Depuis le début de l’année, je me suis remis à l’aikido. J’avais possiblement une préférence pour le waterpolo mais j’ai l’avantage d’avoir un dojo à deux pas avec des horaires très flexibles, vraiment idéal.

Par ailleurs le dit dojo est loin d’être surpeuplé, contrairement au précédent, et la forte concentration de ceintures noires permet d’avoir des pratiques très constructives.

Plusieurs personnes me demandent en quoi consistent l’Aikido. Le plus simple serait de référer à la page Wikipedia en français qui est très complète. Trop presque. Mais je peux y aller de mon petit speech.

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Aikido

D’abord ce que ce n’est pas : ce n’est pas un art martial d’attaque (comme le karaté). Ce n’est pas non plus du self-defense bien que ça s’y apparente de l’extérieur. En effet, l’activité centrale d’une pratique consiste à recevoir des attaques à tour de rôle et d’apprendre des techniques sur ces attaques. La raison pour laquelle l’aikido peut difficilement être vu comme du self-defense est que les attaques pratiquées ne sont pas très réalistes. Par ailleurs, il n’y a pas un pragmatisme visant à rendre à ça applicable facilement. À vue de nez, un dizaine d’années pour espérer utiliser des techniques d’aikido en condition réelles. Et encore.

Les techniques d’aikido sont très puissantes et peuvent facilement amener à un “bris” humain (poignet, coude ou d’épaule) si mal réalisées. D’un autre coté, la complexité de ces mouvements nécessite d’avoir été pratiqués des dizaines et des dizaines de fois en plus d’avoir développé des aptitudes générales de déplacements, de prises, etc. Enfin chaque mouvement de base présente de nombreuses variantes selon que l’opposant est un peu par devant ou par derrière, plutôt à droite ou à gauche, qu’il tire, pousse, résiste ou non, etc. En d’autres termes il n’y a pas une réponse à un coup de poing mais des dizaines qui ne sont à utiliser dans des configurations bien particulières. Faute de quoi, c’est bourre-pif assuré.

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Aikido

Pas de self-defense donc. So what ?

Malgré tout l’aikido vise à apprendre à laisser passer l’agression. Ceci est vrai d’un point de vue physique, mais ça l’est aussi du point de vue mentale. Par ailleurs, c’est une très bonne pratique de coordination. Chaque mouvement est à réaliser avec précision, ce qui est une chose qui m’a toujours manqué. Ça fait aussi travailler une souplesse qui me manque cruellement. Enfin c’est une pratique dans laquelle le respect de l’autre est central. Personnellement, je ne suis pas tenté de pratiquer avec des frustrés de la vie qui font un sport (art martial ou autre) pour oublier leur sort quotidien. Et de ce point de vue, le respect et le calme sont toujours de rigueur en aikido.

Ce qui n’empêche que chacun y trouve ce qu’il veut : exercice physique simple, développement spirituel ou mental ou simplement pratique masochiste suffisamment admise.

Enfin même si difficilement applicable en condition réel, la pratique permet d’acquérir un certain synchronisme face à un opposant, de même qu’à développer certains réflexes de protection et de positionnement. Ça ne peut pas nuire non plus.

Enfin, pour les curieux, aikido se traduit par voie de la concordance des énergies. Un peu pompeux, mais ça résume un peu l’idée : ne pas s’opposer à l’attaque (ne pas la parer), mais l’utiliser pour déséquilibrer l’autre.

Continuons dans la rubrique “bébés en folie”. Sujet sans fin s’il en est, encore mieux que les chats qui finalement changent assez peu d’un jour sur l’autre.

Et quoi de mieux que de dire que la Grand Histoire retiendra ce mois de Janvier comme celui de la Grande Transformation, n’aillons pas peur des mots. En effet, de paupiette à l’humeur chancelante, Monsieur est devenu un petit garçon on ne peut plus content de son sort.

Son sourire est contagieux et il fait maintenant figure de bébé parfait. Ses humeurs parfois excessives ont laissé sortir ce qui est était devinable mais non visible avant à savoir des joies intenses, des rires et beaucoup de plaisir avec lui.

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Testing the new sledge... and having fun outside

S’il faut retenir une date exacte, on pourrait parler du lendemain de l’anniversaire de Femme (malheureusement son anniversaire fut l’occasion d’une journée assez terrible).

De plus, comme rien n’arrive jamais seul, nous avons désormais un Monsieur dentu qui sait s’asseoir. Remarquez bien que l’aspect dentu, on s’en serait passé. Car ça mord cet animal, alors du coup c’était nettement plus tolérable lorsque c’était un petite gencive mollassonne qu’avec deux incisives à peine sorties mais déjà tranchantes.

Monsieur a également découvert les consonnes le faisant passer du stade des gazouillis aux babillements, une différence que je ne connaissais pas mais qui remplace les “aaaaaa” par des “ga ga ga ga”. Donc Monsieur vit désormais dans un monde de “ga”, surtout sur la table à langer, allez savoir pourquoi.

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Un nouvel ami: le chat!

Bref, entre les quelques évolutions précédentes, dormait plus, dormait moins, buvait plus, buvait moins, bref qui restaient toujours dans le même monde, les dernières semaines nous ont offert… un nouveau bébé !

Femme et moi avons fêté avant-hier nos noces de cuir. Sobres nous sommes restés à la maison : nous avons réchauffé un bon plat préparé le WE précédent. Notre transmutation en parents aguerris progresse, nous arrivons presque à organiser les choses du quotidien comme cuisiner le week end pour la semaine, cuisiner des choses qui sont aussi bonnes réchauffées que fraichement préparées, qui l’eut cru ! Mais beaucoup de chemin reste à parcourir.

Cuir, c’est 3 ans. Parfois je me demande pourquoi nous nous sommes mariés puisque finalement qu’est-ce que ça change dans nos vies ? Et la seconde d’après je me dis, finalement, pourquoi pas ?!

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Notre mariage, 3 ans déjà

Notre mariage en Guadeloupe, c’était hier. Mais en fait 3 ans c’est court, je ne suis pas choqué de me dire que trois autres hivers sont passés depuis. Ce qui fait plus mal, c’est que cet été nous allons sur 10 ans de vie ensemble, ça commence à chiffrer pas mal plus.

Mais encore une fois, pourquoi pas ?! Quand la vie avec l’autre demeure notre principale source d’endorphine, à quoi bon compter les années qui s’écoulent tant qu’elles sont agréables, tant qu’une odeur réconfortante demeure à tout instant de la nuit et quand ces yeux ont le même effet aujourd’hui qu’hier.

Enfin bref, tout ceci pour dire, pourquoi pas ?!

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Notre mariage, 3 ans déjà


(Pour se réchauffer le coeur en ces temps glaciaux…)


Depuis quelques soirs j’essaie de me sevrer du chocolat. Depuis le passage de Mère l’été dernier, ma consommation ne cessait d’augmenter. Sorte de bouée de secours aux nuits trop courtes sûrement.

Une demi-plaque par soir parfois, c’était un coup à ruiner le couple, surtout en ces temps de crise planétaire. Autant dire que parfois j’envisage aller vivre sur l’ISS, peut-être est-ce moins la crise là-bas.

Autant dire ce qui est, c’est difficile, mais je le fais pour mon bien, pour éviter de ruiner ma vie comme tant d’autres l’ont fait devant ce mal absolu qu’est le chocolat. Mais c’est difficile. Très.

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Notre mariage, 3 ans déjà

La semaine dernière, le site de FanSub Dattebayo a diffusé son dernier épisode de Naruto puisque le diffuseur officiel en Amérique du Nord a acquis (et utilisé) les droits pour diffuser en sous-titré les épisodes le jour de leur sortie au Japon (ce que faisait Dattebayo).

Après un moment d’hésitation lié aux nombreuses menaces passées d’arrêter la série, il semblait clair que l’équipe de Dattebayo n’allait pas persévérer avec en face d’eux une entreprise qui n’hésiterait pas à revendiquer ses droits (et qui par ailleurs avait déjà été assez intelligente pour ne pas les emmerder).

Ainsi nous nous voyons privé de notre épisode hebdomadaire, que nous attentions chaque jeudi soir avec ferveur et que nous regardions en famille sur la TV (un des seules raisons d’être de cette télé avec quelques matches du Canadien), replacé par du streaming de merde avec le karaoke du générique même pas sous-titré. Tristesse… ***

Heureusement pour nous, une équipe française s’occupe aussi de sous-titrer Naruto, certes avec un peu plus de délai (sortie le week end au lieu du Jeudi soir) mais avec un format de fichier que peut lire directement notre lecteur DVD avec clé USB. Et ça, c’est cool en ta’.

Ceci dit, cela n’empêche pas que l’équipe française Dattebayo-Fr fera peut-être elle aussi face à un diffuseur acquérant les droits, et alors prendront-ils surement la même décision que leurs alter ego américains.

Chose certaine, je n’aurai rien contre le fait de payer pour avoir notre dose hebdomadaire, mais siouplait, pas du streaming…. ***

Il est également intéressant de noter qu’après autant de temps (Dattebayo a commencé en 2004, certains épisodes frôlent le million de téléchargements), un diffuseur a fini par comprendre qu’il pouvait faire de l’argent -directement ou non- sur l’inspiration des FanSub.

En attendant, le(s) diffuseur(s) en question peuvent dire un grand merci à ces équipes de geeks dont le travail bénévole a purement et simplement créé le marché pour eux…

“Les cyclistes négligés”, telle est la une du quotidien 24 Heures, qui explique combien les cyclistes ont du mal à faire du vélo l’hiver à cause de la vilaine Ville de Montréal qui ne dégage pas bien les pistes cyclables.

Je n’aime pas forcément l’administration Tremblay mais il faut arrêter les blagues : le vélo l’hiver est un sport extrême, on peut difficilement s’attendre à ce que ça se passe comme l’été et surtout qu’on aille pas demander à la ville de mobiliser du personnel pour ça ! J’en fais, et le jour où je sors mon destrier, je le fais en sachant que je suis minoritaire et c’est à mes risques et périls.

Que la ville commence par dégager les abords du métro qui sont des patinoires et permette de manière générale à chacun de marcher sur les trottoirs sans encourir un aller direct à l’hosto serait un progrès nettement plus profitable pour tous.

Plutôt que de satisfaire quelques extrémistes en promettant un réseau blanc, la ville aurait peut-être mieux fait de dire que ce n’est pas prioritaire et que ça s’arrête là.

P-S : Ce réseau blanc est d’autant plus sans intérêt que les engins pour enlever la neige laissent toujours une fine pellicule de neige ou de glace qui est vraiment casse-gueule. En d’autres mots, il est difficile de dégager les pistes pour qu’elles demeurent praticables et minimalement sécuritaires. Le trafic automobile quotidien quant à lui assure de rendre les rues nettement plus sécuritaires. Conclusion déjà adoptée par nombre de mes confrères cyclistes d’hiver : rouler avec les voitures.