Grâce aux transports en commun de l’été, pour me rendre sur mon lieu de stage, j’ai eu l’occasion de lire plusieurs livres.

  • Knock (Jules Romain), un classique que m’a conseillé Hoedic, intéressant entre autres parce qu’il met bien en boîte les médecins de campagne de l’époque ;

  • Les aphorismes de Grégoire (Grégoire Lacroix), un petit livre rigolo envoyé et dédicacé par l’auteur lui-même, qui m’a trouvée via ce blog ;

  • Le mystère de la patience (Jostein Gaardner), un roman original, bien ficelé, étrangement enchevêtré et qui porte à réfléchir ;

  • Et si c’était vrai ? (Marc Lévy) Voilà longtemps que je voulais découvrir cet auteur. Il s’agit d’une lecture facile, mais plaisante, distrayante, accrochante et qui plaît à l’esprit. En plus, il y avait encore là quelques questions médicales interpellantes, en ce qui me concerne. Pas de chef-d’oeuvre là tout de même…

  • Life of Pi (Yann Martel), un très bon roman, abordant des thèmes religieux, animaliers, marins et de l’intérêt de la vérité pure et brute… ; bref, variés ! Joliment écrit et à lire, je vous le conseille chaudement.

  • Pour libérer l’homme de l’homme (Jean-Philippe Berthold), il s’agit du premier livre écrit et publié par monsieur Berthold. Hétéroclite et surprenant.

  • L’Iliade (Homère), le grand classique remis au goût du jour par le film Troie (qui ne s’inspire vraiment pas de l’oeuvre). Écrit de façon un peu lourde et chiante à lire, il faut dire ce qui est… Mais je suis contente d’enfin connaître les plus fins détails de l’histoire. Vais-je m’attaquer à L’Odyssée maintenant, sûrement plus rempli de péripéties ? Parce que bon, la guerre, la guerre et la guerre, c’était un peu limité quand même…

  • La métamorphose (Franz Kafka), qui représentait ma première initiation à l’univers kafkaïen, que je n’ai d’ailleurs pas trouvé si particulier. Le Procès m’attend dans la bibliothèque, soit dit en passant.

  • La Peste (Albert Camus), mon coup de coeur de l’été. La maladie, la médecine et l’amour. Tout ce autour de quoi gravitent ma vie et mon coeur. Un livre magnifique, vraiment. Décidément, Camus a produit des livres très différents entre eux, quelle richesse ! Au fait, y a-t-il vraiment eu une peste à Oran dans les années 1940 ?

C’est tout :)

We forfeit three-fourths of ourselves in order to be like other people. (Arthur Schopenhauer)

Most folks are about as happy as they make up their minds to be. (Abraham Lincoln)

A fallacy that makes me glad is worth a truth that makes me sad. (Christoph Martin Wieland)

J’ai fini mon stage ! Bon, normalement, je ne devrais pas avoir autant de vacances (ça me laisse presque 2 semaines). Mais disons que, d’abord, je suis fatiguée et j’ai besoin de repos avant la rentrée (il paraît que cette année sera longue et prenante). En plus, la durée officielle des stages n’est pas prévue pour les étudiants en médecine (qui ont 3 mois d’été au lieu de 4). Bref, je fais ce qu’il est humain de faire…

Cette semaine, j’étais encore plus découragée à l’idée de me rendre à mon boulot qu’auparavant, parce que j’en étais rendue à produire mon rapport de stage (sur le modèle des articles scientifiques). C’est long à faire, et désagréable, surtout en plein été quand on a la tête ailleurs. Heureusement, ma directrice de recherche a été très gentille avec moi, m’a guidée, aidée et corrigée.

En petit bilan, je dirais encore que je suis tombée dans un milieu incroyablement agréable. J’avais des atomes crochus et des intérêts communs avec tout le monde. À tel point d’ailleurs qu’il se pourrait bien que je parte en Afrique avec ma directrice de recherche, car il s’avère qu’elle est aussi à la recherche d’un projet d’aide humanitaire médicale ! J’ai vraiment côtoyé des gens extraordinaires, chacun à leur manière. Au point de ne pas m’être sentie à la hauteur d’ailleurs parmi eux, avec ma fatigue perpétuelle, mon manque de motivation au travail, mon intérêt tout de même relativement limité pour la recherche… Je n’étais sûrement pas au meilleur de ma forme cet été, et ça m’a un peu gênée.

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Une petite chute au Parc Lafontaine

À part ça, mon projet de recherche était intéressant, avec une problématique suffisamment clinique et importante à mon goût, portant sur un de mes sujets d’intérêt (obésité, diabète, athérosclérose…). Les techniques que j’ai apprises étaient rigolotes, pas inutiles à maîtriser, et pas stressantes.

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Des fleurs... vraiment sauvages ?

Une autre chose que j’ai grandement apprécié cet été, c’est le quartier. Je me suis beaucoup baladée : rue St-Denis, Parc Lafontaine, rue Duluth, etc. C’était génial. J’aurais vraiment envie de vivre dans ce coin-là, pendant mon externat, pour la proximité avec les hôpitaux du CHUM et pour les rues vivantes, sympas et pleines de services.

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Petit resto au nom... "délicat"

The wise don’t expect to find life worth living; they make it that way. (Anonymous)

Real generosity is doing something nice for someone who’ll never find it out. (Frank A. Clark)

Love consists in this: that two solitudes protect and touch and greet each other. (Rainer Maria Rilke)

Ayant un réseau de contact extrêmement développé et particulièrement actif (blague), nous nous sommes retrouvé avec des billets pour aller voir un match de l’Impact, l’équipe de football/soccer de Montréal qui recevait l’équipe de Porto Rico.

Ni Ebb ni moi ne sommes de fans de soccer, mais ça pouvait être drôle. On est bien allé voir du Baseball une fois (pas les Expos de Montréal quand même, mais les Brewers de Milwaukee), alors on n’était pas à ça près.

Ça m’a permis de vérifier que le foot est effectivement un sport chiant à regarder (et que le hockey est pas mal plus sympa). L’avantage c’est que l’équipe de foot est bonne, contrairement à celle de hockey, donc on avait au moins l’espoir de les voir gagner.

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L'Impact de Montréal en blanc

Faut dire que nous sommes particulièrement malchanceux. Alors que le hockey offre généralement pas mal de buts, le seul match que je suis allé voir est passé à deux doigts d’être un 0-0 (chose très rare), avec un but dans les dernières secondes de jeu. Hier, ben, l’équipe de Montréal dominait mais refusait de concrétiser ses occasions au point que tout le monde commençait à se tirer quand ils ont fini par marquer à la 80ème minute.

Tiens, tant qu’à causer sport, en revenant du foot, j’ai ouvert la TV pour regarder South Park (que j’adore vraiment), et lors d’une pub, en zappant, je suis tombé sur la chaînes sport, RDS, qui retransmettait un match de slamball. Quoi t’est-ce ? C’est un sport semblable au basket mais avec des contacts autorisés, un “mur” en plexi autour du terrain et surtout avec quatre trampolines autour du panier pour faire des gros dunks qui tuent.

Heu, comment dire, c’est bizarre. Ça me fait un peu penser aux jeux du futur imaginés à l’occasion de certains jeux vidéos ou films… ça semble surtout un jeu créé de toutes pièces, pour faire spectaculaire, c’est vraiment zarbe.