C’est à la une de tous les journaux, Google va possiblement levé 3G$ lors de son introduction en bourse.

Possiblement qu’ils les valent, je ne suis pas expert, en tous cas je suis bien content de voir une entreprise marcher aussi bien(indépendemment de certaines critiques dont ils font l’object concernant leur politique du secret) et ça prouve que les nouvelles technos c’est pas seulement du bidon, y a vraiment des choses à y faire (histoire de rabattre la caquet à tous ces cons qui me disaient pendant l’explosion de la bulle des nouvelles techno que l’informatique et Internet c’était que de la gueule).

Mais je continue à me poser une question : comment Google génère-t-il autant d’argent ?

Actuellement ils ont une série de services payant, mais il me semble que c’était beaucoup moins le cas ne serait-ce qu’il y a deux ans, ce qui ne les a pas empêcher d’acheter des milliers de serveurs, je continue à en rester sur le cul !…

Quelques articles intéressants ce matin, à commencer par celui de Michel Dumais du quotidien Le Devoir qui ouvre le champ de la sémantique web aux lecteurs intéressés mais néophytes.

Intéressant, surtout pour des personnes comme moi qui, indécrottable que je suis, n’arrive toujours pas à comprendre ce que sont ces histoires de sémantique et d’ontologie, bien qu’ayant lu quelques articles et écouté quelques personnes parlé de ce sujet.

On ne s’étonnera pas d’entendre parler de Karl dans cet article !


Le Monde commence à relayer la grogne autour du vote électronique aux USA, notamment dans le cadre de la présidentielle de Novembre prochain.

Des appareils pourtant déjà sujets à caution, car les quatre sociétés leaders du marché américain des machines à voter - Dieblod, ES & S, Sequoia et SAIC - financent le Parti républicain. Le patron du géant Dieblod, Walden O'Dell, a signé un chèque de 600 000 dollars (495 000 euros) au président Bush pour soutenir sa campagne.

Tout comme on peut régretter de ne pas avoir d’équivalent de Michael Moore en France (ou en Europe plus généralement), on regrettera de ne pas voir de référence à l’arrivée de ces même machines à voter en France comme le signalait récemment le Padawan.

On s’étonne aussi de trouver cet article dans la rubrique “Décalé”.


Pour rompre le charme du pire et sortir d'une répression qui alimente la violence qu'elle a pour mandat d'éteindre, les Israéliens sont de plus en plus nombreux à envisager la séparation unilatérale, c'est-à-dire la création *par Israël* d'un État palestinien [...] "Puisqu'il sont incapable de se séparer de nous, séparons-nous d'eux et sécurisons par un mur continu la frontière que nous aurons nous-mêmes tracée." Alain Finkielkraut, L'imparfait du présent, 25 nov. 2001

Une solution qui a des opposants du coté Palestinien et Israélien.

Journée de dimanche fort calme. J’ai juste eu la chance de me faire interviewer par une charmante personne. En effet, en tant que star de la blogosphère, moi aussi je me fais interviewer !

Bon, non en fait c’est pas ça. C’était dans le cadre d’un projet de maîtrise traitant de l’immigration au Québec notamment en tant qu’ingénieur. C’est bien car le fait de discuter sur le sujet pendant presque 2 heures, ça m’a donné l’occasion de faire un peu le bilan de ce que je pense moi-même sur ce sujet.

Et, grande surprise, une fois retourné à la maison un délicieux article concernant l’immigration sur cyberpresse.ca.

Le sujet central : les gouvernements, provinciaux et fédéral, ne font pas ce qu’il faut pour profiter des nombreux immigrants qualifiés qui foulent le sol canadien.

Image

Des blobs roses

Quelques morceaux choisis de l’article :

La ministre reconnaît que des milliers d'employés formés à l'étranger attendent la reconnaissance de leurs titres de compétence au Canada, de façon à pouvoir enfin occuper les emplois pour lesquels ils sont qualifiés.

Franchement, je ne suis pas un spécialiste des problèmes d’immigration mais ça fait 2 ans que j’y suis confronté donc je pense parler en connaissance de cause.

Première connerie : les gens bloqués par la reconnaissance de leurs titres. Bullshit : la plupart des gens que je connais sont d’accord pour dire que les reconnaissances de titre, l’accès aux ordres et associations ont une valeur principalement symbolique. Au Québec, avec un taux de chomage qui tourne autour des 10%, il serait illusoire de croire qu’il y a du travail pour tout le monde et plus particulièrement pour les immigrants. Malgré les reconnaissance de diplome, les employeurs ont une réticence, assez légitime, à hésiter sur des diplomes qu’ils ne connaissent pas.

Pour Perrin Beatty, qui préside l'association Manufacturiers et Exportateurs du Canada, le gouvernement a beau reconnaître l'existence du problème, il ne fait pas assez d'efforts pour aider les travailleurs immigrants spécialisés dans différents domaines à s'insérer dans la main-d'oeuvre canadienne. «Nous sommes un pays riche, mais pas au point de nous permettre de gaspiller les compétences de gens talentueux», a-t-il déclaré.

Deuxième connerie : le gouvernement ne fait pas ce qu’il faut pour insérer la main d’oeuvre immigrante. Les gouvernements du Canada et du Québec font pas mal d’effort mais ils ne peuvent pas être aux faits des besoins industrielles de manière détaillée et immédiate, tout ce qu’ils peuvent faire c’est suivre des tendances avec 2 ans de retard ! Ce n’est pas aux gouvernements de faire cet effort mais bien aux entreprises qui ont simplement à embaucher de la main d’oeuvre immigrante déjà formé et qui en peu de temps trouvera sa place.

Ça me fait franchement rigoler d’entendre les représentant des entreprises se plaindre comme ça alors qu’il y a des tonnes d’immigrants qualifiés qui viennent frapper à leur porte et dont ils ne regardent même pas CV parce qu’ils n’ont pas la fameuse expérience canadienne. Qu’est-ce que les entreprises peuvent attendre des gouvernements dans ces conditions ? Que les gouvernements donnent une première expérience canadienne à des dizaines de milliers de personnes par an ? Faut pas rigoler.

Image

Encore le palais des congrès de Montréal

Voici ma théorie de la conspiration : l’intérêt des entreprises c’est d’avoir une main d’oeuvre qualifiée au plus bas prix possible. Ceci se fait notamment à travers la venue d’immigrants qui généralement acceptent des emplois en étant moins payé que les locaux. Toutefois, il faut toujours plus d’immigrants pour assurer la tenue de cette dynamique de baisse des coûts. Comment amener le gouvernement à continuer sa politique d’immigration alors que le chomage est élevé ? En expliquant que c’est parce que les immigrants ne sont pas correctement insérés dans le marché du travail.

C’est aux entreprises d’insérer les travailleurs immigrants si elle en ont réellement, c’est à ceux qui sont les premiers à demander de la main d’oeuvre qualifiée de l’intégrer s’ils en ont tant besoin (ce dont je doute) et non aux gouvernements qui ne peuvent que suivrent à distance les besoins des entreprises en plus du décalage que provoque les délais d’obtention des visas de résidence.

Je suis vraiment très occupée ces temps-ci, entre mon emploi d’été et le reste des petites occupations normales quotidiennes. Comme ça passe vite ! Dans moins d’un mois, ce sera la rentrée et je serai dans mes APP de cardio.

J’ai eu, la semaine dernière, une bien mauvaise surprise en allant chercher mon prêt étudiant (pour lequel j’avais pourtant reçu notification de l’arrivée). Évidemment, ça se passe invariablement mal quand je me présente au Bureau de l’aide financière. Il faut attendre longtemps, le temps que les employés contrarient et refusent ce pour quoi ils sont venus à chaque personne devant moi dans la file d’attente. Puis vient enfin mon tour, et non, contrairement à ce que je peux naïvement espérer, ça ne se passe pas mieux que pour les autres. On m’accuse de m’être trompée en remplissant ma demande, et puis de toute façon je ne me suis pas encore inscrite pour l’année prochaine alors hein, ils ne sont pas pour me donner mon prêt dans ces conditions, et puis de toute façon, ils ne le donnent à personne avant la semaine prochaine.

Bref, j’ai perdu mon temps (de travail), mon peu d’énergie et de moral inutilement. La fille au comptoir m’a “cassé les deux jambes”, j’étais au bord des larmes et je me sentais détruite en sortant de là. Un manque de tact effroyable, quand on pense que l’aide financière est censée être là pour aider - le nom l’indique. C’est à croire que l’on n’a pas à faire là à des employés de l’Université, mais bien à des larbins du gouvernement.

Ce qui m’a le plus démolie, dans l’affaire, fut de découvrir les répercussions concrètes des coupes à blanc du gouvernement, dans le dernier budget, en ce qui concerne le programme des prêts et bourses. Après analyse de ce qu’en avaient compris les médias, j’avais déduit qu’un bon 1000 $ de ce que je recevais auparavant sous forme de bourse allait devenir un 1000 $ d’endettement supplémentaire. On se rappellera que cette nouvelle m’avait déjà bien découragée.

Mais voilà que, ô surprise !, ce n’est pas de 1000 $ que je me fais fourrer tout d’un coup par rapport aux deux dernières années. Oh que non. C’est de 4000 $.

Et je peux vous garantir que ce n’est bien là que l’unique effet de la révision du programme d’aide financière. La contribution de mes parents est fixée à 0 et ma situation est identique à l’an dernier.

Sympa, non ? Le pire dans l’affaire, c’est que quand j’essaie d’en parler avec mes amis, qui ne sont pas tout à fait dans la même situation financière que moi, je rencontre bien peu de compréhension. Il faut voir, personne parmi eux n’a besoin de prêt ou de bourse, ni même ne connaît d’autres personnes qui en bénéficient ! Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, dit-on…

Comment ça se fait que tout le Québec n’est pas dans la rue en train de faire grève générale à ce sujet ?!

Certes, j’essaie de faire des demandes de bourses au mérite provenant d’autres sources (j’en ai obtenu une de la Fondation Desjardins, l’an dernier), mais il est bien difficile d’en avoir et il ne faut pas compter là-dessus !


J’ai rempli mon choix de conférences pour l’Université du Nouveau Monde. Je vais participer à un atelier sur la consommation responsable, à une table-ronde sur la walmartisation de l’économie régionale, à une conférence sur le journalisme et la spécialisation des médias (donnée par Michaëlle Jean), à une autre de Jacques Attali sur l’évolution de la social-démocratie, à une autre encore sur les enjeux familiaux au Québec (donnée par Claude Béchard), à un atelier sur l’analyse du discours publicitaire, à une conférence intitulée “Pouvoir et décisions” (donnée par Bernard Landry), et enfin une autre sur les conflits, la mondialisation et le rôle des nations en temps de paix (donnée par Roméo Dallaire). Il y aura également un petit déjeûner où seront présents le maire de Montréal (Gérald Tremblay), l’ancienne ministre des Finances Pauline Marois, le sénateur conservateur Pierre-Claude Nolin (dont le rapport recommandait en 2003 la légalisation du cannabis), l’éditorialiste en chef du quotidien La Presse (André Pratte) et Antoine Robitaille, journaliste au Devoir.

Il y aura par ailleurs un accueil prononcé par Michel Venne, une conférence donnée par Ricardo Petrella (président de l’Université européenne de l’environnement), et une soirée au Club Soda avec les Loco Locass et Polémil Bazar.

Tout ce menu me semble fort alléchant. Le choix des activités a d’ailleurs été un véritable casse-tête pour moi !

D’ailleurs, si vous êtes intéressé, il est encore possible de s’inscrire, pensez-y.


Parmi les occupations qui me prennent plus de temps que prévu, il y a le fait d’avoir tous ces échanges d’étudiants en médecine à gérer pendant l’été. C’est très complexe, surtout avec un interlocuteur tel que l’UdeM qui est comme qui dirait en vacances…

À ce sujet, je suis donc aujourd’hui allée accueillir à l’aéroport l’étudiante étrangère grecque qui dépend directement de moi pour que son séjour ici se passe bien, soit agréable et sans anicroche. Tout s’est bien passé pour elle ; je déplore seulement qu’elle va manquer une grande partie des JO dans son pays. Enfin, au moins, elle n’a pas manqué la victoire de l’Euro 2004 ! ;)

Human liberation will begin when we understand that our evolution and fulfilment are contingent on the recognition of animal rights and on a compassionate and responsible stewardship of nature. (Dr Michael W.Fox)

… You have to love animals for what they are or leave them alone. The best thing you can do for if you love them is leave them alone and see that other people do too. (Pat Derby)

All that is necessary for the triumph of evil is for good men to do nothing. (Edmund Burke)