• Sortie de Spip-Agora [via hemisphair. Bizarrement je n’étais pas du tout au courant de l’existence de ce projet. Il s’agit d’une version de [Spip->http://www.spip.net/) développée par le gouvernement français et Open Source/GPL. L’objectif est une meilleure modularisation, avec entre autres, une couche d’abstraction pour supporter plusieurs types de bases de données.

Le principe est très intéressant d’autant qu’il concrétise la volonté du gouvernement d’aller vers l’Open Source et la standardisation et de faire profiter le grand public des frais de développement supportés pour des projets internes.

Cependant on peut se poser la question de l’avenir de Spip/Agora. Si le site officiel d’Agora écarte d’office le risque de voir un fork, il n’en va pas de même du coté de Spip qui ne donne pas de signe hormis quelques retours plutôt négatifs sur les forums.

Enfin, d’après des tests menés par Olivier, Agora est assez loin de ce qu’on en espère. Il respecte moins standard que le Spip original (Il me semblait bien que depuis la 1.7, Spip était plus standard. Je vais vérifier ça lors de mon prochain squelette Spip puisque l’actuel ne valide pas du tout, par ma faute :p) et montre des performances 10 à 20 fois plus mauvaises avec un espace d’installation nécessaire deux fois plus important.

L’initiative demeure toutefois intéressante, ce n’est qu’un début, et est porteur d’espoir. J’espère seulement que nous verrons plus une collaboration constructrice qu’un fork.

• WorldChanging rapport l’existence d’un site internet sur la piètre efficacité des transfo électriques alternatif vers continu. Les coûts estimés par ce manque d’efficacité sont de 3G$ en plus de l’émission de 24Mt de CO2 par an. Seul manquement sur le site : un guide d’achat (ne serait-ce que des marques portant plus attention à cet aspect) ! En plus de l’aspect gain environnemental et financier, des transfo, de PC par exemple, plus efficaces éviteraient un horrible dégagement de chaleur dont on se passerait bien en période d’été.

• Dans l’objectif de création d’une entreprise, je me suis trouvé un petit nom d’entreprise et designé un logo dont je ne suis pas mécontent du tout. Mais hier, en regardant une émission d’info je suis tombé sur un nouveau modèle d’ordinateur qui a vaguement le même nom et le même logo. Je suis vraiment dégouté. En y regardant de plus près, ce n’est peut-être pas une marque déposée, mais bon j’ai pas trop envie qu’une multinationale me tombe sur le dos pour une histoire de logo et de nom.

• Petit tour à vélo aujourd’hui avec l’aaasssscension du Mont-Royal. C’est pas si difficile que ça finalement, même en roulant à un bon rythme. Par endroit, on se croirait vraiment en pleine forêt, loin de toute grand ville. L’achalandage était assez élevé pour un début d’après-midi de jeudi. Surement que les Montréalais voulaient profiter du beau temps. Le truc con, c’est que mon frein arrière a laché pendant la descente. Pas Glop. Mais bon, j’ai survécu, faut maintenant que je m’occuper de ça parce que c’est moyen quand même !

Je suis en train de passer les différentes étapes pour apparaître sur le registre de donneurs de cellules souches. Ben oui, à défaut de pouvoir donner du sang régulièrement…

De quoi s’agit-il exactement ?

Quand une personne souffre d’une maladie comme la leucémie, ses cellules souches (celles qui sont à l’origine de toutes les cellules sanguines, qui nous protègent contre les infections, les hémorragies et qui transportent l’oxygène) ne fonctionnent plus bien et c’est très grave. Parfois, seule une greffe peut sauver ces malades. Le problème, c’est qu’il est très difficile de trouver quelqu’un de suffisamment compatible pour éviter le rejet de la greffe. Les médecins commencent par regarder dans la famille au premier degré, mais les chances de compatiblité ne sont là que de 25%.

Alors après, il ne reste plus qu’à regarder sur le registre de donneurs, d’abord local, puis national, voire international, pour voir s’il n’y aurait pas quelqu’un quelque part de compatible avec le malade (et l’origine ethnique ne joue pas ici !).

Moi, ce que je vais faire, c’est donner mon sang (et mon autorisation) pour qu’Héma-Québec l’analyse et archive ses “caractéristiques” (à partir desquelles on pourrait éventuellement me trouver compatible avec un malade). Et puis, si un jour un malade en a besoin, on me contactera pour savoir si j’accepte toujours d’être donneur. Ça peut arriver bientôt, dans longtemps, ou même jamais.

Le prélèvement de moelle osseuse se ferait alors sous anesthésie, de façon indolore. Le prélèvement ne menace pas la santé du donneur, car ces cellules se renouvellent ensuite en quelques semaines.

Attention, il ne faut pas confondre la moelle épinière, entourée par la colonne vertébrale et qui transporte les messages du cerveau au reste du corps (et vice versa) par les nerfs, avec la moelle osseuse, contenue au milieu de certains os (chez l’adulte, surtout le sternum et le bassin) et qui sert à produire les cellules sanguines.

À vous de voir si ça pourrait correspondre à vos valeurs aussi, d’être éventuellement donneur de moelle…

Doubt yourself, and you doubt everything you see. Judge yourself and you see judges everywhere. But if you listen to the sound of your own voice, you can rise above doubt and judgement, and you can see forever. (Nancy Kerrigan)

I hate the idea of causes, and if I had to choose between betraying my country, and betraying my friend, I hope I should have the guts to betray my country. (E.M. Forster)

We forfeit 3/4 of our lives to be like other people. (Arthur Shopenhauer)

Ça pousse décidément excessivement vite !

Oui, une petite question vite fait. Y a 2-3 semaines, je suis allé aux US. N’étant pas Canadien, j’ai du payer une dispense de visa de 6$. Ils m’ont donc foutu un bout de papier vert dans mon passeport et la douanière nous a baragouiné un truc sur le sujet, mais j’écoutais pas (oui, je sais, c’est pas malin).

De ce que j’ai capté au vol quand je me suis décidé à écouter, c’est qu’il est important de “rapporter” le bout de papier vert avant la fin de sa période de validité (en septembre), faute de quoi ils risquent de croire que je ne suis jamais sorti et je risque un vol direct pour Guantanamo la prochaine fois que j’irai là-bas.

Y a-t-il donc une personne dans la salle pour me dire ce que je dois faire de mon bout de papier vert ?