Comme je le disais dans mon message précédent, il semble que Google ai attribué plus d’importance à notre modeste blog au point que nous arrivons 2ème pour la recherche “Abonnement Bell Canada”, suivant de peu un article sans intérêt de la maison mère, le conglomérat BCE.

En tant normal, je me dirais que c’est pas pertinent comme réponse et que par conséquent l’article pointé mériterait peut-être d’être déréférencé. Seulement voilà, si on l’a mis public, c’est bien pour faire chier Bell, du coup nous sommes très content qu’il sorte aussi haut.

Oui, je sais, c’est mal, mais je suppose que s’ils avait un site bien fait et qu’ils pensaient à leurs clients, une de leur page tomberait avec pertinence au premier rang… mais tel n’est pas le cas. Nan parce que crottoche à la fin “Abonnement Bell Canada” (Oui oui, j’essaie bel et bien d’augmenter le Google ranking de mon site pour cette recherche ;)) c’est pas comme si je cherchais “Tarte à la crème de Bell Canada”, c’est tout de même une recherche qui a du sens !

Pourquoi tant de haine ? Parce que je n’aime pas leur situation de plus ou moins monopole dont ils abusent avec joie. Surtout parce que j’en ai marre qu’ils appellent en permanence. Ils appellent chez moi, quand je bossais dans un organisme et que je répondais à l’accueil à l’occasion, ils faisaient partie de ceux qui appelaient le plus, une vraie plaie.

À cet égard, j’ai décidé de boycotter Bell et de ne même pas envisager utiliser leur service quelqu’il soit (téléphone, cell ou Internet). Ils voulaient me racoller, ils m’ont perdu pour un bout de temps. Je vous invite à faire de même contre Bell et tous les fatigants qui nous persécutent au téléphone.

En plus, Bell, ils rêvent en couleur ! Dans un article du quotidien Le Devoir, je lisais récemment qu’ils voulaients des “maisons ultrabranchées” d’ici trois à cinq ans.

On va relier le frigo à l’aspirateur pour qu’ils causent ensemble en Wifi (qu’auraient-ils à se dire d’ailleurs ?), le tout géré, on peut le parier, par du Windows. Vive la sécurité ! Moi je vous préviens tout de suite, je ne prends pas ! J’aurais trop peur de voir mon congélateur s’en prendre à mon chat dans un accès démense provoqué par le premier worm venu. Puis de toutes manières, comme je l’ai dit, je les boycotte. Je ne vais pas filer la gestion de ma baraque à des gens qui ne sont pas foutu de respecter mon droit à la tranquillité.

Et pourtant, c’est pas faute d’être intéressé par la domotique, j’ai même fait un projet sur ce sujet en école d’ingé, super intéressant mais hors de prix comparativement à l’intérêt que peut y voir le consommateur moyen.

Le seul réel intérêt actuel de la domotique, c’est-à-dire là où le péquin moyen financière à l’aise va accepter de mettre un peu d’argent, c’est pour la sécurité : des systèmes reliés à une centrale de surveillance, des alarmes d’incendies, etc. Du point de vue environnemental et confort, la gestion optimisée des ressources peut également être intéressante (mais pour des apparts comme le mien, il faudrait d’abord penser à les isoler correctement…)

Tant qu’à rêver, les gros des télécom comme Bell (surtout avec sa couverture totale) devraient mettre en place des réseaux locaux d’échange. Si les nouvelles technologies ont permis de se faire des amis à l’autre bout de la Terre, je suis persuadé que cela pourrait également avoir des tonnes d’avantages à l’échelle d’un quartier : vie communautaire, échange de services, conseils, etc. Pour que de telles initiatives soient viables, il faut un gros fournisseur derrière, avec le moyen d’annoncer. Ça pourrait être un moyen d’induire encore plus, dans les quartiers en cours de rénovation, l’intérêt pour la domotique.

En attendant, on va les laisser rêver en couleur sur la domotique et emmerder le monde en nous appelant pendant l’heures du souper.

Visiblement c’est la tendance de d’afficher ses stats, je vais donc le faire, d’autant plus que je voulais justement en parler ces derniers jours.

Comme vous pouvez le remarquer sur le premier graphe, notre fréquentation a fait un bond assez notable depuis une semaine. Ceci correspond à l’abandon du style “saucisse” au profit de notre ancien thème. Cependant je pense que c’est surtout Google qui est en cause. En effet, les entrées par Google sont passées de quasiment rien à 25/30 par jour.

À ce sujet, je suis on ne peut plus satisfait de mon choix de bloquer le référencement pour certains articles (en fait la majorité) et la page d’accueil. Ça augmente de beaucoup la pertinence des gens qui tombent chez nous par des recherches, c’est plus intéressant pour eux, c’est de la bande passante en moins pour nous. Je peux dire quasiment quelle est la page pointée pour chaque recherche et globalement ça colle assez bien… du moins je subodore que la page trouvée va correspondre à ce qui est recherché. Je suppose que quelques mois après le déménagement, Google a fini par réindexer au complet le site, toutefois je m’étonne de l’amplitude de cette augmentation.

On peut voir sur le second graphique l’effet qu’a eu le choix de bloquer l’indexation en février. Depuis ça remonte tranquillement. Je pense qu’on peut tabler sur une cinquantaine de lecteurs réguliers mais c’est tout de même super difficile à jauger.

Sinon, globalement, on peut considérer que la fréquentation globale du domaine mon-ile.net est presque 3 fois plus élevée puisque nos sites sur le Canada et sur le Chaos attirent à peu près autant de visiteurs (bien que bizarrement ils sortent moins bien sur Google ces derniers temps, je ne comprends pas très bien pourquoi) plus mes squelettes Spip et autres.

Hier un nouveau Yulblog après une conférence de création d’entreprise. En fait nous ne sommes pas resté très longtemps, j’étais fatigué et je voulais me doucher avant de me coucher puisque ça faisait bien cinq jour que je n’avais pas vu du savon de près.

En fait, Yulblog, c’est trop fréquent et pas assez fréquent. Trop fréquent parce qu’un mois, c’est rapide et on a vite fait de passer de l’un à l’autre. D’un autre coté j’aimerais connaître plus de monde, voir ceux que je commence à connaître un peu plus souvent. En fait hier j’aurais du rester plus longtemps aussi !

La conférence que j’ai eu juste avant était vraiment passionnante. Les conférenciers sont infiniment plus intéressant et mieux structurés que le prof régulier. Celui-ci était un ancien colonel de l’armée canadienne. Ça faisait 20 ans qu’il était à la retraite et après un MBA il s’est lancé dans le conseil stratégique et le coaching avec visiblement beaucoup de succès. Il avait une patate impressionnante et malgré le fait qu’il ramenait tout au fric (je pense qu’il faisait ça pour titiller notre instinct d’entreeeeuuupreneur), il avait une vision des choses assez intéressante.

Traitant de la segmentation de marché selon les tranches d’âge, il nous a un peu parlé des théories à ce sujet. Il nous a notamment dit que selon les études, une personne a acquis environ 85% de ses modes de pensée et d’action à 20 ans et qu’en suite on fonctionne toujours plus ou moins sur les même bases, sur le pilote automatique en quelque sorte. À moins d’une crise majeure, il est très difficile de changer ces modes de réflexion.

On est donc plus ou moins condamné à se supporter tel qu’on est jusqu’à la fin de jours, ce qui n’est pas toujours agréable. D’autant qu’il faut dire ce qui est, entre 13 et 20 ans, la période d’acquisition de ces reflexes, on est con et on a vite fait d’acquérir des stupidités. Personnellement je regrette beaucoup de ne pas m’être plus forcé quand j’étais jeune, parce que me forcer à faire des choses désagréable m’est très difficile actuellement étant donné qu’élève/étudiant, je n’arrivais même pas à travailler une demie-heure consécutive…

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con Georges Brassens, Le temps ne fait rien à l'affaire

Dans un autre ordre d’idée, je ne comprends pas que les partis politiques puissent se livrer à une telle pollution visuelle à l’occasion des élections.

On accroche des pancartes à tout ce que Montréal, et surement tout le Canada, possède de poteaux (et y en a beaucoup étant donné que le cablage électrique n’est pas enterré), on plante trois bouts de bois pour foutre des pancartes sur les pelouses publiques, c’est vraiment la jungle !!!

Ça y est, l’année scolaire est bel et bien terminée. Et normalement, aucune reprise d’examen en juin ne m’attend.

Depuis mardi soir, c’est un état de fébrilité littérale qui m’habitait, avec un vrai surplus d’énergie ! À tel point que j’ai complété mon examen de 3h d’hier en… 1h ! Je suis donc sortie la première de la salle d’examen. Je ne l’ai pas bâclé, je ne l’ai trouvé ni plus dur ni plus facile que d’habitude. Bon, il est vrai que je lis et j’écris déjà plutôt vite dans mon état normal, alors il ne faut pas se surprendre que ça se passe comme ça quand je suis survoltée !

Après quoi, je suis allée me balader rue Mont-Royal, où je me suis permis un petit plaisir : ma première vraie théière en porcelaine japonaise.

Voilà, tout ça pour dire que je suis plus que contente d’avoir fini ! Même si mon énergie m’a un peu quittée et que je souffre maintenant d’une légère apathie de début de vacances.

Enfin, ce ne sont pourtant pas de vraies vacances qui m’attendent, puisque dès lundi, j’entame mon emploi d’été au centre de recherche du CHUM, à l’hôpital Notre-Dame. Cet emploi étant par ailleurs crédité comme un de mes cours à option obligatoire, je pourrais presque me considérer comme une étudiante d’été. Chose certaine, dès le premier versement de ma bourse de la fondation R&D, je pense que je vais commander mon petit iBook !

Que vais-je faire de mes dix doigts et quelques neurones pendant les 3 prochains mois ? A priori surtout du travail de technicienne de laboratoire, en biologie moléculaire. En particulier, j’ai cru comprendre que j’aurais à maîtriser la technique ELISA. J’aurai aussi, à la fin, toute une partie d’analyse statistique à réaliser ainsi qu’un rapport complet à produire, voire un article (mais je ne me fais pas d’illusions). Et enfin, en janvier prochain, la participation à un congrès, encore.

Les différences entre ce projet et celui de l’été dernier sont multiples. Certes, on parle toujours de recherche fondamentale, mais à part ça, ça n’a rien à voir…

L’an dernier, je cherchais à voir le rôle de la neurotensine sur les neurones dopaminergiques d’une certaine région du cerveau (le mésencéphale) chez le rat (comparaison entre deux souches en fait). Ceci avait pour but “ultime” d’améliorer notre compréhension des circuits de récompense du cerveau. La seule application clinique que je pouvais imaginer, à très long terme, serait une aide aux personnes souffrant de dépendance aux drogues. On dira ce qu’on voudra, mais ce n’est pas très motivant, malgré mon intérêt certain et indéniable pour la psychiatrie et la neuro ! Certes, le projet était impressionnant pour épater la galerie (je faisais de la neurochirurgie tous les jours et de l’électrophysiologie), mais c’était surtout stressant (la chirurgie), triste (le sacrifice d’animaux innocents) et gore (la façon de réaliser le sacrifice, par exsanguination directement par le coeur puis en guillotinant et prélevant le cerveau).

Cette fois-ci, je cherche à déterminer le rôle de l’hyperprolactinémie (un trouble endocrinien) sur les différents facteurs de risque cardiovasculaire (principalement l’athérosclérose). Les techniques employées sont plus banales et répandues, mais assurément moins stressantes et plus rapides à maîtriser. Je suis déjà prévenue que souvent, après des jours et des jours de manipulations, on se rend compte que le résultat est un échec et qu’il faut tout recommencer ! L’objectif est plus clinique, plus palpable, plus “important”, et donc plus motivant pour moi, qui suis par ailleurs également intéressée par l’endocrino. Il y aura aussi des aspects d’immunologie - un autre domaine qui m’attire beaucoup. Le labo, ainsi que ma directrice de recherche, sont plutôt humbles et non pas portés sur la compétiton comme c’était le cas l’an dernier (où l’ambiance de l’équipe était plus que pourrie, il faut dire ce qui est). Alors je m’attends à une ambiance accueillante, aidante et chaleureuse.

J’ai bien eu, tout compte fait, une - et une seule - proposition pour un stage en région. Mais c’était pour la ville de Témiscaming ; passer l’été en Abitibi, loin d’Hoedic, ne me branchait pas plus que ça. Et je suis mieux payée en restant ici, alors…

Finalement, il ne devrait pas être trop mal cet été !

Happiness is as a butterfly which, when pursued, is always beyond our grasp, but which if you will sit down quietly, may alight upon you. (Nathaniel Hawthorne)

Teachers open the door… You enter by yourself.

A ship in port is safe, but that is not what ships are for. Sail out to sea and do new things. (Admiral Grace Hopper)