Success is not measured by the position one has reached in life, rather by the obstacles overcome while trying to succeed. (Booker T. Washington)

What we see depends mainly on what we look for. (John Lubbock)

A fanatic is one who can’t change his mind and won’t change the subject. (Winston Churchill)

Dernièrement j’en avais un peu marre de Battlefield Desert Combat et avais envie d’un jeu de tuture. Le summum en la matière à mes yeux reste Need For Speed 4 dans lequel j’arrivais à faire un salto vrillé avec une Mercedes SLK.

Faute de NFS 4 sur les réseaux de téléchargement P2P, je me suis rabattu sur la dernière version de la même série à savoir Need For Speed Underground.

Quelle mauvaise surprise ! D’un jeu course, c’est passé à jeu de beauf où le but est kiter sa voiture autant que possible. En plus les voitures ne subissent pas d’atteintes, on ne peut pas non plus écraser qui que ce soit.

Mais bon, à défaut c’est tout de même un jeu de voiture, c’est ce que je voulais, et Ô joie ! la Peugeot 206 fait partie des choix d’autos, ce qui me permet de m’amuser avec une voiture qui m’est familière.

Je vous présente donc titine entièrement montée par mes soins.

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Ma 206 jackie

J’en suis très fier, j’hésite même à en importer une vraie de France pour faire mon roi dans les rues montréalaises !

Preuve qu’une certaine partie du développement du monde occidental s’est rendu au Québec, on y trouve même des baby-foot ! (Bien que le québécois moyen ne sache même pas que Monaco vient de perdre en final de coupe d’Europe !)

Bon, bien entendu c’est un object de luxe qu’on importe d’Italie et qu’on ne trouve seulement que dans le sous-sol des mieux lottis vivant Outremont, mais preuve est que rien n’est perdu pour le Québec.

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Le baby-foot québécois

J’ai tout de même du mal à croire qu’il s’agisse d’un vrai baby italien : aussi bien le terrain que la balle et les pieds des joueurs étaient trop glissant, rendant tout controle impossible. De plus, les “pieds” ne sont pas obliques mais verticaux, rendant là encore difficile toute manoeuvre tactique, feinte ou drible.

Bref, je suspecte qu’il s’agisse d’un baby designé pour ces bucherons à chemise à carreaux que sont les Québécois où il n’y a aucun jeu de finesse et où le but consiste à frapper la balle sans controle le plus fort possible.

Étant donné que j’ai moi-même toujours été considéré comme un mule au baby, ma foi je me suis retrouvé dans mon élément (en fait j’étais d’assez loin le plus violent dans mes tirs… et pas le plus efficace pour autant ;)

Sinon, c’était très sympa comme soirée, des gens très agréables. À la réflexion j’aurais du faire cardio. Ben à défaut je vais forcer Ebb à le faire. Nan parce que c’est bien sympa ses trips en Afrique là, mais c’est pas avec ça qu’on va se payer une baraque sur trois niveaux dans Outrement !

Nan mais c’est vrai quoi.

Ebb et moi avons eu le plaisir de déjeuner (ou diner, comme vous voulez) avec le Capitaine avant qu’il ne prenne l’avion pour retourner dans son lointain pays, en France, je crois… enfin dans ce coin là.

Ce fut bien agréable bien qu’un peu court. Mais bon. À l’heure actuelle il doit être de retour à Paris faisant bientôt face aux joies du décalage horaire.

Lors de notre discussion, il m’a également confirmé que j’avais dans la blogosphère québécoise une sale réputation de Maudit Français chialeux qui critique toujours le Québec (du moins pour les gens qui m’ont déjà lu). C’est quand même terrible ça. Je ne critique pas si souvent le Québec il me semble. Puis c’est pas méchant, ce que je dis… qui aime bien chatie bien.

Puis j’ai essayé d’arrêter de critiquer mais j’y arrive pas !! bouhouhooouuu, c’est plus fort que moi, c’est ça qui ressort :(

Faut-il en conclure que je suis irrémédiablement un Maudit Français ? Une choses est certaine, je ne me suis jamais fait traiter de Maudit Français dans la vraie vie (sauf une fois, la première fois que je suis venu ici, c’était pas des branleurs en puissance qui se ridiculisaient à essayer d’imiter l’accent marseillais). Tout n’est donc peut-être pas perdu.

En tous cas, mes amis n’ayez pas peur je ne suis pas méchant, je ne mord pas, les gens qui m’ont rencontré peuvent en témoigner. J’ai juste une légère, très légère, tendance bougon ;) D’ailleurs j’ai suivi le conseil de ceux qui m’avaient demandé de ne pas dire de mal du Québec devant Laurent pour ne pas le rebuter à venir d’installer. Je lui ai même vanté les bien-faits de l’été ici, la beauté du Québec, l’accueil chaleureux de ses habitants et écureuils, etc. Nan je déconne, mais je ne pense pas avoir dit trop de mal non plus.

**Note **: Rah, zut, j’aurais voulu prendre une photo de l’appart ou du chinois sur Saint-Laurent où nous avons mangé mais j’ai tout oublié, dommage.

Alors que le 30 juin, date du transfert de pouvoir aux irakiens, s’approche petit à petit, les chances de voir l’Irak se stabiliser semblent diminuer. Comme souvent, le pays occupant donne l’impression d’avoir constitué un gouvernement fantoche dont la reconnaissance auprès de la population sera limité.

D’ores et déjà, le retrait de la cohalition de Falloujah se traduit par la prise du pouvoir par les extrêmistes islamistes. En sera-t-il de même à la grandeur du pays ? Difficile à prédire, mais il n’est pas impensable de voir une telle situation de reproduire dans d’autres villes.

Cette guerre a réussi le tour de force de faire se réaliser ce qu’elle était supposée empêcher à savoir permettre aux extrêmistes et possiblement à des réseaux proches d’Al-Qaida d’entrer sur la scène irakienne.

Sans entrer dans le raisonnement “on l’avait dit”, on peut difficilement contester qu’il se passe actuellement ce que craignaient les anti-guerre.

Et la défense consistant à dire “on ne pouvait pas prévoir que ça allait se passer ainsi” comme on l’entend en ce moment de la part des gouvernements membres de la cohalition ne tient pas du tout.

Allez, supposons qu’on applique la méthode “business plan” à l’entrée en guerre et aux suites. La méthode de base veut qu’on réalise 3 prévisions : une normale, une bonne et une mauvaise, et notre plan doit tenir la route dans les trois cas.

Le cas mauvais devait prévoir les événements actuels car ils étaient vraisemblables et les autorités auraient donc du être prêtes à réagir immédiatement et ne pas sombrer dans une guerre civile. Au contraire, le gouvernement américain donne l’impression de n’avoir absolument rien prévu et se contente d’essayer de maintenir le puzzle entier en espérant que la tempête passe d’ici les élections.

La question qui reste est toujours la même : pourquoi l’avoir fait ? Pourquoi être allé en guerre ? Non seulement les raisons initialement invoquées sont fausses, mais tout tend à prouver aujourd’hui que personne n’y a vraiment cru en haut lieu. Alors que reste-t-il ? Le pétrole ? Pourquoi pas un détournement de l’attention par rapport à l’économie en difficulté à l’approche des élections ? Ou même un moyen artificiel de faire repartir l’économie avec les contrats de recontruction et d’exploitation du pétrole ? En France on fait des autoroutes et des TGV pour relancer l’économie, pourquoi pas la guerre ?

S’agirait-il simplement d’un excès de confiance ? Avec des expériences comme le Vietnam et plus récemment la Somalie, il est étonnant d’avoir pris une telle attaque à la légère. Je reste vraiment dubitatif. Ma crainte est de se retrouver avec un nouvel Afghanistan ou une nouvelle Palestine, un nid à merde qui tienne pendant des décennies, un brasier attisant régulièrement le fanatisme islamiste, l’anti-américanisme et plus globalement une haine de l’occident.

Les USA ont utilisé les mêmes méthodes qu’Israël face aux Palestiniens, la violence, une violence qui ne provoque que plus violence en face. C’est ainsi qu’on amène des fanatiques à se trouver une vocation pour se faire sauter au milieu de l’ennemi.