Excellent : les carnets web du journal Le Devoir !

Encore deux longues semaines avant d’avoir enfin fini mon année scolaire. Tout le monde est en “vacances” depuis longtemps, et moi je commence à en avoir bien marre.

Je ne parlerai pas du déroulement des ECOS d’hier, de leur injustice et de leur très mauvaise représentation de ce que nous avons réellement appris au cours de la session… (On fait toujours systématiquement et sans se poser de question des examens physiques complets pendant une heure sur chaque patient, la session durant, et là, pouf, l’examen final consiste à se faire minuter comme des sprinters en 10 minutes pour tout faire de façon ultra ciblée et spécifique…) Sans compter le manque d’entraînement des faux patients et des évaluateurs. Des symptômes cérébelleux mimés ou pas mimés, ça n’indique pas la même chose du tout au futur médecin en devenir (et en examen final) ; en fait, ça change tout !

Certes, l’objectif est sûrement que ça se rapproche de la tâche d’un médecin confirmé et chevronné. Sauf que c’est quand même très artificiel. Et qu’on n’est qu’en première année ; on a bien le temps d’apprendre à mieux cibler notre raisonnement et nos gestes cliniques, comme d’apprendre à gérer des symptômes aussi vagues que celui de “céphalée”, et d’apprendre à aller vite… Une étape à la fois !

À vouloir trop uniformiser et imposer rigoureusement les mêmes épreuves, on induit des disparités et des injustices bien plus grandes.

Chers futurs patients, notez bien également que l’on nous apprend déjà à vous cleaner en 10 minutes, coup de sifflet à l’appui !

Quant à moi, j’en suis ressortie avec l’impression de bien mal maîtriser mes habiletés cliniques comparativement aux habiletés communicationnelles. Encore une épreuve qui n’évalue pas, ou si mal, ce qu’on sait pourtant bien faire.


Je vais être Officier Local d’Échange par interim pour l’IFMSA (l’International Federation of Medical Students’ Associations) cet été. Je vais aussi être “personne contact” pour un étudiant en médecine étranger qui sera en stage d’externat à Montréal. Je me suis dit qu’à défaut de voyager dans les prochains mois, j’allais tout de même pouvoir m’ouvrir à une autre culture, et sûrement pratiquer mon anglais !

Avec un peu de chance, le poste d’Officiel Local d’Échange (OLÉ) m’incombera ensuite pour toute l’année, ce qui, par ricochet, augmenterait mes chances de pouvoir aller faire un stage à l’étranger moi-même ! (Devinez où je veux aller…)

Parlant de projets et de médecine, mes démarches pour l’Afrique avancent, se précisent et sont très stimulantes, même si elles se font encore sans prise de contact ni demande officielle (trop tôt). Je devrais pouvoir m’y mettre réellement à partir du mois d’août. En attendant, je trouve des sites d’ONG et d’associations, médicales ou non, qui pourront m’aider à trouver le stage idéal, voire m’aider dans le financement ! Sans compter les documents de conseils divers et variés que j’ai dénichés.

Faudrait vraiment que je trouve du temps pour discuter du Gabon (j’ai peut-être une piste là-bas !) avec Leeloolène ; malheureusement, elle est débordée ces temps-ci.


Mon p’tit frère s’est inscrit au cégep à distance pour la session été-automne. Il commence en juin. Évidemment, c’est une bonne chose que de se remettre un peu aux études (seulement deux cours tout de même), pour ne pas oublier ce que c’est, comment faire, ni la valeur de l’effort, tout ça. Parce que plus ça fait longtemps qu’on a décroché, plus la reprise est difficile [sagesse populaire]. Alors, c’est déjà ça…

N’empêche, c’est une demi-victoire seulement. Je trouve que le choix d’une formation à distance démontre bien l’absence de toute amélioration du côté de son évitement chronique et généralisé. Il ne recommence toujours pas du tout à vivre. Il persiste à éviter toute situation où il doit parler. Impossible de louer une vidéocassette ou un jeu vidéo seul : ils lui demandent son nom et/ou son numéro de téléphone. Impossible de retourner au cégep : il y a parfois des oraux. Et impossible de choisir le cours d’anglais à distance : il comprend un oral.

Sans compter qu’il n’a même pas commencé, avec sa psy, un embryon de démarche d’orientation (les cours choisis pour le moment sont le français et l’éducation physique, qui sont communs à tous les programmes et donc exempts de réflexion ou de choix). J’espère qu’il ne laissera pas encore passer la prochaine date limite de demande d’admission au cégep, le 1er novembre prochain, à toujours repousser.

On progresse. Un (petit) pas à la fois, à son rythme, avec beaucoup d’hésitations et de peur. Mais on progresse quand même…


J’ai mis à jour ICQ, qui fonctionnait très mal dernièrement… Se peut-il qu’ils fassent en sorte que le service se mette à déconner complètement quand ils ont décidé qu’on devrait se mettre à jour ? On verra bien si je vois une différence maintenant…

J’ai aussi changé mon lecteur de fils RSS, de FeedReader (qui n’arrivait pas à lire de nombreux fils et qui plantait tout le temps), au profit de RssReader. A priori, que du bon dans cette migration. Je vous le conseille aussi, et il est gratuit.

Et pendant ce temps, Hoedic fait des choses bien plus compliquées avec Fedora…!

Plato was a bore. (Friedrich Nietzsche)

Nietzsche was stupid and abnormal. (Leo Tolstoy)

Wagner’s music is better than it sounds. (Mark Twain)

J’avais lu quelque chose en ce sens, je viens de le vérifier dans une pub TV, la brasserie Labatt, dont la bière étoile est la Bleue, a lancé un parti politique pour les toutes prochaines élections fédérales canadiennes.

Les intentions ne sont pas cachées : faire un bon gros coup de pub. Comme si le processus démocratique au Canada n’était pas une gigantesque bouffonnerie alors qu’à l’instar de la France, un voleur fini va être élu haut la main en plein scandale financier faute de concurrence valable.

Sous le slogan “Faut que ça change” (D’ailleurs c’Est assez rigolo car sur leur pub ils annoncent partibleue.com, mais cette URL semble ne pas leur appartenir… Ou en tous cas, c’est pas très vendeur !), la tête d’affiche de ce parti stupide ne semble même pas décidé à faire semblant puisqu’il vise seulement à faire rire, à ce que ce soit le fun… lamentable. Encore, un parti de ce genre, admettons, faut espérer que ça ne va pas se généraliser. Je vois bien un parti Budweiser, Molson et pourquoi pas Heinekein pour les élections suivantes.

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Jonathan Bleue

Cependant, ce coup de pub qui va mobiliser plusieurs millions ne devrait pas se solder par la possibilité de voter réellement pour ce parti bidon puisqu’il n’est pas inscrit auprès d’Élection Canada dont la liste actuelle contient seulement 9 partis enregistrés.

Or selon les réglements officiels, il faut présenter une liste de 100 membres et 50 candidats soutenus 60 jours avant les élections qui auront vraisemblablement lieu d’ici fin juin donc dans moins de 60 jours. Au moins, ils n’auront pas poussé le ridicule jusqu’au bout.

À ce propos, je m’étonne de la relative facilité pour monter un parti : 100 membres et 50 candidats c’est pas la mort, pourtant le nombre de parti demeure assez faible. Ça intéresse si peu le monde que ça ou personne n’ose se présenter face au Parti Libéral tellement ils sont gros ?

Autre élément qui m’étonne fort et participe largement à la bouffonnerie que représentent ces élections fédérales : on ne connait pas encore la date précise de élection. C’est l’actuel Premier Ministre intérimaire qui décide, au dernier moment, de la date exacte, en fonction de sa cote de popularité. Étant donné qu’il est dans le trou à cause d’un scandale financier, ben il fait semblant de ne pas se décider pour la date, repoussant autant que possible, espérant ainsi voir l’orage passer.

Franchement, ça tend au pathétique et finalement Labatt et son Parti Bleue ne sont peut-être pas plus ridicule que les vrais partis !

*[…]

Prêts pas prêts la charrue Charest, acharnée, charcute en charpie la charpente de la maison qu’on a mis 40 ans à bâtir.

Oh, c’pas toi qui a milité pour Amir Khadir.
Maintenant la table est mise pour 4 ans à pâtir, à pâlir à vue d’œil, ahuris à la vue, d’la bande d’abrutis qui bradent à bride abattue, qui vendent à rabais, par la bande, c’qu’y a pas de prix, une fois l’mandat fini, le pays ressemble à un abatis.

[…]

Et pour couper court au courroux populaire, Patapouf étouffe la foule et légifère, en tombeau ouvert, pis tout sourire, il sert la soupe populaire.

[…]

Y’a pas de place, on peut pas faire la piastre.
Contre-performances pour la SGF, pour les CPE «ou les SDF»

Un impôt sur la quête? Tiens, ça serait pas bête!

Ça dirige le Québec comme une PME,
Comme un pimp, ses putes pour qu’elles alignent les P-I-P-E-S’ti,
Ça se sait ça s’connaît, la clef du succès pour le 24 Sussex, c’est d’assexuer le Québec,
Quel beau sujet pour Jean-Claude Labrecque car « À hauteur de gnome » « Hauteur de braguette »
Sucer debout, c’est ça se tenir drette.

[…]

On est loin d’être maître chez nous,
Maintenant comme jamais, il y a un traître chez nous.
Ça s’entend quand il parle comme un derrière de boîte de céréales.
Si tu penses me faire taire, tu perds ton temps, j’suis intarissable.

[…]*

Elle est excellente non ? Pour l’entendre, vous pouvez la downloader sur Internet librement.

Il faut avoir du front tout le tour de la tête pour faire une chanson comme ça.

Pardonnez-moi, je me détends, c’est mon ECOS demain…