Voilà, il est enfin prêt, ce blog tant attendu : celui de Pingrouin/Petit Potam, un ami de longue date et aussi l’élu du coeur de Leeloolène.

Il vient de commencer, il est tout neuf et tout beau. Alors allez y jeter un petit coup d’oeil, ça vaut le détour ! En plus, il utilise SPIP aussi ;)

The human animal differs from the lesser primates in his passion for lists of “Ten Best”. (H. Allen Smith)

People who have what they want are very fond of telling people who haven’t what they want that they don’t want it. (Ogden Nash)

Injustice anywhere is a threat to justice everywhere. (Martin Luther King, Jr.)

Dernière nouvelle : un américain aurait été décapité par les membres d’un groupuscule lié à Al-Qaeda soi-disant en reprisaille aux sévices contre les irakiens. C’est malheureux, c’est la loi du Talion qui est de retour.

Je ne reviendrai pas sur le fond de tout ça, c’est assez horrible ; on l’entend et le voit suffisamment en une journée pour ne pas en rajouter. Et c’est de cette façon qu’on le voit qui me chagrine.

Était-il vraiment utile de laisser les visages des soldats américains (assez stupides pour se prendre en photo) quand les clichés ont été diffusés ? Était-ce nécessaire de donner leur nom ? C’est certain que c’est nettement mieux quand on peut personnaliser le mal. C’est aussi plus tragique quand on connait le nom de la victime, qu’on voit clairement ses traits, qu’on sait qu’elle avait une femme et trois enfants.

Est-ce que ça change la barbarie de la chose de connaître le nom ou la famille du bourreau ou de la victime ? Non !

Ce n’est pas uniquement valable pour ces histoires de sévices, c’est valable pour tout, de l’accident de voiture annoncé au journal local aux attrocités de guerre, qu’elles viennent d’un camp ou de l’autre.

Alors mesdames et messieurs les journalistes (car c’est tout de même de eux qu’il s’agit), épargnez-nous les visages et les noms, tout le monde y sera gagnant.

Nouvelle sortie à vélo, encore dans le coin du circuit de Formule 1, le but cette fois-ci était de faire quelques tours de circuit en roller, l’un des rares endroits qui me semble propice à cette activité à Montréal.

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Du monde assemblé autour d'un jongleur

Le retour s’est fait par le Vieux-Port, blindé de monde. Y a pas à dire, c’est vrai que Montréal est une ville très vivante et agréable à vivre. Tout le monde est dehors, la musique joue dans les ruelles, les ventes de garage commencent à droite à gauche et ça respire la joie !

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Une publicité près du canal Lachine

Faut dire que le temps était vraiment idéal, un ciel bleu pur, peu de brume, une température très agréable pour faire du sport juste… du vent, ce maudit vent de face. En fait, avec le Saint-Laurent, il est surement très rare de voir la pétole totale quand il y a du soleil.

Une cinquantaire de kilomètre, dont une quinzaine en roller, il ne m’en faut pas plus pour avoir mal aux cuisses maintenant !

Avec Hoedic, on se demande si on ne prendra pas un téléphone portable, bientôt.

Nous éliminons d’office de nos comparatifs et de notre magasinage la possibilité de faire affaire avec Bell Canada. Et je vais même vous dire pourquoi…

Il y a de cela presque deux ans, je louais mon premier appartement au Québec, puisque j’allais devenir étudiante à Montréal. Et qui dit appartement dit ligne téléphonique. C’est Bell qui a le monopole sur la boucle locale au Canada.

J’avais demandé à ma mère combien elle paye, dans le 450, pour sa ligne téléphonique sans aucun service coûteux supplémentaire. C’est un peu plus de 25 $. J’avais donc ce tarif en tête en appelant Bell.

Je dis à l’employé que je souhaite un abonnement avec une ligne de base, que je suis étudiante et que je ne veux aucun service supplémentaire. Il me répond que c’est parfait, ça fera 42 $/mois. Je lui demande, très surprise, ce que cela inclut. Il n’y avait pas moins de 4 services étoiles “inclus” dans ce tarif. Je fais alors part à l’employé au bout du fil du fait que je ne veux aucun service supplémentaire, seulement une ligne téléphonique de base. Il me dit que c’est là le service de base, que c’est comme ça que ça fonctionne, qu’on ne peut pas avoir moins de services comme ça.

Je lui réponds que je suis très surprise, parce que ma mère paye plutôt des frais autour de 25 $, sans services, et que je voudrais la même chose qu’elle, étant seulement étudiante sans revenus et sans besoins particuliers. Il me répond que c’est normal, que ça dépend où on habite, la ligne téléphonique à Montréal coûte ce prix-là, c’est comme ça maintenant.

Il essaie aussi de faire diversion, en me disant qu’il est gentil, qu’il me fait une faveur en ne me faisant pas payer plein de mois d’avance, vu que mon historique de crédit est vierge…

Moi, je ne connais pas trop ça, alors je me dis qu’il doit savoir mieux que moi comment ça marche.

Dépitée, je finis par accepter et raccrocher, non sans lui avoir fait comprendre à maintes reprises mon grand étonnement et ma contrariété devant le fait d’obtenir des services non désirés et un tarif bien plus élevé que prévu. Il ne peut pas y avoir eu de malentendu au sujet de ce que je désirais ou non.

Malgré tout, le doute subsistait dans mon esprit. En passant devant une boutique Bell dans un grand centre commercial, je décide de faire un crochet pour avoir un deuxième avis sur mon nouvel abonnement. Il ne faut pas plus de deux minutes à l’employée pour accéder à mon dossier, me dire qu’il y a effectivement un forfait multi-étoiles ajouté à mon compte, corriger l’affaire, et me donner un nouveau tarif avoisinnant bien les 25 $/mois. J’ai tenté de rappeler Bell par la suite, histoire de porter plainte, mais sans grand succès…

Alors j’étale ma mésaventure sur la place publique, à défaut.

Tout est bien qui finit bien. Sauf pour mon opinion de Bell Canada, qui est durablement altérée… Ils sont très effrontés et prêts à tout pour vous avoir, y compris des bassesses étonnantes. Fuyez.

À la première occasion, je pense que je ferai partie de ceux qui essaient d’avoir leur ligne téléphonique par câble ou ADSL, même…


Dans le même genre, les Tim Hortons aussi pratiquent des tarifs monstrueux et des techniques de vente douteuses. Quand on commande un trio chez eux (comprenant normalement un café de taille moyenne…), ils mettent d’office un grand café à la place tout en en chargeant le supplément. Et si on demande quelque chose de spécial, une petite modification (par exemple quand on n’aime pas le café…), ils se gardent bien de vous faire savoir que cela augmente le prix à chaque fois.

Il faut aimez les factures salées pour aller se sustenter là ! Parce que niveau rapport qualité/prix, ça craint…