The right word may be effective, but no word was ever as effective as a rightly timed pause. (Mark Twain)

Politicians are people who, when they see the light at the end of the tunnel, go out and buy more tunnel. (John Quinton)

Don’t let school interfere with your education. (Mark Twain)

Bon, on commence à être assez mal pris avec notre blogoliste… elle trop longue, puis elle s’allonge de plus en plus, c’est ingérable et ça commence à faire pas beau dans le design… je voudrais faire quelque chose pour changer ça, mais je ne vois pas trop comment m’y prendre… si quelqu’un a une idée.

Le soucis de l’affaire en l’occurrence, c’est que nous sommes deux, et que nous ne lisons pas forcément la même chose, donc ça fait une liste deux fois plus longue qu’elle ne serait sinon.

J’hésite à mettre la liste sur une autre page, je ne sais pas trop.

L’autre jour je suis allé voir une psychologue sur les conseils de Ebb qui me voyais m’enfoncer dans une certaine déprime, notamment avant mon départ pour la France.

Il faut bien le dire, j’ai été à peu près aussi déçu que quand j’en avais vu un quand mes parents se sont séparés avec pertes et fracas il y a bientôt dix ans. Je me rappelle qu’en cours de philo, mon prof nous avait bien expliqué la différence entre psychiatre, psychothérapeute et psychologue, le dernier semblant très intéressant car il était supposé permettre de se poser les bonnes questions et d’échanger avec une personne ayant un point de vue extérieur. À cette époque j’étais presque pour aller en voir un sans raison, juste par curiosité.

Ma première expérience était plus proche de la psychothérapie, à savoir que je parlais sans avoir de retour. C’est chiant, ça revient à dire à voix haute ce qu’on pense à longueur de journée.

Cette fois-ci, l’échange fut un peu plus constructif dans la mesure où j’avais un interlocuteur qui en plus avait visiblement pris le parti de me foutre des coups de pied au cul (surement la meilleure attitude à avoir face à moi en ce moment). Le soucis c’est qu’elle me disait aussi ce que je savais déjà.

Rendu à ce point, j’aurais presque préféré qu’elle me dise que je suis fou (même si ce n’est pas son rôle), ça aurait réglé l’affaire une bonne fois pour toute.

Je me suis fait dire, encore une fois, que j’ai l’air trop “sérieux”… ce qui est assez fort de sa part dans la mesure où elle m’a dit ça au bout de 15 minutes.

Et alors ? Qu’est-ce que ça fait que j’ai l’air trop sérieux ? Je vais mal travailler ? Il me semble qu’a priori, ça voudrait même dire l’inverse (et effectivement, une fois au boulot je suis sérieux et on me dérange difficilement).

D’autant que la plupart des postes auxquels je postule sont des trucs plutôt techniques (développeur, ingénieur voire consultant technique), je ne vais pas aller me lancer dans des postes de commercial (même si j’y pense parfois, mais ce ne serait pas de gaité de coeur). Bref, ma tendance à être froid et sérieux ne pose pas réellement problème, et j’ai jamais eu de soucis avec mes collègues, ça se passaient même plutôt bien.

Enfin bref, oui j’ai l’air trop sérieux, then what ? Faut-il que je me force à faire des sourires niais sans raison ou que je fasse des blagues que de toutes manières mon interlocuteur ne comprendra pas ?

Ce qui était un peu désespérant dans son affaire c’est qu’elle parlait de certaines de mes lacunes comme faisant partie de mon caractère et elle a dit à plusieurs reprises que ça ne se changeait pas (le fait d’être une personne de type évitant étant surement la plus grosse tare sociale dont on peut être affublé dans ce monde). Personnellement je crois toujours qu’en étant mis en contexte de manière régulière, ça pourrait changer parce que je suis capable de ne pas être évitant, il me faut juste une certaine habitude de condition pour m’y sentir à l’aise. D’ailleurs bien qu’étent du type évitant, je ne suis pas gêné en public ce qui me semble assez paradoxal, mais allez comprendre.

Il semblait assez peu vraisemblable que la machine de guerre s’arrête en chemin, la LEN est donc sur le point d’être adoptée. Certes, officiellement certains éléments mettant notamment en cause les hébergeurs ont été retiré ou allégé. Le texte a été adopté à l’assemblée nationale le 6 mai dernier et sera surement enterriné le 13 mai au Sénat.

Toutefois, les hébergeurs seront surement encore à la merci des réglements qui suivront ces lois ou de jurisprudences un peu tordues édictées par des juges souhaitant montrer un exemple quelconque.

À ce sujet, Ouvaton a écrit une lettre ouverte à Patrick Devedjian, ministre désormais en charge de ce dossier. Ouvaton a également convoqué une assemblée extraordinaire pour le 22 mai où sera votée la possible dissolution de la coopérative. Bon, personnellement je doute qu’ils en viennent à ce point puisque la majorité des coopérateurs ne veulent pas voir disparaître leur hébergeur (personnellement je vais essayer de filer mon vote à quelqu’un pour aller contre la dissolution… une fois que j’aurais lu les documents), mais il n’en reste pas moins que les administrateurs ne sont pas à l’aise. À suivre.


Petit ajout technique sur Ouvaton tant qu’à y être : après un assez gros plantage de la plateforme la semaine dernière, Ouvaton va lacher Linux comme système d’exploitation au profit de FreeBsd, une choix vraisemblablement plus solide.

D’ordinaire, je ne donne jamais d’argent aux itinérants, musiciens du métro et autres réclameurs.

Pour plusieurs raisons en fait. La première étant que je ne suis moi-même pas vraiment riche, étant étudiante. Je donnerai plus (à des causes choisies, sûrement) le jour où je gagnerai un salaire. En attendant, il faut commencer par voir à soi-même et à ceux que l’on aime. D’autant plus que la misère et les besoins d’autrui sont sans limite.

L’autre raison est sûrement le fait que je suis une grande “peureuse” (en plus d’être d’un naturel pressé), au sens où il n’est pas dans mes habitudes d’ouvrir mon sac et de sortir mon porte-monnaie dans un lieu public, une rue, un corridor. À plus forte raison si le demandeur m’effraie par son apparence ou sa façon d’être.

Mais depuis quelques semaines, je fais un croche-pied à mes principes quand je passe devant un certain violoniste de métro, et je lui donne régulièrement du petit change. La musique qu’il fait me ravit les tympans, même si je ne l’ai pas demandée, et je trouve qu’il mérite pleinement d’être encouragé pour son travail !

J’ai bien essayé, à deux reprises, de passer outre rapidement en l’ignorant ou en me contentant de lui sourire faiblement, comme avec tous les autres. Mais j’en ai ensuite éprouvé de vrais remords. Alors maintenant, je ne me gêne pas pour lui laisser un petit quelque chose, chaque fois que je le vois.

Heureusement qu’il n’oeuvre pas dans ma station de métro, je serais vite ruinée à ce rythme !