The typewriting machine, when played with expression, is no more annoying than the piano when played by a sister or near relation. (Oscar Wilde)

Whenever you find that you are on the side of the majority, it is time to reform. (Mark Twain)

I’m fed up to the ears with old men dreaming up wars for young men to die in. (George McGovern)

Les saint jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
"Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"

Georges Brassens joue assez fréquemment chez nous ces derniers jours et bien que ses chansons dépeignent une France qui n’est plus, il n’en reste pas moins que certains sujets d’actualité se retrouvent dans ses paroles.

C’est notamment le cas de la chanson dont sont tirés ces paroles, “Mourir pour des idées”. Comment ne pas reconnaître dans ces paroles un chef envoyant les siens au suicide mais sauvant coute que coute sa peau ou un “président de guerre” jetant ses boys en pature à une guerre civile mais ayant bien soigneusement évité son devoir militaire ?

Triste réalité, loin de disparaître.

“Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente”

Je regardais récemment une vidéo montrant les Cowboys Fringants, groupe québécois fétiche, en concert à l’Élysée Montmartre à Paris. (Quoi ? Vous êtes Parisien et vous n’y êtes pas allé ? Honte sur vous !)

Faut-il le préciser, les Cowboys font de la musique très québécoise, couleur locale, sur des airs dérivés de rigodons, sur des thèmes locaux. Et avec un gros accent. Aucun de leur CD n’est commercialisé en France.

Ça fait tout drôle, sur la vidéo. Les Français connaissent les paroles de leurs chansons par coeur !

Je suis certaine que les Cowboys bénissent les échanges de fichiers par Internet.

Personnellement, avant Internet, je ne connaissais pas tellement la musique. Je l’ai découverte grâce à Internet. Et ensuite j’ai acheté des CDs. Certes, je n’ai pas acheté les mauvaises découvertes - j’ai préféré les bonnes. Mais sans Internet, je n’aurais rien acheté du tout, alors…

A door is what a dog is perpetually on the wrong side of. (Ogden Nash)

Famous remarks are very seldom quoted correctly. (Simeon Strunsky)

We worry about what a child will be tomorrow, yet we forget that he is someone today. (Stacia Tauscher)

Aussi étonnant que celui puisse paraître, j’ai vraiment la sensation que l’un des éléments majeurs de mon manque de motivation actuel est… mon ordinateur.

Prenons hier par exemple. En milieu d’après-midi, j’ai enfourché mon vélo pour aller m’inscrire à une formation “d’entrepreneurship” (quel horrible mot). Hormis l’intérêt pour la chose, ce tour en vélo m’a fait le plus grand bien et, arrivant chez moi, j’étais motivé pour faire les plus grandes choses de la Terre (je ne sais plus quoi exactement, mais j’avais plein d’idées sur mon deux roues).

Arrivé chez moi, je m’installe devant mon écran et toute inspiration disparait… et finalement je joue à Battlefield pendant toute la soirée.

Idem, hier soir au lit, avant de m’endormir, j’avais pas mal d’idées en tête sur ce que je devrais faire. Ce matin, tout a disparu, je ne vois même pas ce que je pourrais faire d’utile quand j’aurai terminé ce message.

La solution consisterait donc, hormis sortir plus, ce que j’essaie déjà de faire, de ne pas allumer mon ordi dès que je me lève et essayer de travailler (ou plutot chercher un travail) et préparer mes tâches à faire sur papier et ensuite essayer de m’y tenir. Mais je ne suis pas du tout du genre à faire ça… alors c’est pas facile, du coup.

Puis malgré tout, l’ordinateur est un outil de travail, c’est par lui que j’envoie mes CV, c’est par lui que je reçois des offres (aussi peu intéressantes soient-elles dans leur ensemble). Faudrait bien que j’arrive à conserver ma motivation quand je suis au clavier !