Worry is interest paid on trouble before it comes due. (William Ralph Inge)
Lack of will power has caused more failure than lack of intelligence or ability. (Flower A. Newhouse)
We have forty million reasons for failure, but not a single excuse. (Rudyard Kipling)
Hier soir, deux rendez-vous, que du bloggueur d’ailleurs… décidément, on se reproche dangereusement de la situation du Capitaine. At first, un Yulblog du Samedi au Boudoir Café-bar, ensuite une rencontre organisé par les filles d’Ex-travaganza au Laïka. C’est bien parce qu’en plus de nous faire rencontrer du monde sympa, ça nous fait sortir et découvrir des café-bar… chose que nous ne connaissons qu’assez peu Ebb et moi, en fait.
J’aurais bien voulu durer un peu plus longtemps, mais le décalage horaire que je pensais avoir surmonté en une journée m’a rattrapé à 22h… ça s’est également soldé par un premier réveil à 4 heure du matin, je n’aime pas ça, en plus je me sens mou et la tête dans le cul au réveil. Grrr….
Après une deuxième semaine chargée, un long vol retardé par des problèmes informatiques à l’enregistrement, une alerte à la bombe et des problèmes sur la piste de décollage (c’est tellement bien Roissy), après une bonne grosse nuit de plus de 14 heures, je peux le dire, je suis de retour !
Que dire si ce n’est que ce séjour m’a fait le plus grand bien : revoir mes amis, ma famille, retrouver la vie parisienne l’espace de quelques jours en ce qu’elle présente de plus attrayante, sentir revenir en moi la motivation, bref revivre après m’être enfermé trop longtemps chez moi, sur moi.
Quant à comparer, comme on me l’a déjà demandé, les deux vies, parisienne et montréalaise, je ne m’y avancerai pas car si les deux sont proches dans l’absolu, quand on les connait de près elles me semblent si différentes et en tous points incomparables avec leurs spécificités propres. Je conserve tout de même une préférence pour Paris.
À défaut de comparatifs, quelques photos :
Je viens de recevoir (enfin, je ne l’ai pas sous les yeux, ma maman me l’a seulement lue au téléphone) une lettre du Ministère (français) des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité. (Oui, je n’ai pas peur, moi, d’écrire à des gens comme ça à la mi-janvier - mais voyez, on me répond mi-avril !).
Ainsi, il semblerait que la France soit en train de revoir sa politique concernant l’obtention du droit de pratique pour les médecins étrangers hors-UE. (En effet, il n’y a plus de problème intra-UE et un médecin européen peut visser sa plaque où bon lui semble sans rendre de comptes à qui que ce soit…) Les nouvelles démarches exclueraient le ridicule passage par la P1 nécessitant la réussite du fameux et bien horrible concours. À la place, il faudrait réussir des épreuves de vérification des connaissances dans diverses matières, ce qui me paraît bien plus… honorable. Toutes les modalités ne sont pas encore mises en place, mais qu’ils prennent leur temps, je suis encore loin d’être diplômée !
Ceux qui me connaissent comprendront la portée d’une telle nouvelle… Je pourrai enfin arrêter de me sentir prisonnière (enfin, libre, mais au prix de quels efforts…) de mes différents choix géographiques et d’orientation.
Décidément, c’est une grande journée. J’attendais depuis des mois (littéralement) l’annuaire des membres de la Chambre de commerce et d’industrie française au Canada, ceci dans le but de fournir une banque de données à Hoëdic dans ses recherches d’emploi. Il m’a été livré par un coursier cet après-midi, après que l’on m’ait prévenu ce matin même !
La Sainte-Flanelle a lessivé Boston 2-0 hier soir ! L’ambiance était explosive dans mon immeuble (aux portes de carton…), c’est le moins que l’on puisse dire. Je vais essayer de nous procurer des billets pour un des matchs de la semaine prochaine, mais je crains que le réseau Admission ne soit ultra-saturé demain à midi tapant ! J’espère qu’il sera encore possible de mettre la main sur les billets les moins chers…
Parlant de réseau Admission (que je ne lie pas, ils sont bien trop salauds), j’ai aussi consenti à accompagner ma maman au spectacle de Star Académie en juin. Bon, il n’y a absolument rien entre Star Académie et moi, je ne l’ai regardé ni en France la première année, ni au Québec les deux saisons. À Ste-Justine l’an dernier, j’ai rencontré les mecs de Star Académie sans m’en émouvoir et sans même savoir de qui il s’agissait. Pour me préparer au spectacle, j’ai cependant jeté un oeil sur la finale de cette année. (Analyse bio-psycho-sociale de la situation : Ebb procrastinait allègrement en préférant dangereusement regarder la télé plutôt que réviser sa psychiatrie…)
Tout ce que je peux en dire, c’est que c’est bizarre que Stéphanie ait gagné. Elle ne m’a pas semblé avoir la maturité et l’aisance sur scène de Marc-André. Mais peut-être que j’en ai manqué de trop grands bouts pour me prononcer !
Des nouvelles de mes petits protégés. D’abord ceux à quatre pattes : les chattes vont mieux. Safran ne saigne plus du nez et la rhino-trachéite semble se résorber. La forme revient au galop. Même chose pour Bagheera. Cependant, il leur reste à toutes les deux un niveau basal de symptômes qui a l’air difficile à éliminer complètement… Suite à la visite chez le véto, je leur donne pourtant une pilule d’antibiotiques au fond de la gorge deux fois par jour, chacune.
Et bien sûr, comme je suis allée avec elles chez ma maman les trois derniers week-ends… Voilà-t-il pas que deux de ses trois chats se sont mis à éternuer en coeur !
L’hypothèse est qu’il s’agirait d’un virus de l’herpès. Comme chez l’humain, l’herpès est une saloperie qui, une fois contractée, demeure tapie dans l’organisme et prête à se réactiver au moindre stress.
Quant à mes petits d’hommes à deux pattes, il vont bien également. Marc-Antoine, à 19 mois, ne dit étrangement toujours pas un mot. En plus il s’est récemment fendu la lèvre en tombant et a dû recevoir en pleine nuit des points de suture à froid… Quant à Louise, sa force de caractère s’exprime à souhait à l’âge ingrat de 21 mois. La propreté est maintenant bien acquise, le jour. Elle babille et parle sans arrêt, ses gestes gagnent en justesse, elle fait des “jolis” dessins. Elle dit non, non et re-non et elle pique des colères monstres aussi. Heureusement, pas avec moi ! Je bénéficie du phénomène “spécial baby-sitter”, j’imagine. Sa famille s’en va définitivement en juin par contre, snif…
On a récemment changé de responsable du programme préclinique de médecine à l’UdeM. Apparemment, le nouveau souhaite laisser sa marque en force, parce qu’il n’a pas eu tôt fait de prendre ses fonctions que l’on s’est mis à entendre parler de choses effrayantes pour l’automne prochain.
Le nouveau responsable, donc, souhaite mettre en branle une immense réforme des modes d’évaluation. La plupart des évaluations deviendraient formatives. On aurait un portfolio. Et on aurait un seul gros examen, à la fin de la session (ce qui va donner à réviser en même temps : cardio, pneumo, néphro, ainsi que toutes les habiletés cliniques connexes, questionnaire et examen physique…), qui compterait pour toute la session. Il aimerait tellement que l’on soit médecins avant l’heure, que l’on intègre toute nos connaissances instantanément. Pourtant, il y a encore l’externat, puis la résidence, pour tout intégrer, pour avoir un raisonnement clinique achevé, etc. Il faut commencer par apprendre, tout simplement, segment par segment. Pourquoi tant de folie ?
Misère, moi qui fuit comme la peste les pics de stress inutiles ! Et que vais-je faire, le jour de cette épreuve, alors que je ne manquerai pas d’avoir la gastro et la grippe (la vraie) en même temps ?
Et là, je parle au conditionnel, mais la décision n’est pas du ressort des étudiants, et le truc semble bien avancé et fin prêt à être appliqué ! Ils veulent évaluer davantage nos compétences, plutôt que nos connaissances… Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Allez je vous aide… Ça ne vous fait pas un peu penser à la réforme du primaire ?
Patients de demain, frémissez !
No one grows old by living~~only by losing interest in living. (Marie Beynon Ray)
Every noble work is at first impossible. (Carlyle)
The real price of everything is the toil and trouble of acquiring it. (Adam Smith)