The author of the Iliad is either Homer or, if not Homer, somebody else of the same name. (Aldous Huxley)

The best measure of a man’s honesty isn’t his income tax return. It’s the zero adjust on his bathroom scale. (Arthur C. Clarke)

The brain is a wonderful organ. It starts working the moment you get up in the morning and does not stop until you get into the office. (Robert Frost)

Voilà, à quelques minutes avant mon départ. J’espère sûrement trop de ce séjour, une rédemption ou une révélation, j’espère qu’à mon retour je serai transformé, courageux et persévérant, chanceux dans ma recherche d’emploi et dans la vie en générale mais il n’en sera surement rien. Je ne suis généralement pas partisan de “déclic”, cet instant souvent montrer qui peut changer une vie mais qui dans les faits n’arrive jamais.

Je vais aussi devoir faire face à mes vieux démons, le temps qui passe, cette vieille maison qui sera si vide sans ma mère ni mon chien… chien mort en 2000 mais que je m’attends toujours à trouver quand je rentre dans cette baraque.

Le plus con dans l’affaire, c’est que je ne pourrais ni aller à YulBlog ni à Paris Carnet, je serais dans l’avion.

Au fait, au moment où vous lirez ce message, je serai déjà à l’aéroport. Ah oui, et si vous faites parti de ma famille ou de mes amis et que vous connaissez ma mère, c’est une surprise pour elle, donc merci de ne pas vendre la mèche ! Et puis si vous êtes un blogueur/lecteur parisien ou nantais, ben fait faites moi signe j’aimerais bien en rencontrer quelques’uns au passage.

Courrier International revient aujourd’hui sur le phénomène des délocalisations des cols blancs aux US… Le sujet risque d’être pour le moins assez sensible durant la campagne présidentielle.

Selon USA Today, la dernière mode en informatique consiste à demander aux futurs virés de former leur remplaçant indien ou chinois pour toucher quelques piécettes de plus

“Les salariés américains qui ont reçu leur avis de licenciement sont avisés qu'ils peuvent toucher un autre chèque ou des indemnités supplémentaires s'ils acceptent d'apprendre leur job à des travailleurs venus d'Inde, de Chine et d'autres pays. Quand ces derniers retournent dans leur pays, ils emportent le poste avec eux et les employés américains qui les ont formés sont virés.”

Les syndicats en profitent donc pour s’insurger : “C’est comme si la mondialisation frappait à votre porte”, (sans blague !) assure Marcus Courtney, président de WashTech, un syndicat de salariés des nouvelles technologies. “Cela soulève de nombreuses questions morales. Il est peut-être temps d’interdire ces pratiques. Pour les travailleurs américains, c’est une situation cruelle.”

Étant moi-même chomiste professionnel éventuellement en informatique, je ne peux que m’inquiéter de cette tendance. Toutefois, je m’inquiète surtout des réactions suscitées. La politique américaine, la domination économique de ce pays ont poussé ce phénomène de “mondialisation” et la middle class américaine ne semblait vraiment pas s’inquiéter des désastres que cela impliquait pour la main d’oeuvre peu qualifiée de leur pays, des autres pays, des atteintes à l’environnement et j’en passe. Aujourd’hui qu’ils sont directement touchés, il faut tout arrêter dans ce monde qui va de travers, il faut faire des lois, bloquer l’ennemi (avant c’était le Japon maintenant c’est l’Inde et la Chine), branle-bas de combat, tous aux armes, il faut défendre la nation !

Il va surement résulter de tout ça des décisions clientélistes prises à la va-vite qui ne vont absolument pas régler les problèmes de mondialisation sauvage mais juste calmer les électeurs jusqu’au prochaines élections tout en laissant aux personnes corporatives les mains libres pour faire ce qu’elles veulent.

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir la “dernière” publicité québécoise de Pepsi (difficile pour les non-résidents du Québec), mais elle vaut franchement le détour ! (puis 3.8Mo, c’est pas la mort à télécharger hein ;)

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Ici, y fait pas froid, y fait frette !

C’est un peu le I am canadian de Molson mais version québécoise. Les arguments :

  • Ici, on déménage tous le même jour, à savoir le 1er juillet,
  • Ici, on aime beaucoup le hockey… même quand on joue au soccer/football et qu’on se plaque comme des sauvages,
  • Ici, on est fier de notre gastronomie… surtout de la poutine,
  • Ici, y fait pas froid… y fait frette,
  • Ici, on a hate que l’été arrive, on est tous en T-shirts même quand il fait encore 0°C,
  • Ici, les routes sont loin d’être plates… en référence aux nombreux nids de poule locaux,
  • Ici on aime rire… même quand c’est de l’humour un peu naze,
  • Ici, on dit pas ici, on dit icitte !

Un bijou d’auto-dérision !

Je veux ce jeu à Montréal !

Encore je n’étais pas un fan des Tamagoshi et autre Pokemon, encore Mogi me semble absolument délirant.

De quoi s’agit-il ? Mogi est un MMOG géolocalisé de l’éditeur de jeu Newt Games (une société française bien que le produit soit uniquement diffusé au Japon pour l’heure). En bon français, c’est un jeu multi-joueur en ligne, plus précisément se jouant sur cellulaire, utilisant la surface d’une vraie ville, pour le moment Tokyo, sur laquelle est superposée une couche de données virtuelles et basé sur les capacités de géolocalisation des téléphones cellulaires. Le but : collectionner des items repérables grâce au téléphone portable qui sait où il est et où sont les items les plus proches.

Ça se rapproche beaucoup de Pokemon sur le principe, sauf que c’est dans la vraie vie, dans une vraie ville. Comme le signale TheFeature, c’est l’occasion de découvrir les bouts de ville dans lesquels on ne se rend habituellement pas, ces petites rues parallèles qu’on n’emprunte généralement pas et qui parfois valent le détour. C’est aussi la possibilité de rencontrer d’autres joueurs, à la recherche du même item.

Les développements à suivre sont sans fin, ça va de l’enrichissement de l’interface Internet permettant de rendre accessible plus contenu qu’avec le cellulaire, à l’éducation et au combat de certains personnages collectionnables, en passant par l’échange de compétences, la collaboration en équipe, etc. C’est la fusion parfaite entre le jeu vidéo, symbolique par excellence du monde virtuel, et le monde réel.

Personnellement je ne suis pas un fan de cellulaire, ça me fatigue beaucoup, mais qu’ils implantent ce jeu demain à Montréal et j’en achète un immédiatement !