Ask yourself whether you are happy, and you will cease to be so. (John Stewart Mill)

Basic research is what I’m doing when I don’t know what I’m doing. (Wernher Von Braun)

Be nice to people on your way up because you’ll need them on your way down. (Wilson Mizner)

Qu’est-ce que c’est, le problème, avec les sacs à dos ? On se les fait enlever dans les magasins, dans les arénas et les salles de concert… Objet honni, execré !

D’ailleurs c’est bien le seul accessoire interdit. Les couteaux et les fusils sont permis, les grenades et le gaz sarrin aussi. C’est juste les sacs à dos qui posent problème, c’était même écrit sur le billet de hockey : “sacs à dos interdits”, et c’était bien la seule interdiction.

Bon sang, pourquoi n’enlèvent-ils pas aussi les sacoches et sacs à main des madames ? Il y en a pourtant de très grandes ! Elles pourraient tout aussi bien être bourrées d’explosifs. C’est la même chose, un sac à dos - sauf que ce n’est pas fait en animal mort : on y met des mouchoirs, un porte-feuille, des pastilles, et on peut même y ranger ses gants, son foulard ou son bonnet… C’est tellement pratique, un sac à dos. Sauf quand on se le fait enlever à tout bout de champ.

En fait, je crie à la discrimination. On présuppose qu’un sac en cuir de madame, c’est bien, alors qu’un sac à dos de djeunz ne sert qu’à voler et mettre de la drogue.

America is a fortunate country. She grows by the follies of our European nations. (Napoleon)

An artist never really finishes his work, he merely abandons it. (Paul Valery)

An expert is someone who knows some of the worst mistakes that can be made in his subject and how to avoid them. (Werner Heisenberg)

Dimanche dernier, nous avons profité d’un dîner chez des amis dans l’est de Montréal pour aller voir l’exposition Papillon en libertés du Jardin Botanique de Montréal.

Le Jardin Botanique, qui propose à l’année l’accès à des serres très jolies, en plus de 2 kilomètres carré de terrain l’été, organise chaque hiver, dans une des plus grandes serres, une expo sur les papillons.

Forcément, un dimanche midi, c’était blindé de monde, ce qui est un peu dommage, ça rend difficile d’apprécier le vol de ces nombreux papillons, dont les plus téméraires n’hésitent pas à se poser sur les plus immobiles des visiteurs !

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Un morpho peleide femelle
Le diable nous emporte
Avec les feuilles mortes
Au grand bal des fantômes
**Papillons jaunes**
Ou dans quelque manège
Sous les flocons de neige,
Angéliques et mouillants,
**Papillons blancs.**
La cigarette au bec,
Je poursuis ma cueillette
En regardant descendre
**Un papillon de cendres**
Dans l'anonymat
D'une salle de cinéma
Parmi d'autre poussières
En habit de lumière... **Les papillons... Les papillons...**

Thomas Fersen,
Les papillons - Le jour du poisson </blockquote> ![Image](https://mon-ile.net/carnet/images/papillons-29-02-04_2.jpg)

Un autre morpho chose

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La Passion du Christ

Je reviens de voir le film. Il est difficile de ne pas se sentir profondément remué. Je dirais même que c’est la première fois que cette histoire pourtant “classique” me touche vraiment. D’habitude, c’est dit avec tellement d’ennui et de soins pour ne pas qu’on sente que ce fut horrible… que l’essentiel du message ne passe pas. On ne comprend pas pourquoi cette histoire demeure fantastique, 2000 ans après. Maintenant je comprends mieux.

C’est dur, mais pour une fois on se dit que la violence n’est pas gratuite. Ça c’est vraiment passé comme ça, à quelques détails près. De la torture comme ça, ça existe encore dans le monde. L’homme peut être d’une cruauté sans borne, un loup pour l’homme.

Le film me semble très fidèle à ce que je savais des douze dernières heures de la vie de Jésus. Beaucoup du texte me paraît même tiré mot pour mot de la Bible. Je déplore seulement une chose : les incarnations tout à fait déplacées, ici et là, de démons. On avait compris, que Judas était rongé par les remords…

Mis à part ça, je ne me lancerai pas dans la polémique.