Hier je suis allé a mon deuxième cours d’Aikido (art martial japonais visant plutôt la défense). En fait, initialement je visais plus le judo… mais en regardant autour de moi, je suis tombé sur de l’aikido qui me semblait plus complet et varié que le judo. J’ai donc opté pour ça, au rythme de 3 heures par semaine, les lundi et mercredi soirs.

Constat : je ne suis pas trop rouillé physiquement, j’arrive encore à faire des abdo et des assouplissements comme avant (toutefois je n’ai jamais été très souples), les roulades dans tous les sens n’ont pas de secret pour moi (ça m’aurait fait franchement mal de ne pas réussir à faire des roulades, même arrières).

En revanche, au grand désespoir de Ebb d’ailleurs, je pense avoir une coordination détestable au niveau des pieds. Pourquoi au grand désespoir de Ebb ? Parce qu’elle aimerait bien me voir danser :) Pour ce qui est de l’Aikido, ça implique que mes pieds ne sont jamais au bon endroit quand je fais une prise, donc je fais des croche-pattes à mes partenaires, je me retrouve trop loin ou dans le mauvais sens, bref c’est pas toujours facile !

Autre difficulté : comprendre le vocabulaire ! Nan parce que j’aime bien le japonais, je comprends quelques mots de base mais moi, Tenkan ou Omote, ça me dit rien du tout (et encore, ce sont les plus simple). Ceci dit, ce n’est pas trop grave puisqu’une démonstration va généralement avec le terme… mais je suis à peu près certain que les termes ne rentreront jamais.

Ce qui m’a impressionné aussi c’est… heu, on va appeler ça l’étiquette. Pas de couvre-chef quand on rentre dans le dojo, un salut à genou quand on entre sur le tatami, un autre quand on sort, plus tout une série d’autres rites du genre. Je serais seul, je n’en retiendrais pas la moitié, heureusement je peux copier sur mes co-disciples, dont certains ont déjà suivi un cours.

Je ne pense pas prendre de photo pour le moment, je crains trop de me faire remarquer (déjà qu’on se prend une remarque quand on n’est pas correctement à genou sur le tatami). Ceci dit, dans le cours précédent le notre, ce sont des gens pas mal plus expérimentés et c’est vraiment impressionnant à voir. Avant de se rendre là, ma foi, il va falloir travailler dur. C’est assez physique comme sport mine de rien. En deux soir, nous avons appris approximativement 4 prises d’immobilisation au sol (dont je ne me rappelle plus le nom, bien entendu :) plus quelques prises de main. Je me vois mal me défendre pour ça pour le moment, ça reste très hésitant malgré tout :D

Mes lectures récentes sont principalement sud-américaines. “Chronique d’une mort annoncée” (Gabriel Garcia Marquez) (avant Noël), suivie de “l’Alchimiste” (Paulo Coelho) et maintenant, “Cent ans de solitude” (Marquez aussi). Avec une petite pause québécoise : le tome 3 des filles de Caleb (Arlette Cousture).

J’ai été agréablement surprise par “l’Alchimiste”. Je pensais lire une histoire ésotérique irritante. Je le faisais surtout pour enfin savoir de quoi il s’agissait lorsqu’on parle de ce fameux livre ou de son non moins fameux auteur. Maintenant, je sais. Et en plus, j’ai bien aimé. Je ne suis pas certaine d’avoir adhéré “de la bonne manière” à la philosphie qui y est insufflée, mais j’en ai tiré quelque chose, à tout le moins, délaissant ce qui me convenait moins sans m’en formaliser outre mesure.

On met souvent ce livre sur un pied d’égalité avec d’autres, comme “Jonathan Livingston Seagull” (Richard Bach), “Le petit prince” (Antoine de St-Exupéry) ou “Le Prophète” (Khalil Gibran)… Ça n’a rien à voir. “Le petit prince”, c’est beau, simple et poétique… Le goéland, c’est une sorte de grande métaphore plutôt plaisante. Le Prophète, je n’ai pas réussi à le finir. Difficilement accessible pour le néophyte non religieux, en fait.

Quant aux filles de Caleb, j’ai été un peu déçue par le manque de finesse d’écriture au début. Comme si l’auteur, vraiment, n’avait pas su comment débuter et, se trouvant mal à l’aise avec son introduction, n’avait pas su bien l’écrire. En tout cas, on lui pardonne tout, à Arlette Cousture, parce que la vie avec la sclérose en plaques, ça ne doit pas être rose tous les jours…

Je tire de ce roman quelques réflexions assez terre-à-terre sur l’amour, entre autres, parce que je reconnais un peu mon histoire dans celle des personnages. L’importance de la communication. Celle de connaître la personne avec qui on veut s’engager avant et non après coup. De nos jours, ça paraît hautement simple et évident, mais ça ne fait pas bien longtemps que c’est réellement possible, socialement parlant. L’importance du couple, de sa solidité, de sa complicité, contre vents et marées ; de ne jamais se laisser happer par l’incontrôlable des circonstances…

Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète, elle aussi ! (Arthur Rimbaud)

L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain. (Stendhal)

Une femme, une vraie femme, c’est une femme avant tout qui n’est pas féministe. (Sacha Guitry)

Ce n’est un secret pour personne, je cherche un boulot depuis le début du mois.

Des fois, je me demande dans quelle mesure il est possible de ne jamais, jamais, jamais avoir le profil qui correspond à un quelconque poste ; le profil tellement polyvalent qu’il ne correspond pas aux nombreux spécialistes qui l’on recherche ; avec de nombreuses expériences, mais aucun de concluante ou vraiment significatives, une personne qui communique raisonnablement bien mais qui est totalement incapable de se faire valoir correctement en entrevue.

Des fois je me pose la question tout de même. Récemment j’avais fait part de mon intention de me concentrer uniquement sur les métiers informatiques, là où j’ai le plus d’expérience et le plus envie de travailler. Pourtant, à y regarder de plus près, je n’ai que rarement les compétences demandées (ne serait qu’en terme de connaissance de langage, pas seulement de durée d’expérience) et quand je les ai, je peux être certain de ne pas être le seul !

Bref, aujourd’hui, je n’ai pas la moindre idée de qui pourrait vouloir de moi et quel type de poste je pourrais idéalement cibler. Je me retrouve encore et toujours devant ce choix cornélien que je m’étais pourtant décidé à résoudre.

Désolé pour ce débit d’ânerie, mais les journées d’un chercheur d’emploi sont vraiment plates en maudit, ce n’est pas ce qui se fait de plus inspirant pour l’écriture !

J’ai décidé à l’unanimité de moi-même que nous étions à l’étroit dans notre sous-domaine Ouvaton, nous allons donc bientôt déménager là-bas. C’est bien, c’est pas trop loin puisqu’on reste chez Ouvaton et j’en profiterai pour ajouter un peu de contenu.