Voilà, je ne pouvais pas y couper et je viens de trouver dans mes statistiques de referrer un site de cul utilisant ainsi la technique dont j’avais causé il y a quelques temps.

Il faut dire que c’est particulièrement vicieux dans le sens où l’url du site n’est pas évidente, ce n’est pas un dusexe.com ou xxx-rated.com, il s’agit en fait d’un site hébergé chez blogspot qui ressemble on ne peut plus à un carnet normal de prime abord sauf que tous les liens pointent vers des sites pornos !

Désespérant…

Ces derniers temps j’ai vu plusieurs propriétaires de blog décider d’empêcher le référencement par les moteur de recherche du fait du manque de pertinence des visiteurs apportés par Google notamment (et avec le flot de commentaires, parfois désobligeants, que cela amène).

Et je dois bien dire que ces derniers temps, je vois la fréquentation augmenter rapidement notamment avec Google comme referrer et parfois avec des recherches complètement stupides (j’en ai pas sous la main, mais j’en ai vu des pas mal parfois). D’un autre coté, certains des articles que nous publions ont effectivement une portée publique et mon article sur les marées, par exemple, génère du trafic et est, à mon goût, assez pertinent. De même Ebb souhaiterait publier des articles sur les études en France (en venant du Canada) et l’objectif est bien entendu que ça puisse être lu par ceux qui cherchent des infos sur le sujet et non uniquement par les habitués de ce site.

Bloquer complètement l’accès à Google me semblerait donc assez dommage car ça nous couperait l’envie d’écrire des articles à portée générale et grand public. D’un autre coté la page d’accueil, avec ses nombreux textes incohérents amène un trafic non pertinent voire parasite (j’utilise déjà la moitié de mon volume mensuel autorisé et je prévois d’ajouter du contenu.)

Comment séparer le grain de l’ivraie ? Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de créer un répertoire dans lequel les articles googlables seraient publiés en doublon. La page principale et tous les articles en découlant seraient disallow alors que tout le répertoire “public” serait lui accessible et cachable par Google ainsi que tous les articles en faisant partie. La sélection des articles pourrait se faire avec un mot clé particulier sélectionné lors de la rédaction (SPIP permet d’associer plusieurs mots clés à un article, il suffit donc d’en ajouter un supplémentaire prédéfini ; toutefois je ne sais pas si MT permet quelque chose d’équivalent par exemple).

Je ne sais pas trop ce que ça peut donner, je vais essayer de faire ça durant les vacances si je trouve un peu de temps, mais si du monde a des idées sur le sujet, sentez-vous libre de vous exprimer.

C’est vraiment l’extase, les vacances… Qu’est-ce que c’est bon d’aller voir un relativement bon film à 22h le vendredi soir, de paresser au lit sans honte le samedi matin, d’aller voir Des fraises en janvier de la merveilleuse Évelyne de la Chenelière (petite pièce gentille, québécoise, vivante, admirablement bien jouée, amusante…) à Jean-Duceppe, puis d’aller souper dans un bon resto japonais rue Mont-Royal (mes premiers sushis à vie, c’est honteux).

Et ce n’est pas fini, demain nous devrions voir Le Seigneur des Anneaux (en accompagnement de mon frangin, qui tenait à le voir une 3e fois ;), puis nous allons à un petit concert des Cowboys fringants à L’Assomption… C’est vraiment la belle vie !

Lundi, nous célébrons l’anniversaire (dont le nombre ne se crie plus sur tous les toits ;) de ma maman ; je suis impatiente, car je lui ai déniché plusieurs cadeaux qui devraient lui faire grand plaisir. Enfin, tard en soirée, nous allons cueillir la maman d’Hoëdic à l’aéroport…

Pour toutes ces raisons, je crois qu’il y aura un silence radio ici prochainement. Nous comptons bien profiter des deux prochaines semaines et vous souhaitons d’en faire autant. Joyeux Noël à tout le monde !

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Mes santons de Provence

Une petite pensée pour Praline, notre belle chatte grise, qui s’est envolée aujourd’hui pour le paradis des chats… Elle avait perdu la moitié de son poids depuis un an, ne mangeait plus et toute son énergie passait à essayer de respirer sans trop y arriver. Alors au moins, nous la savons maintenant soulagée… Bon repos ma belle minette, tu l’as bien mérité…

Hier, on a été des vrais d’jeunz, on est allé au cinéma, et tard en plus (parce que la livraison des courses a eu 4 heures de retard…), et nous sommes allé voir Le Dernier Samouraï avec Toooom.

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Le dernier samouraï

J’ai bien accroché au film mais durant les 2h24 du film, je me disait que quelque chose me choquait, un peu.

À la réflexion, je pense que j’ai de plus en plus de mal avec le caractère type surhomme. Je ne parle pas du super-guerrier avec ses vrais super-pouvoirs à la Superman, non non, je parle du personnage humain, normal, mais teeeeeelllllement fort. Tellement fort qu’à chaque coup, il se relève, qu’il reçoive 200.000 coups, il se relèvera 200.000 fois (rôle typique de Bruce Willis, par exemple)

Bien entendu, pour ne pas déroger à la règle du genre, l’arrivée de Tom, le capitaine Nathan Algren, dans le village de samouraï, est ponctuée par une scène de combat du genre où, recevant des coups de baton dans la gueule, il se relève toujours et gagne ainsi l’estime de tous pour son courage et son sens de l’honneur. Commence alors l’apprentissage des techniques de combats japonaises dans lesquelles, à force de persévérance, il va rapidement exceller voire surpasser ceux qui pratiquent ces arts depuis leur naissance.

Le scénario nous sert un capitaine américain ayant, sous les ordres de son supérieur, massacré femmes et enfants indiens. Dégouté par son pays qui ne s’en tient pas à ses principes commet des massacres lors d’expéditions punitives et se vend pour quelques dollats, il rejoint les rangs des derniers samouraïs. Ces derniers sont persécutés, à l’image des indiens, par l’empereur qui, quelques années après le début de l’ère Meiji, souhaite faire de son pays une puissance industrielle, allant ainsi à l’inverse du respect de la tradition défendu par les samouraïs.

Est-ce la vision d’un américain lui-même regardant avec interrogation son propre pays ? Est-ce au contraire un hymne au courage des américains qui, en toute circonstance font preuve de courage et respectent leur valeur ? Je ne sais pas trop mais il n’en reste pas moins que le film m’a tout de même laissé un goût teinté de patriotisme américain consciencieusement appliqué au Japon de la fin du XIXème, mais peut-être ai-je l’esprit mal tourné.

Mais bon, ça reste un film détente qui se regarde assez bien.