Noël approche, on a encore des cadeaux à dénicher, si possible originaux ; on veut faire plaisir à ceux qu’on aime. Mais on manque d’idées et, typiquement, de temps. Sans compter les magasins qui débordent allègrement, à la manière des trombes d’eau que nous déverse actuellement le Déluge sur la tête. (Heureusement, notre Arche est au 3e étage…)

J’ai une boutique formidable à vous conseiller, sur St-Denis. Il s’agit de Dix Mille Villages. On y trouve de tout, pour tous les goûts. Chocolat, café, thé. Décorations de Noël. Artisanat varié des quatre coins du monde : Pérou, Viet-Nam, Kenya, Philippines, Bangladesh. Porcelaine, figurines, paniers…

Tout est équitable, et pas plus cher qu’ailleurs. Quand vous achetez chez eux, vous n’êtes pas en train d’exploiter salement un petit Bangladais de 5 ans et demi. Leurs bilans annuels, remplis de chiffres comme il se doit, comptabilisent le nombre de familles pouvant vivre dignement grâce à eux plutôt que les chiffres d’affaires.

Alors pour aller y faire un tour, c’est par là :
Dix Mille Villages
4282, rue Saint-Denis
Près de la rue Rachel, Métro Mont-Royal
Montréal
514-848-0538

Image

L'Inde à la maison

Je suis l’heureux propriétaire de 6 dents cariées.

Je dois avouer être pas mal dégouté car l’année dernière, à la même date, je suis allé chez le dentiste et il n’y avait pas la trace d’une carie… et je n’ai jamais eu une carie de ma vie auparavant. Puis là, d’un coup, 6 ! En plus d’une dents qui perd de l’émail. Moi qui pensais avoir des bonnes dents, c’est loupé ! :(

Vert que j’suis !

Nouveau cheval de bataille en Irak : suppression de la dette du pays.

C’est marrant car ça vient de donner lieu à un bel embroglio. Après la déclaration de Paul “Gros con” Wolfowitz de ne laisser les contrats de reconstruction de l’Irak qu’aux entreprises de la coalition, George “Idiot du village” Bush fait le tour des pays créanciers de l’Irak pour leur demander de fermer les yeux sur la dette de ce pauvre pays ravagé par la guerre.

Inutile de préciser la réaction de certains, écartés grossièrement (en fait, c’est plus la forme que le fond qui a choqué, tout le monde le savait déjà) de ces gros marchés d’un coté et priés de faire une croix sur plusieurs milliards de dette de l’autre coté. Bien que la réaction la plus violente soit venue de Moscou, les plus outrés sont sûrement les canadiens qui ont tout de même fournis quelques millions pour aider les US dans leur guerre, bien que n’ayant pas envoyé de soldat (plus d’autres aides indirectes). Comme l’écrit le Toronto Star, ça revient à gifler ses amis.

Certes, certes, on s’énerve mais sûrement que tout ça va se régler autour d’une table, tu oublies une partie de ta dette et l’entreprise de mon neveu de mon secrétaire d’état prendra des entreprises de ton pays en sous-traitance. Toppe-là, ça marche, ni vu, ni connu.

Mais, le plus révoltant dans l’affaire, c’est que beaucoup de pays auraient réellement besoin qu’on annule leur dette (du moins qu’on la révise en large partie). Je ne dis pas que les irakiens sont dans une situation agréable, mais c’est un pays potentiellement riche (comprendre qui a du pétrole) et sous tutelle du pays le plus riche sur le globe, donc l’argent ne manque pas.

Face à ça, des dizaines de pays n’ont pas de ressource, n’ont pas de gentils pays milliardaires comme amis-tuteur et demandent une réduction de leur dette depuis des décennies. Niet, niet, niet répondent les pays développés : fallait pas de se foutre dans cette merde, sortez-vous en tous seul !

Franchement, ça me fait mal de voir qu’on va négocier la suppression de la dette de l’Irak sur le dos des vrais pays pauvres.

Pour une fois que je mettais le pied dans une voiture, ça valait bien une petite photo !

Image

Avenue d'Iberville

Après la signature du protocole de Carthagène en 1999, l’Union Européenne a récemment décidé d’accepter de nouveaux OGM à condition que ces derniers soient étiquetés clairement et traçables.

Du moins, c’est ce qui devait se faire ! En effet, la Comission européenne annonce aujourd’hui qu’un comité d’expert n’a pas réussit à obtenir une majorité pour ou contre la mise en marché du maïs BT-11.

Et ce refus n’est pas uniquement idéologique ou mené par des intérêts protectionnistes. Cet organisme génétiquement modifié a fait l’objet de plusieurs études et s’est trouvé ne pas être conforme à certaines normes, non-conformité dont on évalue difficilement les conséquences, mais non-conforme tout de même. l’Afssa a également publié un rapport doutant de la qualité des tests qui ont été réalisé sur ce maïs dans le cadre d’une consommation humaine (maïs doux).

Image De plus, le BT-11 a récemment battu le haut de l’affiche avec son homologue le Mon810 (Monsanto) pour avoir été retrouvé dans des cultures bios. Les agriculteurs en question n’ayant pas utilisé ces produits, il s’agit d’une contamination.

Alors, dangereux ou pas ? La controverse continue à faire rage et sûrement jamais au grand jamais nous n’obtiendrons de réponse à l’unisson. Mais, à mon goût, la question va bien au-delà. Le fait est que la population, en grande partie, ne veut pas des OGM pour l’heure. Dans le cadre de la campagne GM Nation ?, le gouvernement anglais a lancé un grand sondage sur l’opinion des sujets de la Reine sur les OGM. Tony Blair, favorable à la reprise du développement des OGM au Royaume-Uni n’a pu caché l’ampleur de la déroute : 86 % des britanniques n’aiment pas l’idée de manger des OGM et 91 % estiment qu’ils ont des effets néfastes pour l’environnement !

Bien entendu, ce ne sont pas des résultats scientifiques, mais il serait bon, parfois, de respecter les choix de la population. Et la population dit clairement qu’elle ne veut pas d’OGM ce qui implique, au minimum, un étiquetage très strict. Au minimum car dans le cadre de contaminations évidentes et incontrôlables, la seule solution semble l’arrêt de cette culture !

Et ce qui me fait sauter au plafond par dessus tout, c’est de voir le gouvernement américain (et canadien) qui, en plus de demander la suppression du moratoire, refuse également toute politique d’étiquetage, arguant qu’il s’agit d’une mesure de protectionnisme contre les produits américains. Le but avèré est de faire en sorte que les consommateurs ferment complètement les yeux sur ce qu’ils mangent et ne se posent plus de questions à ce sujet. Dépitant !