Sur une idée de Neige et un coup de tête, nous sommes en train d’organiser la fusion de ce blog avec celui d’Hoëdic. Un “deux pour un” pour les lecteurs, finalement. Des sujets qui vont s’entrecouper parfois, certes, comme nos vies s’entremêlent déjà si intimement ; et d’autres plus complémentaires, chacun dans notre sphère, avec nos intérêts et nos défis propres.

Il y a des aménagements à faire, alors je ne sais pas trop quand ce sera effectif.

J’ai l’impression que ce changement stimulant devrait enfin me permettre d’en venir à ce qui me trotte dans la tête depuis le début de ce blog. Pour l’instant, je tourne autour du pot sans jamais en venir au fait…

Ça commence à bien faire de recevoir des coups de téléphone à 20h pour me proposer la toute dernière offre de Bell ou de Visa.

Alors hier, avec surprise, Ebb m’a parlé d’un site internet qui permet de se retirer des listes des télémarketeurs du Canada. J’y croyais pas, je pensais que c’était une bonne blague pour que certains puissent récupérer nos coordonnées (oui, parce que forcément, il faut rentrer toutes ses coordonnées pour se désinscrire).

Mais non, parce que c’est une amie en droit qui lui a donné ça, alors du coup, je le mets sur ‘ternet, parce que je me dis que ça peut servir à d’autres personnes tannées comme moi : http://www.the-cma.org/french/consumer/dnm_dnc.cfm

Les gens qui font ça, c’est l’association canadienne de marketing, et 80% des cons qui nous emmerdent au téléphone au Canada qui font partie de cette association. Et les membres de cette association se doivent de respecter la liste des clients qui veulent pas être emmerdés. Le soucis c’est que j’ai pas trouvé la liste des membres.

En plus, ça n’empêche pas le porte-à-porte. À se demander si en s’inscrivant sur cette liste, on ne prend pas le risque de voir augmenter la fréquentation de notre sonnette.

Sûrement qu’ils croient qu’on refuse plus difficilement quand on a la personne en face. C’est faux. Enfin pour moi. Au téléphone, ils font tellement pitié, on sent qu’ils lisent, qu’ils hésitent et je ne sais pas comment leur dire que je ne suis vraiment pas intéressé et que même si je l’étais, je n’achèterais pas car je ne leur ferait pas le plaisir de leur montrer que leur technique de vente forcée fonctionne et les inciter à continuer de plus belle.

Alors que quand ils viennent sonner chez moi, c’est toujours un bon gros vendeur, le bonimenteur comme on en fait plus ma bonne dame. Et ça, ce genre de gars, je supporte pas. Alors, quand j’ouvre la porte, soit par hasard soit qu’ils insistent lourdement parce que je suis en train de jouer et que ça s’entend dehors, je me fais un plaisir de leur dire que je ne suis pas intéressé et que je ne veux pas qu’ils remettent les pieds devant chez moi.

Enfin bref, nous, on s’est inscrit à la liste parce qu’on est un peu naifs et qu’on espère malgré tout que ça va marcher.

Raaah, et puis Word, c’est vraiment de la merde !

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Word en action

Ça fait 3 fois depuis hier qu’il me corrompt des fichiers. Comme ça, là, sans raison, je veux ouvrir un fichier, il s’ouvre, mais dès que je clique sur quelque chose, il plante, ce con. Pas moyen de le rouvrir après, même en mode sans échec ou récupération qu’il me propose après avoir planté, il replante.

Il est bien sympa, il me propose d’envoyer l’erreur à Microsoft, mais c’est pas ça qui va me rendre mon document de 10 pages !

Et jusqu’ici, j’avais réussi à m’en sortir en ouvrant le document sous Wordpad (quelle déchéance) et en le sauvegardant en RTF, mais là mon fichier contient des marques de correction, alors Wordpad, il s’en sort pas…

Vraiment de la merde Word !

Partir loin de tout, longtemps, marcher, naviguer.

Un port, des bateaux en rang d’oignon, amarrés les uns aux autres, faute de place, et des éclats rires s’élevant d’un peu partout. Un mouillage forain, et un voisin qui vient nous proposer en godillant un verre de Porto. Un solitaire qui nous explique comment s’est arraché son bastingage lors d’une rencontre avec un vraquier, il s’était endormi à la barre.

De longues marches seul, dans le parc naturel de Yellowstone, des rencontres, humaines ou animales. Un isolement de trois semaines où la seule question, savoir où j’allais dormir, aussi importante soit-elle, était tellement plus facile à supporter que mes questionnements de tous les jours, ici.

Ces questionnements dont j’essaie de m’échapper en jouant, en regardant une game de hockey, mais le répit est de courte durée, à considérer que ce soit un répit. Mes idéaux, mes rêves personnels, je les abandonne les uns après les autres. Yellowstone ne sera bientôt plus que quelques photos sur du papier glacé. La navigation, ne serait-ce que sur une planche à voile, me semble désormais inaccessible. Toute ma vie me semble conditionnée par quelque chose que je ne veux pas.

En attendant je ne sais quoi, je dors, je rêve, au sens propre du terme, le temps d’un instant, entre deux éveils.

*Un grand vol de colombes
N’est pas vain contre le soir
Avant que le soir ne tombe
Dernier feu que l’on peut voir

[…]

Un vol contre la nuit posé
Un baiser pose au bord des yeux
Il n’est remède contre la nuit
Que l’attente de la rosée*

Demeure le secret (Max-Pol Fouchet)