Huh ?! On est en 2008 ?!
Bon ben bonne année 2008 alors. Pour ceux qui ont encore quelques sortes d’espoir
If ever winter really piss you off (un petit souvenir de Thailande) :
Huh ?! On est en 2008 ?!
Bon ben bonne année 2008 alors. Pour ceux qui ont encore quelques sortes d’espoir
If ever winter really piss you off (un petit souvenir de Thailande) :
J’ai encore du mal à le croire, mais dans les bourrasques de vent et de poudrerie de cette merveilleuse tempête automnale s’envolait également ma dernière journée en pédiatrie, et surtout ma dernière garde de 24h.
Je vais donc désormais pouvoir parler au passé, avec nostalgie, de cette période ingrate où je devais bosser comme une idiote toute la nuit au lieu de dormir ;)
Je suis un peu sur les rotules, tout en ayant la sensation d’avoir triomphé de mon Everest. Le devoir accompli. Un grand don de soi. Mais qui ne pourrait durer éternellement (qui aimerait gravir l’Everest éternellement ? ça s’appelle de la torture…).
Ceci étant dit, j’ai appris énormément en pédiatrie. Je viens de passer deux mois à travailler avec des adolescents, des cas tantôt très médicaux (problèmes de santé aigus et chroniques), tantôt très “psy” (somatisation, anorexie), tantôt très tristes (annonce de leucémie, soins de fin de vie…). Ce furent des expériences médicales et humaines très intenses, dans tous les cas.
J’ai adoré échanger avec les adolescents et comprendre tous les enjeux qui se nouent et se dénouent à cette période de la vie.
Pourquoi “le début de la fin” ? Parce que je me trouve maintenant dans un interlude, une transition, à l’intérieur de ma formation. C’est un moment un peu inconfortable, le dernier mois de “médecine physique” pure et dure alors que je ne suis plus très motivée à pousser mes connaissances dans ce sens. Un moment pendant lequel je vais attendre que ça passe, avec impatience. Pourtant j’ai grand besoin de cette transition, ne serait-ce que pour me remémorer ce qu’est un adulte et comment on aborde ça un minimum, après quatre mois dans l’antre de Sainte-Justine !
Car oui, je commence à avoir plutôt envie de faire de la psychiatrie pour vrai ! J’en ai un peu marre d’être une résidente “ectopique” greffée artificiellement dans toutes sortes de stages conçus pour d’autres. Surtout si je veux un jour arriver à la pédopsy, voire même qui sait, finir ma formation un jour.
Je pense que malgré mon impatience, le temps va passer rapidement avec les fêtes pour me distraire et l’arrivée de belle-maman samedi prochain. La mi-janvier va se pointer avant même que j’aie l’occasion de m’en rendre compte. L’idée d’être résidente en psychiatrie avec toutes les responsabilités qui vont en découler est à la fois très attirante et, je dois l’avouer, un peu effrayante. Encore une fois, il faut une bonne capacité d’adaptation pour se couler sans cesse dans de nouveaux rôles tout en ayant l’air de maîtriser la situation.
Sur ce, je vous souhaite de joyeuses fêtes entourés de ceux qui vous sont chers !
Fait rare, j’ai été chanceux ; j’ai gagné un tirage au sort ! Lors du party de fin d’annéede mon employeur, alors que j’étais pas mal imbibé (La première fois depuis plusieurs années que je suis “joyeux” à cause de l’alcool), j’ai vaguement entendu mon nom annoncé. Quelque instants plus tard j’étais sur l’estrade avec une boîte d’iPod Touch dans les mains.
Mes derniers déboires avec le matériel Apple m’avaient fait jurer de ne plus acheter de leurs jouets avant un certain temps. Mais bon, quand c’est offert :)
Après 2 jours passés entre autres à jouer avec, je suis assez satisfait de ma chance. Ça me fait un peu la sensation que j’avais ressenti en me faisant offrir mon Palm V (paix à son âme) par mon premier employeur. Même design simple, fin, esthétique et foncièrement différent des autres produits sur le marché.
Car si ça s’appelle un iPod, il faut en fait plus le voir comme un iPhone sans téléphone, surtout une fois “désemprisonné”. Et comme je n’aime pas les cellulaires (et que par ailleurs j’en ai un par mon boulot), l’aspect “phone” ne m’intéresse pas.
L’écran est aussi impressionnant que celui du MacBook : précis et lumineux. Le contrôle tactile à un et deux doigts fonctionne bien mais n’est pas toujours évident étant donné la taille de l’écran.
Bien entendu c’est un iPod, il joue de la musique; rien d’extraordinaire ici, surtout avec 8GB (ce qui me suffit bien ceci dit). Il joue aussi les vidéos. Surement très sympa pour dans le métro (j’ai regardé un extrait de Naruto en VO sous-titré ; c’était très lisible) mais malheureusement l’engin ne sait lire que les formats iTune. Il est donc souvent nécessaire de transcoder le format. Espérons qu’un jour une version de VLC sera portée pour iPhone/iPod Touch. Pour l’heure c’est tout de même un inconvénient majeur pour qui voudrait l’utiliser comme lecteur vidéo tout terrain.
Le Wifi est à la fois la force et la faiblesse de l’iPod Touch. Force car il permet d’utiliser Internet et cette fonctionnalité est parfaitement exploitée. Par exemple les installs de soft se font directement par les airs. Faiblesse car le Wifi n’est pas accessible partout.
Safari a été fort bien adapté puisqu’il supporte le mode vertical ou horizontal et gère bien la taille de polices pour rendre les pages lisibles facilement. Certains se plaignent que ses fonctionnalités ont été très restreintes mais personnellement je trouve que ça fait l’affaire, il est juste dommage de ne pas pouvoir saugarder de fichier. Le wifi permet aussi d’avoir quelques fonctionnalités joliment inutiles comme Google Maps, la météo et autres cours boursiers.
Enfin, pour revenir à mon introduction, il se pourrait que la bête remplace mon Palm (que je n’utilise plus depuis plusieurs années car l’écran tactile était décalibré et irrécupérable. Ceci m’avait d’ailleurs fachés pour longtemps avec les écrans tactiles). Avec iCal et les contacts synchronisés avec le MacBook, le gros de ce qui m’intéresse y est. Une fois libéré, il est également possible de mettre une todo list, un dico, des notes et un lecteur de Pdf, plus d’autres choses à découvrir. La grande question est celle de l’utilsation du clavier sur l’écran. Bien qu’un peu frustrant au début, ça se fait assez bien mais il faut les deux mains comme pour un blackberry. Ce dernier profite d’une roulette qui ne serait pas trop sur l’iPod mais malgré tout l’objectif n’est pas le même.
Enfin le MacOS embarqué est très fluide et réactif malgré les nombreuses animations et transitions d’écrans.
L’avenir dira à l’utilisation si j’accrocherai sur une utilisation type Palm ou s’il va rester au stade d’iPod. Malgré tout, si on devait me le reprendre en me proposant de payer les 329$CA (ou pire, les 309€ = 456$CA) qu’il vaut pour le reprendre, je ne pense pas que je dégainerais la Mastercard !
Pour ceux qui se demanderaient pour mon MacBook justement, il se trouve que mon disque dur est un Fujitsu et non et un Seagate comme ceux qui souffrent d’un (grave) défaut de fabrication. De coup je m’excite un peu moins, d’autant que je suis hors garantie. Ayant assez peu manipulé de gros fichiers récemment, je n’ai pas vu de problème de disque.
Par ailleurs, je passe plus volontier par mon nouveau disque externe très silencieux, stable sur ses pieds, reconnu 100% du temps par nos laptops et qui s’éteint et s’allume avec le MacBook. Bref nettement mieux que l’espèce de réacteur d’avion précédent que nos deux laptops ne reconnaissaient pas une fois sur deux et que nous n’utilisions que pour de rares déchargements de disque.
Le Devoir relaie les inquiétudes de Mario Dumont quant à la Bourse du Carbone : Montréal serait en train de perdre la bataille au profit de Toronto. Peut-être est-il dans le secret des Dieux mais bon…
Alors pour mettre les choses au clair, il est fort probable de voir naître plusieurs bourses du carbone et étant donné la taille du marché, il est aussi probable que toutes ne survivent pas. Quoiqu’il en soit, pour Montréal et Toronto qui sont déjà des bourses établies proposer un produit supplémentaire ne coute pas grand-chose.
Car il n’y a aucune raison d’en avoir avoir une seule. C’est un secteur à proprement parler non-monopolistique ; d’ailleurs les traders de carbone pourront du reste échanger leurs crédits de gré à gré ou sur un marché centralisé et ce au comptant ou via des contrats à terme.
À l’heure actuelle, Montréal a le monopole des produits dérivés ; ces derniers représentent 90% (dérivés vs comptant) des 40% (bourse vs gré à gré) des crédits de carbone échangés en Europe. Et j’ai bien dit Les places boursières car il y en a plusieurs. Et comme en Europe, il n’y a pas de raison pour le gouvernement interfère pour fixer un unique medium d’échange des crédits. Dans l’esprit Kyoto (dont le Canada se fout, mais passons), les gouvernements fixent les normes à respecter et libres aux entreprises de s’organiser pour y répondre.
La Bourse de Montréal est possiblement la plus avancée dans le processus avec la création du Montréal Climate Exchange en partenariat avec le Chicago Climate Exchange (qui détient aussi la principale bourse climatique européene, l’ECX). Montréal a déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers la paperasse pour déclarer le contrat à terme basé sur des crédits d’émission de gaz à effet de serre et la période de commentaires est terminée. Ce qui manque le plus, en fait, c’est la réglementation définitive que le gouvernement Harper avait promis pour l’automne (il est encore temps). À noter que si j’ai bien compris le cadre réglementaire proposé, la première année réellement contingentée serait 2011 !
Là où il y a plus clairement quelque chose à court terme, c’est l’éventuelle fusion-acquisition Bourse de Toronto/Bourse de Montréal. La reprise des pourparlers avant hier a fait bondir de près d’un tiers le prix de l’action de la seconde. Bien entendu, je ne suis pas un initié donc je ne sais pas ce qui va arrivé… mais surement que quelque chose va finir par se produire ce coté avant que le trading de carbone soit une mode au Canada !
(Disclaimer : pour mettre les choses au clair, je suis un employé de la Bourse de Montréal et je regarde de loin certaines étapes de la création du MCeX. Mais j’en sais autant voire moins que certains journalistes qui couvrent ces questions et je parle uniquement en mon nom et fonction de mon intérêt pour la chose.)
Je reviens d’une escapade de fin d’automne dans un sud agréable et doux où je me suis reposée à l’ombre des cocotiers et où j’ai barboté dans une mer chaude…
Un temps de répit dans une vie de fous très nécessaire et bien mérité.
Le choc du retour est un peu brutal, une bonne quarantaine de degrés Celsius de différence et une bordée de neige de 30 cm prévue ce soir !
Cette année le début de l’hiver est précoce et intense. Je ne suis pas certaine d’aimer ça.
En tout cas, le redoux a encore le temps de se pointer. Moi, je me dégonfle un peu pour le vélo d’hiver pour l’instant…
Pour me consoler, un grand bouquet de fleurs magnifiques offre son parfum à la ronde dans la salle à manger.
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Rien à avoir mais il y a un grief de déposé au Ministère du Travail par les médecins résidents de McGill contre le système des gardes de 24h, soutenu par notre Fédération.
Effectivement une garde de 24h c’est une folie qui n’a aucun sens et qui ne devrait pas exister ! Je me demande comment va évoluer le dossier et si nous verrons des changements dans ce système à l’avenir. On ne peut que le souhaiter pour la sécurité de tous.
Personnellement, on peut dire que je m’en fiche, car en date d’aujourd’hui il ne me reste que trois gardes de 24h à faire ! Incroyable mais vrai. Mon calvaire tire à sa fin, et on peut dire que j’y aurai donné beaucoup de moi-même. J’essaie juste de ne pas y laisser ma peau.
Bon mois de décembre à tous !