Bon, deuxième fois que j’écris ce message… y en aura pas de facile !

Oui oui, le site a été cassé pendant 2 jours… et c’est pas dit que ce soit fini. Apparamment Apache a pété un cable chez Ouvaton et ils ont des difficultés à localiser l’erreur (une histoire de fichier vhost, rien compris…) Pour le moment, ils ont réglé temporairement le problème, mais juste sur un serveur qui prend tout le flux (alors que c’est réparti en temps normal).

Enfin bref, j’aurais pas mal de choses à dire, mais pour l’heure, je vais limiter les posts parce que… parce que j’ai déjà écrit ce poste une fois et le temps d’aller voir Matrix, il a disparu dans les limbes de ‘ternet (je pense surtout que la base est mourru et qu’ils ont utilisé un backup entre temps).

Puis j’allonge aussi la durée de vie de la cache pour limiter l’impact des pannes MySql. Du coup, si vous postez un message, ne vous inquiétez pas s’il met du temps à être publié, faut que la cache se mette à jour (48 heures tant que ça ira mal). J’espère que ça repartira demain samedi ou dimanche, mais rien n’est garanti.

Enfin comme me disait Kicou, c’est pas la mort non plus, mais c’est assez frustrant (ce qui me montre que je suis assez largement possédé par mon carnet :p )

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En tant que récente carnetière, il y a encore certains principes qui m’échappent…

Qu’est-ce qu’un “baby blog” ?

Qu’est-ce que le symbole “Flying Calbute” que l’on voit sur de nombreux blogs ?

Qu’est-ce qu’un “fanart” ?

Qu’est-ce qu’un “radioblog” ?

À quoi sert le “blogger code” ?

Netlex, Hou-Hou Blog et Karl en ont parlé dernièrement.

Pas besoin d’aller jusqu’au Japon pour rencontrer le phénomène. Les statistiques y sont peut-être plus parlantes, mais le problème s’est déjà répandu mondialement à la vitesse du SRAS.

J’en connais un, ici même, dans notre belle province, un jeune occidental hikikomori. Sa vie, ce sont les jeux vidéo ; vous savez, justement, ceux qui proviennent du Japon. Son univers, sa chambre emplie de consoles. Un peu d’Internet et de films saupoudrés viennent s’y ajouter. C’est tout. Il n’a pas d’amis, il ne sort pas. Il souffre de phobie sociale. Il n’a pas d’ambition, pas de rêves. Une “âme perdue à la dérive”, comme l’exprime bien poétiquement Karl. Sauf que ce n’est pas de la poésie, c’est bien réel.

Nul besoin d’une société aussi spéciale que celle du Japon pour que les proches s’en trouvent désemparés, démunis, honteux… Ce qui ne les empêche pas d’assimilier la situation à l’adolescence, en se disant que ça va passer. Sans intervenir. Ouvrant les yeux sur le problème seulement lorsqu’il commence à enfler dramatiquement, à ne plus pouvoir être ignoré passivement.

Nécessité de performer, d’être compétitif ; stress et pression sociale. Ce sont aussi nos réalités. Ces jeunes ressentent, sûrement, un profond mal-être. Une détresse émotionnelle. Mais ne se sentent pas “malades” pour autant, refusant obstinément de chercher de l’aide, de l’accepter, même. Comme toujours, il est si difficile d’admettre que l’on puisse avoir un problème…

Isolement et retrait social. Une vie virtuelle, faite d’illusions, coupée du monde et de sa réalité. Ça n’a que 19 ans et ça a déjà baissé les bras, décroché, abandonné. Et je ne pense pas que ça va passer comme ça.

Je ne sais comment l’aider.

En voyant la passion que voue JR (Monsieur Douze Lunes) aux États-Unis, et en pensant à Karl qui se délecte en son Japon adoré, j’en reviens moi-même à mes vieilles amours et je repense à la France.

Et qu’est-ce que je me suis amusée…:

L’Allemagne est faite pour y voyager, l’Italie pour y séjourner, l’Angleterre pour y penser, la France pour y vivre. (Jean le Rond d’Alembert)

Le Français est un paresseux qui travaille beaucoup. L’Anglais un paresseux qui ne fait rien. L’Allemand un travailleur qui se donne du mal. L’Américain, un travailleur qui sait s’arranger pour ne pas faire grand chose. (Auguste Detoeuf)

Le Parisien adore qu’on lui dise que sa vie n’est pas une vie. Il se flatte de son endurance. (Alain Schiffres)

Ce que j’ai gagné à voyager en France, c’est surtout le fait d’avoir appris à mieux me contenter de mon propre pays. (Samuel Johnson)

L’Angleterre a deux sauces et trois cents religions ; la France au contraire, a deux religions, mais plus de trois cents sauces. (Talleyrand)

Tous les Français aiment la France, c’est vrai, mais jamais la même. (Aimée de Coigny)

Pour deviner la nationalité d’un homme, il suffit de le présenter à une jolie femme. S’il lui serre la main, c’est un Anglais ; s’il la lui baise, un Français ; s’il lui demande rendez-vous, un Américain ; s’il câble à Moscou pour instructions, un Russe. (Anonyme)

En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. (Winston Churchill)

L’Anglais est un praticien qui n’a pas de théories ; l’Allemand, un théoricien qui applique ses théories ; le Français, un théoricien qui ne les applique pas : c’est ce qu’on appelle chez nous avoir du bon sens. (Auguste Detoeuf)

Les Français sont faits pour composer de la musique d’opéra, les Italiens pour la chanter, les Allemands pour la jouer, les Anglais pour l’entendre et les Américains pour la payer. (Enrico Caruso)

Quand un Français dit du mal de lui, ne le croyez pas, il se vante ! (Edouard Pailleron)

Deux Français sur trois gardent leur béret basque pour faire l’amour. Le troisième s’en sert comme préservatif. (François Cavanna)

Un Canadien français, c’est un type qui donne son coeur à la France, son argent à l’Angleterre, son sang à la Croix-Rouge… et son vote à tort et à travers. (Émile Coderre)