Un peu comme Houssein, je n’ai pu m’empêcher de sursauter en lisant ce que Benedictus le XVIème du nom avait à dire. Du moins ce que Le Monde en relate car je ne suis pas pour lire ça. Ceux qui me connaissent savent d’ailleurs que le Pape est une de mes figures de prédilection.

Bref, je retire de la lecture d’Henri Tincq (et d’un parcours rapide du document original quand même) le mot espérance. Les espérances fallacieuses des idéologies athées comme titre l’article ou a contrario l’espérance de la foi. Ceci me renvoit à ma lecture actuelle, Comte-Sponville. Une de ses positions est que l’espoir ne fait qu’emprisonner notre vie et le présent.

On pourrait jouer sur les mots et dire que l’espoir tel que défini par Comte-Sponville n’est pas l’espérance. Mais comme le dit mon Petit Robert en citant Nicolas de Chamford «L’espérance n’est qu’un charlatan qui nous trompe sans cesse ; et, pour moi le bonheur n’a commencé que lorsque je l’ai eu perdue».

Selon cette perspective, la question n’est pas la source de l’espérance (religion, progrès, etc.) mais bien l’espérance elle-même. Oui oui, j’enfonce le Pape, mais le pire c’est que ce n’est pas tant que ça l’objectif. J’ai simplement été marqué mes lectures récentes.

Derrière cette assertion scato-infantile, je tiens à souligner qu’Apple fait de la bonne merde comme les autres.

Ainsi avais-je acheté un MacBook ne supportant plus Windows et certains de ses comportements. Bien que satisfait jusqu’à présent, j’ai déchanté le WE dernier.

Depuis quelques temps les erreurs d’écriture sur le disque était de plus en plus nombreuses. La semaine dernière, envisageant l’achat d’un nouveau disque dur externe, j’ai préparé un backup massif ce qui m’a permis de me rendre compte que de nombreux fichiers (notamment des photos) étaient corrompus… irrécupérables !

Et non seulement MacOS X fait la même merde que Windows mais en plus ils ne fournissent pas les utilitaires de base pour récupérer la merde comme un défragmenteur. Moralité, il faut acheter un utilitaire pour récupérer ce qui n’est autre qu’une fonctionnalité. Car la légende qui veut qu’un Mac ne fragmente pas tient du fantasme éveillé.

Las, la situation du disque dur (même une fois vidé au trois quarts) était irrécupérable, du fait des trop nombreuses incohérences d’allocation que le système d’exploitation a silencieusement fait. Super !

Bref, j’ai donc réinstallé Mac OS après moins d’un an d’utilisation… un peu comme je le faisais avec Windows quoi. Et du coup j’ai perdu tous les mots de passes que Firefox avait mémorisé tout se temps.

Pour ceux que ça intéresserait, j’utilise iDefrag. Il faut aussi prendre CDMaker pour faire un CD bootable de l’utilitaire pour faire un vrai defrag du disque.

Mais je l’ai quand même dans le cul celle-là !

Ce n’est un secret pour personne, le monde du travail évolue constamment. Une des tendances qui me semblent inévitables est la fragmentation au profit de petites entités et plus particulièrement de travailleurs seuls, avec une expertise donnée. Dans le monde des TI, c’est criant en fait.

Avec la possibilité de travailler à distance, ça devient maintenant faisable de travailler ainsi : déléguer une tâches, l’application d’une expertise à une personne seul ou à un petit groupe éventuellement distant. Tout le monde regarde la délocalisation des centres d’appel en Inde mais dans les faits c’est un phénomène plus généralisé et loin d’être unidirectionnel.

Bref, tout ça pour dire qu’on se retrouve avec une masse grandissante de personnes qui travaillent (et travaillerons) dans leur coin. Certains le font de chez eux, d’autres louent des locaux mais nombre d’entre eux s’ennuient, n’ont pas des locaux à la hauteur, etc. Certains se rassemblent mais du fait de la mobilité de ces travailleurs, ce n’est pas toujours des plus efficaces.

C’est là qu’arrive le Coworking. Le concept est de permettre de manière flexible à des personnes (souvent dans un domaine connexe) de travailler dans des locaux en commun. À la journée, à l’heure, à la semaine, ça dépend. Les locaux se veulent agréables et efficaces pour rompre avec la monotonie de travail avec soi-même pour seul voisin et profitant de la mise en commun pour avoir un lieu de travail de qualité.

Le Coworking s’est développé récemment aux U.S et à d’autres endroits et l’idée a commencé à germer dans l’esprit de quelques personnes à Montréal. Après avoir travaillé depuis un certain temps dessus (et fait preuve d’un acharnement et d’une patience remarquable), Patrick est sur le point d’aboutir. Il a déjà monté le projet avec un site web, est sur le point d’avoir des locaux bien placés et va faire un 5@7 (le 21 novembre au Bar inc., 250 av. Mont-Royal Est) pour diffuser l’info. Si vous êtes intéressés par le concept n’hésitez pas à faire un tour.

Personnellement, je ne lance pas des fleurs au premier venu, mais ce que fait Patrick vaut la peine d’être souligné. Hormis la difficulté même de lancer un tel projet (en plus de son travail normal), c’est à mes yeux le début d’un mouvement important et il fallait quelqu’un pour faire germer ça à Montréal.

J’imagine tout à fait dans 10 ou 20 ans des entreprises louer des espaces de travail pour leur employés à travers une ville ou à travers le monde. En effet même dans une firme établie avec des employés permanents, pourquoi ne pas proposé du télétravail dans ce type de local ? Chez Accenture, où j’ai travaillé en France, il fallait réserver nos espaces de travail quand nous allions dans nos locaux (puisque nous passions 80% de notre temps chez les clients). Ceci aurait très bien pu se combiner avec des espaces de coworking en fait.

Et là où je travaille actuellement, si le mode gestion insiste plutôt sur la présence, il serait tout à faire gérable de proposer un mix présent/travaille à distance (surtout pour ceux qui se tapent des heures de transport) avec du coworking.

Enfin bref, surtout pour les travailleurs autonomes, si vous êtes intéressés par le coworking, allez faire un saut sur le site web et au 5@7, ça vaudra surement la peine !

Le 15 novembre est passé et la ville abandonne les cyclistes à leur triste sort en enlevant les supports à vélo et en fermant les pistes et bandes cyclables.

Mais cette année, j’ai décidé de m’armer de courage, de bien m’équiper, et de braver les intempéries !

Jusqu’ici, avec mon super pantalon, mes super gants en forme de crabe (trois doigts), mes multiples épaisseurs en pelures d’oignon, mes lunettes pare-vent, mes feux à DEL avant et arrière, je m’en sors plutôt pas mal.

Mon seul reproche à faire est à tous ces automobilistes qui me frôlent les oreilles de 2 cm sur le chemin de la côte Sainte-Catherine. Dans la loi, c’est un mètre que vous devez laisser à un cycliste. Ce n’est pas si difficile à comprendre ni à faire. Et le cycliste l’apprécie vraiment, surtout s’il n’avait pas choisi de mourir ce jour-là !

C’est certain que les conditions vont encore se dégrader pas mal, que le mercure a plein de potentiel pour baisser et que des tonnes de slush et autres mixtures vont s’accumuler sur le sol. Il est encore trop tôt pour pavoiser et dire que même les frileuses de la pire espèce comme moi peuvent le faire.

Mais de toute façon je n’ai pas l’intention de devenir extrémiste. Je compte utiliser un système mixte avec les transports en commun (surtout que j’ai encore droit au tarif réduit !), selon les intempéries.

Le seul accroc que j’ai eu dernièrement, et non le moindre, fut le vol pur et simple de mon vélo. Bon, je savais qu’il était un peu trop beau. Et c’est quand même déjà bien qu’il ait survécu à cinq années complètes dans cette ville de voleurs de vélo. Mais quand même, je l’aimais bien, et il était confortable.

Je n’avais pas trop prévu dans mon budget de préparation pour l’hiver le coût d’achat et d’équipement d’un nouveau vélo. Surtout à une époque où le matériel devient difficile à trouver, derrière les skis et les raquettes. Mais bon quand on y pense, même dans ces conditions, ça revient moins cher que de posséder une voiture. (Pour ça, vive Communauto dont on s’est servi à outrance cet automne !)

J’en profite pour vous annoncer mon absence pour des cieux plus cléments pendant toute la semaine prochaine ! Des petites vacances plus que très méritées…

C’est rare que j’ai l’occasion d’applaudir le gouvernement Charest, mais pour une fois une de ses actions mérite d’être soulignée : l’arrêt de l’aide au développement de l’éthanol à base de maïs.

Alors que de nombreux pays (U.S.A et France par exemple) continuent à promouvoir l’éthanol et le biodiesel à base de culture intensive, le Québec est un des premiers à mettre les freins (officiellement du moins) au motif que ça n’aide pas grand-chose. Du moins au niveau environnemental. Les effets sur les émissions de gaz à effet de serre sont faibles (nuls pour certains) et l’impact environnemental au niveau des sols est très élevé. Dans l’ensemble c’est aussi néfaste, si ce n’est plus, que de bruler du pétrole.

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Hell is not far

Ceci ne signifie pas non plus la fin de la filière éthanol au Québec. D’autres procédés sont en cours de développement à partir des déchets agro-alimentaires ou à partir de micro-organismes ou d’algues sont à l’étude. Ils sont cependant plus difficile car la source est moins appropriée.

Et il faut bien comprendre que ceci n’est pas tant lié à améliorer l’impact environnemental direct comme on le dit tant que de s’affranchir des ressources abiotiques non renouvelables (ce qui laisse une partie du problème entier) tout en aidant le secteur de l’agriculture.