Aujourd’hui, je veux chercher le site internet du cinéma l’Exentris, un cinéma avant-gardiste à Montréal et qui se tourne principalement vers les cinéastes indépendants.

Je tape sur mon google d’amour “excentris Montréal”(C’est vraiment très con parce que je viens de faire la recherche et ça ne me donne pas le bon résultat :( Du coup, ça fout en l’air l’exemple de base de ma démonstration, mais je continue quand même…) et la première réponse fut un billet de Karl. Plus bas, hors de l’écran, apparaissait le site officiel de l’excentris avec plein de flash partout, des jolis sons, etc.

Ca me refait penser à un article sur la Mystery Meat Navigation qui expliquait en quoi toutes ces choses qui clignotent dans tous les sens (et notamment le flash) rendent la navigation plus difficile et que finalement l’internaute, tout ce qu’il veut, c’est l’information et pas des machins qui gigotent dans tous les sens.

Ça me fait penser à mon ancien boulot où, souhaitant refaire le site internet, on avait (enfin avant que j’arrive en contrat) engagé un designer qui a bien pris soin de faire dès le début une page d’accueil et pas mal d’autres choses en flash mais qui ne s’est pas du tout occupé de la référençabilité des pages.

Moi je veux bien qu’on fasse de belles choses sur internet, mais il ne faut que ça enlève à la capacité d’accès à l’information sur la page ni que ça perde Google et ses petits amis sinon l’utilisateur n’arrivera pas à destination ou s’en ira sans avoir trouvé l’information.

Enfin bref, tout ça pour dire que certains designer devraient prendre de la graine des blogs qui sont avant tout tournés contenus ce qui leur donne une visibilité (aussi bien à l’oeil humain que pour les moteurs de recherche) supérieure à certaines pages “professionnelles” qui passent à coté de l’important.

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Immeuble superstitieux

Via i never knew : The Meatrix, à voir et… à manger.

Je n’apprendrais rien aux résidents du Québec mais sachez tout de même qu’il neige et que les flocons étaient pas mal imposants tout à l’heure. Pas d’accumulation supérieure à une trace blanche sur certaines voitures cependant.

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Un jardin

Le tout devrait peu à peu se transformer en giboulée ou en pluie verglaçante, voire les deux. Ceci dit, l’année dernière à la même période, on avait déjà eu droit à la première vraie bordée de l’année (une bonne quinzaine de centimètres), le tout s’était d’ailleurs rapidement transformé en une gadoue immonde qui rendait les rues assez peu praticables pour les piétons.

Le vélo devrait être remisé à la cave dans les jours à venir, c’est bien dommage car c’est pratique (surtout avec la grêve des transports en commun qui se profile).

J’avais souvent remarqué dans les traités internationaux (notamment concernant l’environnement) qu’il y avait une différence entre la signature et la ratification (ou encore l’acceptation, l’approbation ou l’accession). C’est notamment le cas du protocole de Kyoto et je me doutais que c’était en lien avec la mise en place effective du protocole. J’ai eu ma réponse ce soir.

La signature, c’est simplement le fait de dire “oui, on est d’accord sur le principe”. La ratification, c’est s’engager à modifier sa loi nationale en fonction du protocole.

Autrement dit, ratifier Kyoto c’est mettre en place des mesures et des lois pour arriver à un niveau d’émissions de gaz à effet de serre 5% inférieurs à ce qu’elles étaient en 1990 ; signer Kyoto revient à pisser dans un violon.

Mais, généralement, on fait en sorte que la distinction entre ces deux notions (qui existe pour tous les conventions/protocoles/traités et autres émanations de l’ONU) restent floues, histoire que tout le monde puisse signer sur le principe, donnant ainsi l’impression d’avancées significatives, d’ententes cordiales entre tous les pays, etc. tout en étant en mesure de ne pas appliquer du tout le protocole en question. Ainsi les USA ont signé Kyoto mais ne l’ont pas ratifié.

À titre indicatif, pour entrer en vigueur, le protocole de Kyoto doit rassembler un minimum de 55 ratifications (ce qui est fait) représentant au moins 55% des émissions totales sur la planète (c’est le bout qui manque). Les États-Unis représentant à eux-seuls 36% de ces émissions et ayant clairement dit non, ça laisse pas beaucoup de place pour obtenir les 55% nécessaires. Les derniers espoirs résidaient en la Russie qui, avec ses presque 18%, aurait permis d’atteindre ce chiffre magique.

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Mission impossible

Cependant, la diplomatie russe a récemment fait comprendre qu’il n’était pas question de ratifier Kyoto. En effet, Poutine et toute la classe politique russe veut relancer économiquement cet ancien géant. Cela passe par une augmentation de la prodution nécessitant l’utilisation accrue de combustibles fossiles (ça vous rappelle rien, la saisie récente d’actions d’une pétrolière russe ?) et donc une augmentation de production de CO2 et autres. Bref, Kyoto va à l’opposé de là où souhaite aller le gouvernement russe.

Assez bizarrement, ce non n’a été que (très) faiblement relayé dans les pays occidentaux, notamment ceux ayant ratifié le protocole, et pour cause ! Ce refus, à peu près définitif, enterre Kyoto RIP, ce qui n’empêche pas certains pays comme le Canada, la France et bien d’autres, d’avoir pris des engagements en faveur de Kyoto, ce qui, au Canada notamment, peu assez fortement pénaliser l’économie du pays (principalement en Alberta).

Alors, heu… c’est quoi la suite des événements ?