Je reviens juste du congrès américain de pédopsychiatrie qui avait lieu à Boston.

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Back from Boston, USA

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Back from Boston, USA

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Back from Boston, USA

Au passage, j’ai fait un beau petit séjour, intéressant au surplus, car les conférences étaient passionnantes et pertinentes pour moi. Ce genre de réunion est toujours un immense bouillon d’idées.

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Back from Boston, USA

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Back from Boston, USA

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Back from Boston, USA

Une escapade appréciée de ma petite vie quotidienne, en particulier avec l’absence de gardes et un moment privilégié pour écouter et apprendre sans être stressée.

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Back from Boston, USA

En plus, Boston est une très belle ville avec un grand centre historique, quatre siècles d’histoire, et une jolie architecture typique de la Nouvelle-Angleterre (assez différente de ce qu’on trouve au Québec). On y trouve de jolis musées, de jolis quartiers, et plein d’étudiants. C’est franchement plus sympa que New York, selon moi.

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Boston from Cambridge across the Charles River

Sans compter que ses habitants frisaient le délire avec les matchs des Red Sox ! C’était bien amusant.

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Cape Cod in the Fall

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Back from Boston, USA

Les Américains adoraient aussi me demander combien vaut notre dollar par rapport au leur, lorsqu’ils voyaient mon petit drapeau canadien, sur le sac à dos (à côté du drapeau québécois ;)).

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Harvard and Cambridge

Puis Stéphane est venu me rejoindre et nous nous sommes bien baladés dans la vieille ville et dans le quartier Harvard, à Cambridge (fort joli).

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Cape Cod in the Fall

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Cape Cod in the Fall

Enfin, nous avons fait une charmante escapade automnale à Cape Cod, par une journée à la météo douteuse. C’était parfait pour se retrouver seuls au monde sur des plages tout simplement magnifiques et sauvages, du moins lorsque désertées par les hordes de touristes estivales. Un moment magique et hors du temps.

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All alone in Cape Cod

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All alone in Cape Cod

Mais voilà, il faut bien fermer la parenthèse et rentrer chez soi (ahh, le confort), reprendre le collier de la Bête. En tout cas, je pense que je vais devenir une bibitte à congrès ! Une bibitte qui choisit ses destinations…

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All alone in Cape Cod

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All alone in Cape Cod

J’ai terminé mon stage en pédiatrie du développement, qui consistait à évaluer et traiter des enfants en proie à toutes sortes de problèmes, du retard de langage au retard de motricité en passant par les troubles d’attention et d’apprentissages.

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Été des Indiens, Mont-Royal

C’était en particulier mon premier contact avec les troubles envahissants du développement et l’autisme. Quel domaine mystérieux et tout à fait passionnant !

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Été des Indiens, Mont-Royal

On se rapproche dangereusement des problèmes traités en pédopsychiatrie, et je baigne vraiment dans mon élément. Au passage, je raffine et je peaufine mes connaissances en matière de développement de l’enfant.

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On strike cemetery

J’ai appris que l’on retrouve une proportion particulièrement importante de gens ayant eu des troubles envahissants du développement, des autistes légers par exemple, ou des Asperger, dans la Silicon Valley. C’est que souvent les chiffres leur parle beaucoup, certainement plus que les relations humaines. Ça explique beaucoup de choses !

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Alissa on Mont-Royal

(Attention, je ne dis pas que tous les informaticiens ont des traits autistes, mais bien que certains en ont ;)

Comme me le rappelait Olivier, avec qui je partage ce jour saint, ça fait exactement 5 ans aujourd’hui que j’ai posé le pied à feu-l’aéroport-Mirabel en tant que résident permanent.

5 années de hauts et bas, les seconds plutôt au début, les derniers plus récemment et je dois avouer que je ne suis pas mécontent de mon choix maintenant :)

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Comme tout adulte naturellement constitué soumis à d’intenses pressions professionnelles n’ayant de temps pour rien mais vraiment rien de rien, nous avons sombré en workoholiques primaires dans une frénésie consumériste n’ayant d’égal que l’inverse de l’intérêt qu’éveille en nous Occupation Double et Loft Story réunis.

Bref, ne reculant devant rien, nous allâmes en Communauto dans un gigantesque Powa-Centa banlieusard et, Dieu merci, Ikea nous sauva en nous livrant de nouvelles méga-bibliothèques ainsi qu’un massif meuble tivi tout-beau qui est quand même mieux quand on ne monte pas ses horribles pieds en acier (ça c’est du IkeHack).

Nous achetâmes aussi des thermostats électroniques anti-froid-aux-pieds, un nouveau bureau pour Femme, des paires de chaussures en veux-tu en voilà, des vêtements de vélo et j’allai même vendredi dernier d’une véritable razzia chez Golf Town pour changer ma série complète de bâton, optant à l’occasion pour un de ces massifs décocheurs à décrocher la tête du premier passant passant derrière moi alors que je m’élance pour frapper à 300 yards.

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Un bois... en acier

Histoire de nous punir de tout ces pêchés, le Grand Divin par qui tout est écrit sur le grand rouleau de la Vie nous gratifia d’un vol de vélo -histoire que Femme ne puisse pas profiter de ses nouveaux vêtements de vélo, de deux livraisons de merde avec des erreurs et des bris et pour conclure le tout d’un hiver histoire de m’empêcher d’aller essayer mes nouveaux bâtons. Bien fait pour nous se dit-il, il n’a pas tort à raison et le monde est quand même peuplé d’une sacrée bande de cons.

Nous avons acheté un bel hibiscus l’année dernière. Après des premiers jours difficiles, il nous a fait un magnifique été plein de fleur une fois que nous l’avons mis dehors.

L’hiver, il a bien fallu le rentrer et la vie fut plus difficile pour lui mais il a survécu et il est reparti à pousser dès le printemps arrivé. C’est maintenant un grand garçon, presque aussi haut que moi.

Maintenant voulez-vous bien m’expliquer pourquoi il a attendu le mois d’octobre pour nous faire sa première fleur ?! Il nous a gratifié de 3 fleurs en tout et pour tout, dont deux une fois à l’intérieur.

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Hibiscus

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui saurait que comment provoquer la floraison de cette chose, histoire que si ça survit un hiver de plus, on puisse avoir de belles fleurs rouge-pétant dès le printemps prochain !