L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.

Les ennuis, c’est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.

Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent “connaître” l’univers alors qu’il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York.

Je dois avouer que je n’y croyait pas ! Avec le temps pourri qu’il a fait la semaine dernière, je ne pensais pas qu’on pourrait retrouver des températures supérieures à 20°C avec un grand ciel bleu, le tout avec des arbres de toutes les couleurs… de véritables photos de cartes postales lors de notre promenade au Mont-Royal.

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Une petit chemin

Ce qui était un peu dommage, c’est la présence d’un smog assez persistant qui empêchait de voir loin du haut du Mont-Royal et donnait un ciel un peu pâle.

Pour plus d’images, vous pouvez aller faire un petit tour sur mon site sur le Canada.

Une autre raison de l’existence de ce blog est que je voudrais conserver un peu de ce que je suis en ce début de mes interminables études, avec au fur et à mesure divers étonnements, prises de conscience et inquiétudes. D’un état plutôt “vierge” à l’origine, le produit fini et mûri sera (je l’espère) un soignant compétent et compréhensif. Entre les deux ne peuvent qu’intervenir des transformations plus ou moins profondes.

En effet, j’ai l’impression que ce milieu, peut-être plus qu’un autre, est propre à bouleverser une personne. Côtoyer les corps malades, les personnes qui souffrent, qui meurent parfois… je ne vois pas comment je pourrais ne pas changer énormément à travers tant d’expériences très particulières.

Je viens de finir Hygiène de l’assassin, et on peut dire qu’elle est assez tarée la petite Amélie.

Hoëdic trouve que dans ce bouquin, on ressent indistinctement certains signes de son contact avec la culture japonaise : elle semble attribuer à ses personnages des complexes comme les poils, la barbe ou les odeurs…

En tout cas, pour avoir aussi lu il y a quelque temps Métaphysique des tubes, je vous conseille plus que vivement cette auteure, si vous ne la connaissez déjà. Sans faire des chefs-d’oeuvre, elle écrit bien et a des idées et des réflexions… pour le moins originales !

Un seul fait étrange : elle publie comme un métronome, à chaque rentrée, et on peut en venir à se demander si, à force, l’appât du gain ne surpasse pas le plaisir d’écrire. Si, parfois, certains livres n’auraient pas bénéficié d’être triturés un peu plus longuement…

En gardant récemment Nina qui, elle aussi, a l’air tellement saine, bien développée et épanouie (à la mesure d’une enfant d’un an), je me suis rappelée à quel point on peut lire des conseils contradictoires sur les enfants, sur les méthodes éducatives, les “il faut punir” ou non, les “il fait les coucher sur le dos” ou non, les “il faut les envoyer à la garderie” ou non… selon les époques, les cultures et les latitudes.

La conclusion qui ressort universellement de façon la plus flagrante, c’est que ce qui compte et influence surtout, c’est l’amour donné et reçu…