J’adore les différents accents du monde (auxquels je suis surtout sensible en langue française). Cela fait mon bonheur de côtoyer des Néo-Brunswickois dans ma promo (il n’y a pas de fac de médecine dans leur province). Je pense avoir la chance d’assez bien comprendre les accents assez prononcés, même si je ne sais pas toujours les identifier précisément (accent belge ou suisse, région précise du sud de la France…). En tout cas, je me régale particulièrement de l’usage fait de la langue à Toulouse et à Narbonne.

Malheureusement, je n’arrive pas n’arrive pas à avoir un accent propre. Je fais plutôt le caméléon en fonction de mon interlocuteur ; je peux avoir un accent québécois relativement tranché, ou un accent français très neutre (aux oraux du bac, ils n’y ont vu que du feu). On m’a découverte une seule fois, à l’usage du mot “présentement”, apparemment périmé en France… Il faut dire que je me suis très vite habituée là-bas, n’appréciant pas forcément de me faire dévisager pour un contenant occultant le contenu. J’ai dû aller y vivre encore assez jeune pour avoir l’accent malléable, car je ne connais pas beaucoup de Québécois capable d’avoir un parler français qui ne sonne pas parodié.

Bon, je ne vous raconte pas comme je m’emmêle quand je suis à la fois avec Hoëdic et ma famille ou mes amis d’ici ! :)

L’école française est laïque. Soit. Je ne savais pas que cela signifiait l’imposition de la laïcité à chacun de ses élèves.

Il y a des musulmanes qui, dans cette société libre, choisissent de pratiquer leur religion en y incluant le port de cette tenue vestimentaire particulière que constitue le voile. Ça se voit ; quelle horreur ! Mais je ne vois pas en quoi c’est dangereux ou menaçant pour les autres… Ça n’incite ni à la haine, ni à la violence, et ce n’est pas un objet tranchant ou contondant.

Un peu de tolérance et d’ouverture d’esprit n’ont jamais fait de tort à personne. Ceux qui ne peuvent supporter cette vision n’ont qu’à regarder ailleurs. Il me semblait que l’éducation était bien plus primordiale que des considérations aussi matérielles ; je suis déçue.

Après vous avoir présenté Bob aka Safran, voici Crapaud aka Bagheera.

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Crapaud

Crapaud du fait de la grace naturelle que dégage cette chatte qui est de surcroît très mal-polie.

Voilà, me voici donc au chômage depuis 1 semaine. Bizarrement récemment j’avais plein de choses en tête à faire, des projets, des idées pour chercher un boulot efficacement, et là, je me retrouve devant mon clavier sans trop savoir que faire. Une choses est certaine, d’ici quelques heures, je vais aller faire un tour au Mont-Royal pour profiter de l’été des indiens et des arbres rougeoyants.

Hier, Ebb m’a fait une très bonne surprise, en m’achetant un livre de Kundera, mais pas n’importe lequel, pas un des romans “classiques” qu’il a écrit (d’ailleurs, on commence à en avoir une large partie) mais une pièce de théatre Jacques et son maître, hommage à Denis Diderot en trois actes.

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Jacques et son maître

Il faut bien dire que Jacques Le Fataliste est un de mes livres préférés si ce n’est mon préféré. D’ailleurs, c’est le seul que j’ai lu à plusieurs reprises car il est tout simplement génial.

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Jacques le fataliste

Et je suis bien content de voir un Milan Kundera préciser, en introduction de sa pièce, qu’il met Jacques et son maître au même niveau que Don Quichotte ou Ulysse en matière d’importance littéraire.

D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de citer deux extraits de cette introduction (qui viennent en fait de L’art du Roman) :

*"en France, ce livre est scandaleusement sous-estimé: il concentre tout ce que la France a perdu et refuse de retrouver."*
*"On peut se passer de Diderot homme de théâtre, on peut comprendre l'histoire de la philosophie sans connaître ses essais, mais l'histoire du roman serait incomplète sans Jacques le fataliste."*

Si vous voulez savoir ce qu’entend par là Milan Kundera, il ne vous reste qu’à lire les aventures de Jacques, de son maître et de subir les lubies du narrateur !

Après une intervation qui a duré de minuit à 6 heure du matin, l’équipe d’Ouvaton a dégagé la machine défectueuse et me voici donc de retour sur un serveur en ligne… ça commençait à être fatigant de faire des choses que je ne pouvais pas publier en ligne !!

Cependant, le retour en ligne ne s’est pas fait sans difficulté : Spip a refusé de prendre en compte le fichier de sauvegarde (venant de mon chez moi) pour régénérer la base. Pire, ayant fait une erreur pendant le processus de lecture, il m’a planté la table “auteur”, m’empêchant de me connecter à l’espace de maintenance de Spip.

Pendant un moment, j’ai bien cru que ma période de poisse continuait et que j’allais devoir tout réinstaller. Heureusement phpMyAdmin m’a sauvé, j’ai sauvagement supprimé toutes les tables pour les remplacer que celle que j’avais chez moi et puis ça a marché (à quelques réglages près). Ouf ! (Truc de ouf quoi !)