Après un cours de médecine légale où j’ai pu faire la connaissance de plusieurs des assassinés et suicidés de la province, autopsiés et dans tous les états de putréfaction imaginables (bon appétit), je me suis rendue à mon rendez-vous.

Quelle ne fut pas alors ma surprise de me retrouver, dans la salle d’attente, nez-à-nez avec Charles Berling. Si si, en personne ; ce même comédien dont j’ai parlé à deux reprises depuis deux semaines pour l’avoir vu à la fois au théâtre et au cinéma. C’est assez hallucinant comme coïcidence (zut à la fin, il y en a plein, des personnes connues que l’on est susceptible de croiser à un moment ou à un autre !).

Après quoi, nous sommes allés profiter de ce sursis d’été sur fond de couleurs enchanteresses sur la butte du centre-ville.

Enfin, je viens de passer presque deux heures à jouer au docteur avec Hoëdic. Avec mon stétho, on est bien d’accord… Ben oui, mon premier patient à interviewer et à examiner m’attend mercredi et c’est un peu angoissant.

Sur ce, bonne nuit…

“Bonne nuit, bonne nuit
C’est l’heure d’aller au lit
Nous vous souhaitons de beaux rêves
C’est le cinéma gratuit”

(Fabulous Trobadors)

Bon, après trois jours sans donner vie, me voici de retour.

D’où venait ce problème ? Pour faire simple, j’ai voulu faire une sauvegarde, sauvegarde qui se fait par la génération d’un fichier XML contenant le contenu de la base de donnée. L’erreur que j’ai fait c’est cliquer sur mauvais bouton, celui qui sert à restaurer le contenu de la base à partir d’un fichier XML. Manque de bol, j’avais un vieux fichier qui trainait dans le répertoire donc Spip a écraser ce qui était en base par cette vieille sauvegarde ce qui a fait disparaître tous mes billets depuis le 28 septembre.

Heureusement j’avais une page ouverte avec le contenu de mon site, donc j’ai pu sauver ça ; en y couplant le cache Google j’ai récupéré tous mes billets. Cependant, je viens de passer pas mal de temps pour tout refaire, je suis un peu gavé là.

Le soucis c’est que j’ai perdu vraisemblablement de manière définitive mes statistiques de fréquentation ainsi tous les commentaires depuis le 28 septembre, ce qui me rend le plus triste car il y avait quelques messages que j’aimais bien.

Cependant, cette connerie de ma part a pu passer vaguement inaperçue du fait des plantages répétitifs d’Ouvaton qui a été down de façon plus que régulière durant les deux derniers jours. D’ailleurs, à l’instant même où j’écris, je suis sur mon serveur local car les admins d’Ouvaton doivent changer cette nuit le serveur principal car la fiabilité n’était pas au rendez-vous, c’est pas le moment d’aller faire joujou avec site en ligne, j’ai déjà fait assez de conneries pour l’heure !

Bon, enfin tout ceci me fatigue beaucoup. Au lieu de travailler sur d’autres choses sur mon blog comme quelques scripts PHP, eh bien je viens de passer ma soirée à tout remettre droit et je n’ai vraiment plus envie de faire quoique ce soit.

Histoire d’aller me défouler un peu, je vais aller tuer quelques menus ennemis dans Battlefield 1942

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J’ai enfin en ma possession le dernier CD des Fabulous Trobadors, Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain. J’allais me résigner à le commander et le faire venir de France quand j’ai appris sur le site d’Archambault qu’il sortait ici début octobre. J’ai toujours autant de plaisir à écouter ce langage toulousain, chantant en soi, sur fond de musique très rythmée. Voilà de quoi me consoler (un peu) d’avoir manqué le concert de ces autres Toulousains, Zebda, pendant les Francofolies cet été - je gardais une gamine pendant que ses parents y assistaient justement…

“Ya des garçons pour les filles,
des filles pour les garçons,
l’opéra pour la Bastille,
l’apéro pour des glaçons…”

Après avoir passé près d’une semaine à la rentrée pour nous faire maîtriser la technique des APP (assez précise en ce qui concerne les rencontres en petits groupes, deux fois par semaine), nous avons ce matin appris que la Faculté préfère maintenant implanter (et tester sur nous) le concept mapping ou carte conceptuelle

Avant : on lit le problème, on le clarifie, on identifie les phénomènes, on suggère des hypothèses, on crée un schéma, on se fixe des objectifs d’étude pour la fois suivante qui sont aussi ceux pour l’examen.

Après : on lit le problème, on le clarifie, on fait un schéma.

Ben oui, maintenant, finie la structure, on fait tout en même temps n’importe comment. Et du coup on est encore moins encadrés qu’avant.

De toute façon, les APP, ça consiste surtout à sortir son pavé, regarder la table des matières, trouver les chapitres à lire, les lire, et éventuellement les résumer. Et cette partie-là ne change pas et se vit seul…

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Nous avons commencé un cours assez aride, la pathologie. C’est pas mal plus médical et compliqué ; la brique qui va avec fait 1500 pages écrites en anglais en tout petit (bonjour la myopie). Finies les vacances de psycho !

Chose certaine, depuis le début de l’année, ma lecture de l’anglais écrit (scientifique) a fait un bond prodigieux…

Bon, je vous laisse, je m’en vais concept mapper !

Comment le temps fait-il pour tourner rond dans des horloges carrées ? (Quino)

Le problème avec le sens de l’humour, c’est la facilité avec laquelle chacun prétend en être pourvu. (Alain de Botton)

Si seule la douleur est instructive, je demande pourquoi il est philosophiquement interdit de s’acharner contre son prochain, ce qui serait l’éduquer de la meilleure manière. (Cesare Pavese)