À l’image de Leeloolèene, j’aime bien regarder par quel moyen les visiteurs d’un jour arrivent sur mon site. Actuellement une grosse majorité vient du site de Spip puisque j’y ai déclaré mon site.

D’autres arrivent de Google, certains avec des recherches assez logiques (par exemple, maison hoedic), d’autres sont beaucoup plus étonnantes. Ainsi, aujourd’hui j’ai remarqué quelqu’un qui est arrivé sur mon site en recherchant repasser une chemise !

En effet, je n’avais jamais percuté, mais dans mon post Grosse semaine en prévision, je mentionne à trois reprises l’expression repasser chemise ce qui est sûrement un signe de pertinence aux yeux de Google.

En fait, Google est un plutôt fin psychologue car il a compris que le repassage de chemise est un de mes principaux questionnements existentiels. D’ailleurs, je pense bien avoir fait la même recherche il y a peu… en vain, en conséquence de quoi, il me faut encore une demi-heure pour repasser une chemise.

Les passants sur son chemin
Soulèvent leurs galures,
Le chien lui lèche les mains
Sa présence rassure.
[…]
Dans la paix de son jardin
Il cultive ses roses;
Monsieur est un assassin
Quand il est morose.
[…]

Il étrangle son prochain
Quand il a le cafard,
Allez hop! Dans le bassin
Sous les nénuphars.
[…]
Nous rentrons à la maison,
Je suis son chauffeur.

[…]
Le client dans une valise
Avec son chapeau,
Prendra le train pour Venise
Et un peu de repos.

Vous allez pendre monsieur,
Je vais perdre ma place,
Vous allez pendre monsieur,
Hélas! Trois fois Hélas!
[…]

…pour la même raison que j’ai détesté Belle du Seigneur.

Les grands auteurs masculins croient-ils donc si bien connaître les femmes et leur mode de pensée ? Ainsi, l’amour des femmes serait toujours surfait et d’une médiocrité insondable ? Elles seraient toutes plus superficielles les unes que les autres ?

Ce n’est pas parce que c’est écrit joliment (et encore…) et enrobé avec style qu’il faut croire de telles inepties.

Eh oui, je suis aussi féministe à mes heures. Et ce n’est pas un mot méchant, féminisme

La fin du stage approche… ce qui m’a valu un petit resto avec mon boss et quelques autres personnes avec qui j’ai bossé. C’était à moi de choisir le restaurant et ayant une connaissance finalement assez limitée pour ce qui est de Montréal, j’ai pris le conseil d’une amie en proposant Le Milos, un restaurant grec.

Je m’attendais à un restaurant grec « typique », moyenne gamme comme on en voit tant temps. Faux ! C’était plutôt le genre de restaurant trendy, en général que j’évite.

Au menu : Poisson du jour. Soit, “Monsieur le serveur, quel est le poisson du jour ?

  • Dou ludeman
  • ? ? ?…. Vous pouvez répeter s’il vous plait ?
  • Ouuie, c’aiiie dou lu-de-man
  • ? ? ? Bon, heu, très bien nous allons réfléchir.”

Finalement c’était du loup-de-mer mais de toute évidence tout le monde ne parle pas super bien français dans ce resto :)

J’étais bien content car ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé du bar/loup-de-mer, ça se trouve pas très facilement et ça coûte les yeux de la tête en général. Le poisson était vraiment très bon, je n’en dirais pas autant de l’accompagnement (des brocolis à la vapeur), mais le poisson était vraiment très bon. Pas de quoi se taper le cul parterre non plus, surtout pour ce qui est de l’entrée et du dessert.

Surtout, j’ai été déçu de ne pas trouver de la moussaka… parce qu’une bonne moussaka ça vaut vraiment le détour.

Toujours est-il que je dis à table que c’est dommage qu’il n’y ait pas de moussaka.
Une quoi ? me demande une personne à table
Et une autre de répondre un pâté-chinois grec ! ! !

Je ne veux pas porter atteinte aux traditions culinaires québécoises, mais il me semble qu’une moussaka ce n’est pas du même niveau qu’un pâté-chinois ! En tous cas, moi, ça m’a valu un bon fou rire parce que je ne m’attendais pas à ça.

Ceci dit, ça m’a permis de connaître l’origine supposée de la dénomination “pâté-chinois”. Paraît-il que c’est ce que mangeaient les chinois engagés pour les construire le chemin de fer canadien il y a bien longtemps. On en apprend tous les jours !

Enfin pour revenir au Milos, c’était certes très bon, mais quand on est capable de dégoter un bon poissonnier, on doit pouvoir faire la même chose. Un bon repas, mais pas de quoi s’étendre sur des rails non plus.

Voilà, ce soir je m’en vais à mon cours sur le droit de l’environnement avec notamment pour objectif de récupérer auprès d’une aimable personne qui a bien voulu m’aider un recueil de textes de lois.

Je m’attendais à un petit recueil style les dalloz “de poche” qui se promènent assez facilement. Mais j’ai plutôt eu droit à ça :

Image

Environnment au Québec - Législation

Je remercie cette amie qui a eu le courage d’amener en cours deux briques comme ça et je redoute d’avance ce que nous aurons à faire avec. En attendant, faudra porter ça à vélo chaque lundi soir !