Ça y est, c’est fait, j’ai inauguré mon premier bon bain chaud de l’automne-hiver qui vient de commencer si brutalement. Avec la nostalgie des récentes douches d’été prises fenêtres ouvertes, en s’offrant aux douces brises et mille exhalaisons estivales.

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Ce matin, en faisant grasse matinée, j’ai rêvé que j’allais en voyage en Guadeloupe (la faute à Leeloolène ça !). Le réveil fut abrupt : la saison des frissons et des muscles tendus est entamée. Et oui, mon pauvre petit cou se trouve tout douloureux à la vue du monstrueux examen de vendredi, et des courants d’air frisquet dans l’appart (une merveille d’isolation, il va sans dire)…

[…]
Le diable nous emporte
Avec les feuilles mortes
Au grand bal des fantômes
Papillons jaunes
Ou dans quelque manège
Sous les flocons de neige,
Angéliques et mouillants,
Papillons blancs.
La cigarette au bec,
Je poursuis ma cueillette
En regardant descendre
Un papillon de cendres
Dans l’anonymat
D’une salle de cinéma
Parmi d’autre poussières
En habit de lumière…

[…]
Parfois, parmi le nombre
On voit une ombre
Qui fait parler ses yeux,
Papillons bleus
Mais on n’écoute rien :
On pense à autre chose
Quand ses lèvres nous causent,
Papillons roses
Et parfois, on la suit,
Sous son grand parapluie
Mais son prénom nous fuit,
Papillons de nuit
Et quand, le lendemain,
Il reste sur la main
L’ombre de son parfum,
Tout un jardin,
Elle est déjà loin.
Elle n’est plus qu’un point
Et c’est le désespoir
Papillons noirs…
Car sur le guéridon,
Griffonné au crayon,
Il reste un papillon:
“Adieu Léon”.

Selon un sondage USA-Today/CNN/Gallup, les californiens seraient à 63% favorables à une déstitution de l’actuel gouverneur démocrate, Gray Davis et 40% d’entre eux voteraient le 7 octobre prochain pour Arnold Schwarzenegger contre 25% pour son plus proche rival, Cruz Bustamante.

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Schwarzie

Si en France on critique souvent les politiciens à vie qui ne connaissent rien d’autre que la politique, on pourrait formuler la critique inverse aux “politiciens” américains qui n’y connaissent pas forcément grand chose aux rouages de la politique notamment au niveau international (G.W. Bush a été suffisamment critiqué sur le sujet).

C’est assez étonnant dans ce contexte de se rappeler du film Demolition man dans lequel Stallone, projeté dans le futur après avoir été congelé durant plusieurs décennies découvre au gré de ses bastons une “Fondation du président Schwarzenegger” (Wikipedia n’en fini pas de me surprendre ! En cherchant “demolition man stallone Président Schwarzenegger” dans Google, la première réponse est Wikipedia, délire !), laissant ainsi entendre que Schwarzy fut président dans le passé de ce futur filmographique (je suis clair, là ?).

À l’époque de la sortie de ce film, en 1994, ce clin d’oeil à l’autre Monsieur Muscle pouvait sembler complètement farfelu, digne d’une belle histoire de science-fiction, mais maintenant…

Je vais finir par la jouer Monsieur Météo sur mon blog, mais que voulez-vous j’aime ça !

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Météo du dimanche 28 septembre

Remarquez ce magnifique dégradé de bleu sur toute la province, avec quelques pointes de vert et de jaune. Il a plu toute la journée, un dimanche comme on les aime.

L’espèce de grosse patate juste au sud d’Halifax est bel et bien un ouragan qui répond au petit nom de Juan. Qu’est-ce qu’un ouragan vient foutre sur les provinces maritimes ? J’vous le demande !

Y a plus de saison de ma bonne dame ! ! !

Aller à la piscine, c’est bien, mais en fait je pense que je préfère encore danser (et je ne parle pas des boîtes de nuit).

Seulement, la mode en Amérique du Nord est actuellement à la salsa, au flamenco, au* tango, au *merengue, au baladi et autres danses chaudes. Et dans un genre différent, moins hispanique, il reste le hip-hop. Il suffit de voir les choix offerts par les écoles de danse (autres que classique) pour s’en convaincre.

Aimer danser, c’est aimer danser sur une musique, c’est aimer la musique en soi, c’est se laisser guider par elle, être transporté littéralement. C’est être rendu dans un état de transe. Et bien des musiques présentent la faculté de me faire cet effet - je suis même incapable d’écouter les paroles d’une chanson en même temps que sa musique, tellement les notes prennent toute la place. Une véritable dichotomie.

Or, bien que je puisse à l’occasion apprécier les styles que je viens d’évoquer (comme la bande sonore du film Frida), ils me déplaisent généralement, ou en tout cas ne me donnent nullement envie de bouger et de me laisser aller.

La danse que j’apprécie est plutôt qualifiée de jazz, moderne ou contemporaine. Le fait est que dans mon quartier, seul le CEPSUM a un prix abordable et se situe à une distance raisonnable. Et ce centre de sport n’offre qu’une vaste palette de danses exotiques et folkloriques me laissant bien froide. Alors je vais nager à la piscine, à défaut…

Je ne parle même pas de la danse rock, que j’ai tellement eu plaisir à apprendre en France. Purement nord-américaine pourtant (Jerry Lee Lewis…). Et totalement inexistante ici. Je me rappelle la première fois où j’en ai entendu parler : c’était par une copine du lycée La Légion d’honneur, fréquentant les bals et rallys parisiens. J’étais impressionnée à l’évocation de cette haute et secrète société… Mais en fait il s’agit d’une danse toute simple et agréable, que finalement bien des Français(es) connaissent et pratiquent dans les fêtes.

J’aimerais bien retrouver ça ici, ça me manque.