C’est rigolo. Depuis le début de l’année, j’avais une sensation tenace de déjà vu devant ma tutrice d’APP. Aujourd’hui, elle m’a confirmé que c’est bien elle qui m’a interviewée à l’été 2002 pour mon admission à la faculté. Elle est psychanalyste. Elle ne rencontre que les “cas spéciaux” : nécessitant une seconde entrevue, doctorants, ou moi, revenant de France…

Voici le genre de … “chose” qui peut venir se poser négligemment sur le bureau lorsque l’on navigue tranquillement sur internet.

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Bob, le chat

Coup de chance, cette fois-ci, ce n’était pas devant mon ordinateur mais devant celui de Ebb

Mais non, je ne fais pas de pub à MediaTIC ;)

Alors que Napster n’en fini pas de renaître (ou de mourir, c’est selon), Cyberpresse se fait l’écho d’une nouvelle (enfin pas si nouvelle) tendance qui pourrait remplacer les Kazaa, Gnutella et autres Overnet désormais dans la ligne de mire de la RIAA, de la MPAA et même de certains gouvernements.

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Napster, toujours vivant... quoique

Il s’agit des darknets (the dark side of the net ?) Le principe : des mini-réseaux peer-to-peer cryptés. Suffisamment petits pour que de vilains agents de la RIAA ne puisse venir y mettre leur nez, trop nombreux pour permettre de les répertorier sérieusement et cryptés pour empêcher de sniffer le contenu des échanges et déterminer d’éventuels échanges de mp3.

Enfin ça, c’est la théorie ! Personnellement ça me laisse sceptique. Disons que cela ne remplacera jamais un bon Kazaa dont l’intérêt est d’avoir à disposition la liste de téléchargement de millions d’autres utilisateurs et de pouvoir ainsi trouver des pièces rares.

Ces darknets ne remplaceront peut-être pas à eux-seuls Kazaa, mais je n’ai pas de doute sur la capacité de certains malins à trouver des solutions alternatives dont les darknet peuvent faire partie. Au pire, on retournera au bon vieux FTP (Audiogalaxy était un réseau de serveurs FTP initialement) et aux échanges en main propre ! A mon boulot, en France, nombreux étaient ceux qui pratiquaient l’échange intensif de DivX, certains en possédaient près de 200, une partie rippés par leur propre soin et ensuite échangés.

Le résultat sera une undergroundisation (joli mot hein !) des échanges qui resteront présents et nombreux car les habitudes de “consommation” ne se perdront pas si facilement. Il me semble que le vilain piratage est à peu près inévitable et que le seul moyen de le limiter est d’avoir un juste équilibre entre coercition et concurrence. Personnellement, à des prix abordables, une bonne qualité musicale et une facilité d’accès je ne dirais pas non à payer pour avoir accès à de la musique par exemple.

Mais de toute évidence les maisons de disques et même les artistes ne semblent pas prêts à franchir le pas. Ainsi Metallica et les Red Hot Chili Peppers, deux groupes que j’aime, surtout le second, ont refusé de voir leurs albums figurer sur le prometteur iTunes Music Store d’Apple.

Bref, je ne sais pas comment tout cela va se terminer, mais ça m’a tout l’air d’un jeu du chat et de la souris qui dure depuis bien longtemps (depuis la cassette audio en fait, non ?)

Voilà une chanson tout droit issue de mon époque “musique gothique”. Celle-là est toute gentille et soft, et j’aime beaucoup ses paroles… En plus elle est tout indiquée pour un dimanche (Saturday) :)

On Saturn days we used to sleep
all motionless and still…
[…]
through mystic veils her silver rays
are glowing carefully.
Woven of dewdrops and magical light
this gown that we’re wearing here
is but a cloth of mist and we used to call it
“The Breath of the Other Sphere”.
We are floating, flying, incredibly fast,
the world of the thought gives birth to this life.
Free to remember, to discover and feel
as we’re closely together in our parallel flight.
While beyond the gates our bodies lie
next to each other in fragile rest,
two chests are lifted up and down,
moved only by some mortal breath.
Yes, our bodies are sleeping so closely together,
but it’s only in our minds that we touch (at last).
In the realm of the spirits our souls become one
in the happy knowledge that we are completing halves.
No bodies and no barriers…
(all) far more intimate and strange.
[…]
that it’s him, my husband, the one that I love.
See me! Read me! Step inside!!
[…]
So intensively and so deep
as our fingers unite, our hands caress.
Two wanderers are lovingly dwelling this land,
(as) we fly side by side over mountains and glens.
[…]
and guarded by the shadows of the enchanted realm.
Below a violet sky, both dark and profound,
the horizon is glitt’ring, still there is no sound.
We fly through the night crossing frontiers and lakes,
mountains and valleys… world without end.
“This is where we truly belong,
take both my hands, look into my soul!”
I feel the strength of his embrace
as we’re closely together in this secret place…
[…]
ghostly creatures as they dance and sing.
Their transparent bodies, half man and half beast,
their voices so sweet like a soft breath of wind.
[…]

Avoir du mérite à s’abstenir d’une faute, c’est une façon d’être coupable. (Marguerite Yourcenar)

Chaque fois qu’on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire. (Oscar Wilde)

L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. (Oscar Wilde)