Quand le week-end est parti, le soleil danse… ;)

Demain, nous recevrons de la grande visite d’une blogueuse. Je vous laisse deviner qui !

Il y en a qui aiment tellement lunettes qu’ils en porteraient presque sans en avoir besoin.

Moi, c’est l’inverse. Je suis myope depuis longtemps, mais “entre deux eaux”, et je m’en suis sortie sans porter de lunettes pendant des années. C’est sûr que souvent, je me frustre à ne pas voir les noms de rues sur les panneaux et les numéros sur les maisons d’en face. Ou les écriteaux sur de quelconques affiches. Ou encore, je ne reconnais pas quelqu’un que je connais faute de bien distinguer ses traits, dans la rue… Bonjour les malentendus !

Il faut dire que j’ai les yeux trop secs pour des verres de contact. Et que j’ai tendance à me frustrer à avoir un champ de vision restreint derrière deux rectangles, ou deux ovales. (Bon, je sais, la mode actuelle ne pose pas ce problème…)

Sans compter les joies de l’hiver et des intempéries dans les verres, avec buée, gouttes et autres joyeusetés. Il faudrait des essuie-glace intégrés, au moins.

Malgré tout, j’ai décidé que ça suffisait de vivre comme un taupe. Ben oui, quoi, le monde est fait pour être vu, surtout quand on part en voyage !

Imagez un peu, je reviens de Thaïlande dans un mois et demi : “Alors, c’était beau ? Vous avez vu quoi ?”

Moi, résignée, de vous répondre : “Je sais pas trop, j’ai pas vu grand-chose, tout était pas mal embrouillé…”

Ça n’avait pas de sens. Alors j’ai pris le taureau par les cornes et je suis allée m’acheter des lunettes. Pas le modèle le plus discret possible en me disant que ça se remarquera moins, non. Des lunettes sympas et qui me plaisent, et tant pis si on les voit ;)

J’en ai aussi profité pour faire faire des lunettes fumées à ma vue, pour toutes les fois où je fais du vélo et aussi pour les belles journées ensoleillées qui sont devant nous avec l’été qui frappe à la porte (oui, je commence à voir des magnolias et des tulipes qui se préparent…).

Image

Mes yeux qui vous sourient

Alors maintenant, on peut dire que j’ai vraiment l’air d’une vraie intellectuelle ! Ce que je suis un peu quand même ?

La prochaine fois, je vous parle de mon dilemme avec la chirurgie au laser de la myopie. De toute façon, c’est pas pour tout de suite, mais ça se réfléchit longuement quand même !

En cette période un peu (beaucoup) difficile pour le moral, où je me refuse le droit de brasser des nuages mais où au fond je n’étudie pas tant que ça (vraiment pas assez…), l’inspiration se fait rare.

Au moins nous montons la garde en cultivant avec amour nos plantes.

J’ai une belle réussite qui pointe depuis quelques semaines.

Cette réussite s’appelle un Kalanchoé Cranté, mais ce n’est pas n’importe lequel.

Image

The traveling plant

Une jeune pousse de cette plante provient d’un jardin en Guadeloupe et a grandi dans un salon à Nantes. Elle nous a été ramenée l’automne dernier par l’amie d’une amie. En fait on peut même dire que nous en avions trois, de ces pousses, mais que deux n’ont pas survécu.

La troisième, eh bien, comme vous savez, l’automne et l’hiver ne sont pas des saisons très porteuses à la croissance des plantes. Elle est donc restée cette petite pousse fragile de moins d’un centimètre stagnante pendant des mois, que je surveillais de loin sans trop y croire.

Et là, tout d’un coup, je m’apprête à l’arroser et je constate qu’elle ne fait plus 1 cm mais bien 10 cm. Wow !

Image

The traveling plant

Depuis, c’est l’orgie. Ya même plein de bébé pousses qui pointent au bout de ses feuilles, je ne sais plus quoi en faire.

Si vous en voulez, nous sommes prêts à en offrir. Après tout, elles sont hautement symboliques - et prometteuses !

Vive le printemps et le renouveau de la vie qu’il apporte. Comme il est bon de sentir cette brise sur la peau enfin. Et comme le vert est une belle couleur, reposante et libérante.

Je pense que j’en avais vraiment besoin ;)

J’ai toujours eu une relation faite de hauts et de bas avec les wikis. Conscient de l’apport potentiel de l’outil j’ai eu quelques mauvaises expériences, surtout sur des wikis ouverts où tout le monde pouvait écrire à volonté, générant très rapidement un bordel insurmontable et impossible à maintenir. Car en informatique plus qu’ailleurs, la pérennité de l’ensemble, la capacité à rester cohérent est la grande difficulté. Créer, c’est facile, développer “from scratch” est toujours la grande solution mais en fait, faire durer et grandir, c’est le vrai défi.

Bref, toujours est-il que récemment nous avons décidé d’utiliser au wiki au boulot. Bien entendu, je fais partie d’un groupe pilote et demain nous seront 3 à faire une présentation à un V.P. pour vendre notre sauce et éventuellement dégager du temps pour faire progresser l’outil.

À titre personnel, cet outil m’a énormément aidé à structuré mon boulot. Comme beaucoup d’autres endroits mon milieu de travail est complexe et évolue rapidement. Le wiki me permet donc de structurer très rapidement l’information, la rendant rapidement disponible. Sans oublier les “to do list” qui me semblent beaucoup plus aisées à manipuler ainsi sur un outil flexible que sur la plupart des petits softs de to do list qui souvent sont restreignants.

L’histoire se complique quand on fait entrer d’autres personnes. Le Wiki c’est fait pour collaborer mais ça peut rapidement devenir une galère puisque la structure informationnelle cohérente pour nous ne l’est pas pour les autres qui peuvent donc entreprendre de foutre la merde. Bref j’ai commencé la galère aujourd’hui en mettant les deux personnes qui travaillent sur mon projet sur le wiki.

La première utilisation est une todo list collaborative : je modifie des pages pour leur attribuer des tâches qu’ils peuvent changer des status. Par ailleurs d’autres tâches non attribuées sont rangées plus bas par ordre de priorité/criticité(Ceci est un horrible néologisme pour désigner si quelque chose est crucial ou non). Ils peuvent alors s’attribuer des tâches s’ils ont terminé leur tâche ou simplement s’ils veulent changer un peu.

Le défi là encore sera la durée et l’assiduité. Trop souvent ce genre d’outil (wiki ou autre) fini à la poubelle faute d’utilisation. Généralement j’ai tendance à considérer que c’est le manque d’ergonomie le problème. Peut-être est-ce simplement le manque d’intérêt. Toujours est-il que j’ai d’autres idées d’utilisation, mais je manque un peu de temps pour l’implanter pour l’heure.

La deuxième étape sera d’amener le reste de l’équipe à adhérer. Ce sera surement à notre retour de Thaïlande et ce sera un beau défi. Car si mes deux proches collègues sont plutôt tech-savvy, tous les autres ne le sont pas. Mais c’est encore loin.

Ceci dit, après quelques semaines d’usage intensif, j’ai trouvé l’utilisation du wiki grandement satisfaisante c’est-à-dire qu’elle se traduit par un investissement en temps minimal et une utilité évidente. Si vous avez des expériences d’utilisation de wiki en milieu de travail je suis preneur. Peut-être que la déclaration de El Padawan, à savoir que 2007 serait l’année du wiki en entreprise s’avèrera vrai pour nous. Un défi intéressant.

Ceci me donne envie de relancer mon Memex d’ailleurs (que j’ai laissé en plan après être passé à Mac par manque de temps). Je me demande bien quel outil je pourrais utiliser. Au boulot nous avons opté pour TWiki qui est visiblement… un monstre ! Très puissant mais monstrueux. Pour mon compte j’avais utilisé MediaWiki qui m’avait un peu frustré pour l’utilisation que j’en faisait (faut dire que je pense que je l’avais mal emmanché). Maintenant je me laisserais bien tenter par PMWiki ou DokuWiki… voire KWiki.

À ce propos, le 17 mai, Michel animera un Citoyen Numérique spécial Wiki. Malheureusement je ne serais pas là pour l’écouter… mais heureusement il sera dispo au téléchargement comme toutes les autres émissions :)

Deux petits liens vite fait.

  • MaVeloCity. Ça n’existe pas encore mais l’idée est intéressante : faire des stationnements sécuritaires pour vélos avec services surplace comme des douches, des casiers et un service d’entretien pour vélo. Fallait y penser. À mon goût, ce sont les employeurs qui devraient fournir en premier lieu des espaces de rangements gratuits plutôt que des places pour les voitures. Mais bon. En ce moment, une partie des rack à vélo intérieur à mon boulot sont bloqué par un groupe électrogène et d’autres conneries du genre. Grrrr…

  • Une vidéo fort intéressante sur TED : un prof suédois, Hans Rosling (et en plus il a un blog), montre l’évolution de la pauvreté dans le monde grâce à des graph cinématiques et fait grand cas de l’accessibilité des données obtenues par des fonds publics. Percutant (Et maintenant on peut même télécharger les vidéos sur TED.)

  • Illegal signs (à ne pas confondre avec un film incroyablement pourri avec Mel Gibson), un regroupement citoyen de Toronto vérifiant que les afficheurs publicitaires respectent les lois (et qui les poursuivent le cas échéant). Encore une chose qu’il faudrait à Mourial. Via Mike.