Certains sites proposent de vous faire découvrir un nouveau mot par jour. Concept éculé teeeeellement web 1.0-je-sais-tout-à-vous-d’écouter. Bref, je vous propose une tout nouvelle logique très web 2.0-sagesse-des-foules : je vous donne un mot et vous y allez de votre définition parce que toutes manières je suis beeeeeen trop feignant pour chercher sur Google.

Alors le mot du jour est : guédille, (un mot québécois) que j’ai entendu à quelques reprises dernièrement et que je ne comprends pas. C’est possiblement un piège car je pense qu’il y a plusieurs significations possibles. Go, je vous écoute !

Et comme c’est jour de fête pour cette première de “Un mot, un jour” qui sera surement une dernière, je vous propose également de m’aider à retrouver une expression qui m’a échappé mais dont je me rappelle vaguement la description. Si vous m’aidez, vous aurez droit à une photo de moi en collant, ça fait 3 ou 4 jours que j’essaie de m’en souvenir, en vain. C’est parti :

• Je suis une expression imagée,
• Je suis un synonyme encore plus glauque d’être “cloué au pilori”,
• On me replace dans la Grèce ancienne,
• Je suis un escalier sur lequel on exposait les dépouilles de condamnés à mort,
• Je suis, je suis, je suis… ?

Je ne parle pas souvent politique, mais j’ai envie de faire mon coming out en cette période électorale effervescente (de platitudes).

Je vais voter pour Québec Solidaire le 26 mars prochain. Un peu fâchée de ne pas habiter les comtés de Mercier ou de Gouin, malheureusement, mais bon, on fait ce qu’on peut.

Je ne vais pas voter pour le oui, pour le non, ni pour le changement. Je vais voter pour un certain projet pour le Québec. Peut-être un projet un peu romantique, pas toujours parfait, mais au moins un projet avec des idées et des valeurs.

Il faut dire, il y a quelques années, j’étais dans un taxi en Irak avec Amir Khadir, et je lui ai promis de voter pour lui s’il se présentait un jour.

Euh non, c’est pas tout à fait ça. En fait, quand j’avais 15 ans, à Repentigny, il m’a aidée à peaufiner mon super travail sur le sida (c’est peut-être pour ça que je suis en médecine aujourd’hui). Il avait vraiment bien fait ça. Alors je lui dois bien ça, hein ?

Voilà. Et vous savez quoi ? Je suis même membre de Québec Solidaire. La preuve ? Ils n’arrêtent pas de laisser des messages sur mon répondeur pour que je m’implique…

La semaine dernière, nous sommes allés à la TOHU voir Le vertige du papillon. Un beau spectacle, à la frontière de la danse et du cirque, avec les musiciens sur scène. Un peu gentillet par moments, mais beaucoup de poésie pour les yeux.

Nous sommes aussi aller honorer les serres du jardin botanique de notre présence, ce week-end. Histoire de croire que l’été existe quand même quelque part et qu’on y aura aussi droit, un jour.

Le spectacle de ces orchidées était trop beau pour nos quatre petits yeux. Alors à la place, on en a fait des photos. Gorgeous. Une orgie pour les sens, toutes ces couleurs, ces odeurs, cette beauté. Cette sensation plaisante de douceur et d’humidité sur la peau.

On se serait crus sous les Tropiques ! C’est vraiment le jardin d’Éden, ce jardin botanique, surtout quand on commence à s’essouffler, sur la fin de l’hiver, comme ça.

Ajoutez-y ces papillons fraîchement sortis de leur chrysalide qui virevoltent, se posent ici et là… Tout est en place pour oublier la grisaille, oublier ses soucis et faire fi de la foule ambiante.

J’ai trouvé mon nouveau baromètre de l’activité politique et Internet en France : ma tante. Ma tante vit en France, à Nantes pour être précis, elle est de droite et elle aime bien m’envoyer des chain-mails. Ces derniers sont très révélateurs des tendances. Parmi les 7 ou 8 derniers qu’elle m’a envoyé, 2 concernaient Ségolène Royal. Le premier traitait des salaires du couple Royal-Holland, le second reprenait des extraits d’un livre (?) d’une ancienne collaboratrice de la candidate PS, montrant son coté obscur ; frissons garantis.

De toutes évidences des petits malins ont trouvé le moyen d’exploiter les chain-mails à des fins politiques et autant vous le dire, si ça s’est rendu jusqu’à moi via ma tante, c’est que ça cartonne !

À quand un chain-mail sur les revenus de Jean Charest ou des photos d’André gobant des champis ?

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Je suis impressionné par l’echo de cette histoire de scoop de la blogo sur Québec Solidaire. Mais on avait besoin d’un scoop pour qu’Internet devienne important, alors on l’a eu. À croire que bien des gens veulent voir les blogues prendre de l’importance et relatent comme extraordinaire une information sur un parti de second plan, prise sur le forum des Cowboy Fringants ! On est encore loin du fameux macaca de George Allen l’année dernière. (Ok, j’ai encore casé un truc sur l’élection québécoise ;)

Suite aux conseils d’un collègue de travail, je suis allé louer pour le week end un Nikon D70s pour voir si ça me plairait d’avoir un reflex numérique. Voici mes impressions après 2 jours d’utilisation et près de 300 photos.

Prise en main : J’adore. Quand je reviens à mon FZ-20, j’ai l’impression d’avoir un jouet pour enfant entre les mains. Tout est bien positionné, il est plus lourd et plus encombrant ce qui gênant niveau transport mais tellement mieux pour prendre des photos.

C’est absolument fantastique de voir exactement la photo que l’on va prendre, profondeur de champ comprise. Le système de miroir ou de prisme des reflexs donne nettement plus de précision dans ce qu’on voit que les “viewfinder” LCD des appareils comme mon Panasonic.

L’objectif 18-70mm monté sur le boitier pourrait surement convenir à mon utilisation. Le 18-200 de Nikon serait surement l’idéal mais il ne faut pas être trop demandant. Je m’attendais à être frustré ou limité comparativement à mon numérique actuel qui brille par sa versatilité mais ce ne fut pas le cas. La vitesse ISO à 1600 m’a permis de faire des photos impossible par ailleurs. L’absence de stabilisateur sur cet objectif ne fut pas non plus problématique contrairement à ce que j’anticipais. Le grand angle est définitivement un plus tout comme la sélection de la zone de focus. Bien entendu, le temps de réponse n’a rien à voir avec les point and shoot ce qui s’avère très utile pour sujets mouvant comme les chats.

Je dois avouer que j’ai un peu de mal à m’expliquer la profondeur de champs. J’ai l’impression que sur cet appareil, une ouverture à F4 m’offre une profondeur de champs plus courte/restreinte que mon appareil à F2.8. Mes souvenirs d’optique sont loin, peut-être y a-t-il des gens pour me donner une interprétation ?

Cependant je suis un peu déçu du rendu des photos. Ces dernières semblent souvent recouvertes d’un voile gris et sombre. Les couleurs ne sont pas aussi “vivides” que sur mon FZ-20. Par ailleurs, je l’ai souvent surpris à se planter sur la balance des blancs. Ce fut notamment le cas hier dans les serres du jardin botanique où des plantes bien éclairées apparaissaient ternes, éclairées en peine ombre et trop bleues ou trop vertes. Comparativement le petit point and shoot de Dre Papillon a fait mieux.

Certes le résultat est que l’appareil à moins tendance à bruler les zones fortement éclairées que mon Panasonic mais quand je regarde les diagrammes de niveaux sur Gimp, je me rends compte qu’il est loin d’exploiter toute la gamme de niveaux possibles.

Par ailleurs la netteté de l’image est loin d’être transcendante, au contraire. En fait, elle est assez comparable à mon FZ-20 qui pourtant ne brille pas spécialement de ce coté. Ça m’étonne un peu et me fait hésiter…

Surement que dans un proche avenir, je vais louer l’équivalent chez Canon, le 350D. Je sais bien que ce ne sont pas là les premiers modèles, mais d’un autre coté je n’ai pas l’intention d’acheter le nec plus ultra bien cher. Un boitier sorti il y a un ou deux ans avec un bon objectif est ce que je vise, à condition que ça me contente.

(Note : alors que je publie ce billet, je me rends compte que mon panasonic est réglé en saturation haute, netteté haute, réduction de bruit haute, ce qui lui donne surement un avantage quand il est dans de bonnes conditions. Il n’en reste pas moins que l’amélioration des couleurs apportée par la saturation haute n’est pas non plus extraordinaire et je doute que ça justifie la différence de couleur entre les deux appareils)