Aucun lien avec Mc Donalds bien entendu.

J’aime apprendre, découvrir, comprendre dans la mesure du compréhensible, j’aime éventuellement viser au-dessus de ce que je peux faire tant que c’est atteignable en bout de ligne, même si ça semble impossible a priori.

Je me demande ce que je vais faire pour poursuivre ma quête don quichottesque du savoir lorsque ma maîtrise sera terminée. Le cours que je viens de débuter est normalement mon dernier (mais il me reste un projet à faire ensuite).

Économie de l’environnement et des ressources naturelles. Ça sonnait bien. Mais c’est hardos. Surement je n’avais pas assez lu les prérequis : connaissances en économie nécessaires. Oops. Maintenant, je sais à quoi ça sert les math au lycée et en prépa. Aurais-je raté ma vocation, économiste ? Quand même pas, mais c’est fort intéressant. Ça comble ma boulémie de nouveauté.

Ceux qui suivent mon cheminement se demandent surement quel est le lien avec la gestion de l’innovation, le sujet de ma maîtrise. La réponse est aucun. J’estime avoir fait le tour du sujet, alors je regarde ailleurs.

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Economics


Optimisation du profil d’extraction d’une mine en fonction de l’utilité sociale, enfin j’essaie !

Remarquez que comparativement à la dernière année, mon boulot présente également de nombreux intérêts. Une nouvelle attribution plus intéressante et la charge d’un projet qui me permet de développer mes geeks skills : mastering PERL. Ça faisait des années que je voulais m’y mettre, voilà qui est fait avec deux jolis bouquins O’Reilly gentillement prêtés par un collègue. C’est vrai que c’est pratique comme langage.

Dernièrement, nous nous sommes abonné à la version Internet du quotidien Le Devoir. Avant nous avions essayé La Presse seulement le WE ; un pavé décourageant rien qu’à le sortir de la boîte aux lettres. Le Journal de Montréal c’est pas que j’aime pas, c’est également bien trop épais. Le Devoir c’est bien, c’est fin, moins de 30 pages, j’arrive presque à le lire quotidiennement, c’est bien. Du coup, je prends mes petites habitudes, par exemple demain c’est la chronique de JoBlo. Et en version PDF Dre Papillon pourra vous confirmer que ça ne salit pas les doigts et c’est très lisible. Et ça sauve des arbres !

Cette semaine en kiosque, le nouvel hedbo branché 2.0 : Voici Blogue, avec toutes l’actualité de la blogeoisie française et québécoise !

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Mariage de blogo-stars

Pour son premier numéro, Voici Blogue couvre en exclusivité la mariage secret au Nunavut de Lapin et Capitaine, deux blogo-stars internationalement connues dont l’amour est révélé au monde par nos reporters !

En plus : un article de fond sur l’influence de la blogeoisie en politique, la réponse favorable du ministère de la culture pour inhumer Loïc Jemeurs au panthéon avant sa mort et une entrevue choc avec Maître Eolas qui explique pourquoi son vélo est irrésistible !

Triste coïncidence alors que Le Devoir titre sur l’augmentation des blessés graves et des décès de cyclistes, André a été témoin d’un accident mortel de ce genre.

Je ne suis surement pas le mieux placé pour donner des conseils, mais au moins le casque. Vu la violence du choc, ça n’aurait peut-être rien changé dans ce cas-ci (peut-être en avait-il un d’ailleurs), mais ça peut facilement sauver une vie ou limiter les séquelles suite à un accident.

Mercredi soir, nous avons assisté à notre premier “ciné-débat” de l’Institut du Nouveau Monde (INM). Le documentaire présenté s’intitule “Bonne chance” et a été réalisé par Marie-Ève Chabot.

Il s’agit d’un très beau film, très émouvant. Un film qui montre des jeunes pleins de bonne volonté, idéalistes, et tout à fait honnêtes intellectuellement. Mais certainement très naïfs.

Les cinq jeunes partent avec leur vieille camionnette remplie à ras bord, de France jusqu’en Afrique de l’Ouest. Le but est d’aller présenter du cirque (même s’ils ne sont pas spécialement artistes de cirque) sous forme de spectacles et d’ateliers aux Africains, tout en leur faisant passer “subtilement” un message de prévention du VIH par le port de la capote.

Un peu comme Patch Adams et ses clowns, qui a d’ailleurs fait des émules dans les pays pauvres. Offrir un peu de temps, de rire et de rêve.

Pas une once de méchanceté dans les intentions. Bien que de façon avouée, le voyage était fait davantage pour lui-même que pour aider qui que ce soit.

Mais. Ce qu’on observe en hochant tranquillement la tête, ce sont des jeunes qui n’ont pas tellement préparé leur voyage. Qui se mettent régulièrement en danger, au mépris le plus élémentaire de leur santé. Qui n’ont pas la moindre idée de la réalité locale, des besoins réels, de la façon de faire passer les choses au-delà l’épaisse barrière transculturelle.

Je le répète, le film est magnifique. Superbement fait, un son et un montage parfaits. C’est beau de voir tous ces Africains, petits et grands, pleins de vie, réjouis par les activités. Il faut dire, les enfants africains ne sont pas difficiles à amuser. D’habitude, personne ne s’occupe vraiment d’eux, et l’aspect ludique n’est absolument pas prépondérant dans leur vie. L’humour demeure cependant une composante majeure de la façon qu’ont ces peuples de transcender leur condition parfois difficile. Ils y ont recours facilement, au moindre prétexte.

On ne peut pas dire que les Africains que j’ai côtoyés soient malheureux. Ils n’ont certes pas l’impression de “vivre dans un trou” ou je ne sais quoi. Même s’il est vrai que le projet d’immigrer en Occident est de plus en plus prépondérant dans l’imaginaire collectif (et qu’il cause visiblement de plus en plus de problèmes à l’Europe, et à Sarkozy en particulier). C’est un rêve qui est loin de la réalité, une promesse de vie meilleure. L’espoir fait vivre…

Le film me ramène à tous ces questionnements qui me taraudent depuis mon voyage au Sénégal. Pourquoi se mêler de la vie des autres ? Pourquoi risquer de faire du tort à des gens qui ont une autre façon de vivre, de voir les choses ? Dont le mode de vie est certainement en phase avec les valeurs, peut-être plus encore que les nôtres. Et nous viendrions déstabiliser tout ça ?

Même en y réfléchissant très fort, très longuement, en en discutant, en en débatant, en lisant sur le sujet, la ligne est suivre n’est pas claire. Ce qu’on pense faire pour le bien, pour aider, que ce soit de la façon spontanée et idéaliste de ces jeunes du Capoté Circus, ou dans le cadre d’une action préparée et inscrite dans la durée avec des partenaires locaux sensés connaître leurs propres besoins précis. Il est pratiquement impossible de savoir ce qui est bon, et encore plus de savoir comment y parvenir. Le battement d’ailes d’un papillon en Polynésie peut provoquer le sourire de l’enfant qui l’observe, et aussi un ouragan dans les Caraïbes…

Est-ce à dire qu’il faudrait se retirer, s’en laver les mains ? Je me refuse toujours à le croire. N’y a-t-il pas tout de même des valeurs que nous défendons, que nous voulons partager sans les imposer, et que nous pouvons juger d’un intérêt suffisamment universel pour les porter ? Comme la santé, ou l’éducation ? La démocratie ? Il n’y a certes rien de parfait, et nos sociétés sont possiblement encore plus tordues que les leurs. Mais la déstabilisation a déjà commencé et est bien avancée. Ils ne vivent pas en autarcie. On ne peut les ignorer.

L’argent en développement international est souvent mal investi, mal utilisé. Un cadeau empoisonné ou qui revient au donataire de façon détournée. Même le fait de recevoir des dons, du matériel, de la main-d’oeuvre étrangère temporaire, directement, ne sont pas sans influence sur un apprentissage de “mendiant” qui en dépend pour survivre. On peut facilement se sentir désabusé par les effets pervers de nos interventions.

Il y a un parallèle que l’on puisse faire avec l’intervention auprès des enfants victimes de violence, d’abus ou de négligence. La Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ)(Des exemples récents éloquents…) a certes ses défauts et plusieurs erreurs à son actifs. Des placements malheureux qui perdent de vue en cours de route leur objectif principal : le bien de l’enfant. Des liens d’attachement constamment coupés et recoupés au fil des placements et des “chances redonnées” aux parents biologiques, qui récidivent ensuite. Finalement, on pourrait croire qu’à certains points de vue, il vaudrait mieux ne pas s’en mêler. Un mauvais parent, au moins, c’est un parent, alors que dans les placements successifs voire dans les centres jeunesse, il n’y a plus de parent du tout. Et à 18 ans, on les met à la rue avec un coup de pied dans le cul. Et ils se retrouvent itinérants, ou retournent dans leur milieu chaotique et néfaste. Et ils se droguent. Et ils commettent un méfait qui les mène en prison, où ils font des apprentissages très utiles pour la suite, mais pas forcément en phase avec ce qui est souhaitable dans la société… Quelle belle école de la vie que la prison où ils n’auraient jamais dû mettre les pieds !

Non, la conclusion de tout ça est certes qu’il y a beaucoup place à amélioration, mais sûrement pas qu’il faille baisser les bras et tout abandonner ! Chose certaine, l’enfer est pavé de bonnes intentions… Qui elles, ne sont garantes de rien.

C’était enfin hier : le concert des Red Hot Chili Peppers !

La première remarque c’est la capacité de changement du Centre Bell qui en d’autres temps est la salle officielle de l’équipe de Hockey de Mourial.

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They're the Red Hot !

Cependant j’ai été très étonné de voir le parterre devant la scène couvert de chaises. C’est plate quand même. Nous on était pas mal plus haut donc ça ne changeait rien, c’est quand même plate. Je suppose que c’est pour éviter les pogos généralisés mais ça saborde un peu l’excitation (mais la salle était quand même très bruyante et enthousiaste.) De la foule s’élevait un dense brouillard de fumée euphoristante ; heureusement que le Centre Bell est un “édifice non fumeur”.

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They're the Red Hot !

Par ailleurs je ne pensais pas qu’autant de monde connaissait les chansons des Red Hot par coeur, même parmi les vieilles. Par vieilles, j’entends celle qui datent de la période 1989/1991. Car il y en a eu pour tous les goûts, tous les albums y sont passés de Mother Milk à Stadium Arcadium (à l’exception de One Hot Minute qui est visiblement boudé par le groupe). Les classiques de Blood sugar sex magic (Under the bridge, Give it away et Blood sugar sex magic) demeurent parmi les plus unanimement appréciées.

Je dois avouer que je m’attendais à un spectacle un peu plus agité de leur part. Peut-être Montréal ne les a pas inspiré plus que ça. Peut-être qu’ils commencent à se faire vieux aussi (ils ont tous autour de 45 balais mine de rien… ça commence à sonner pour des jeunes branleurs-surfeurs !) J’aurais peut-être du aller les voir en 1995 quand j’en ai eu l’occasion…

D’ailleurs, Anthony Kiedis, le chanteur, commence à ressembler à Iggy Pop, c’est dire.

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They're the Red Hot !

Seul point négatif : deux poufs devant nous. Deux pauvres connes au comportement histrionique gigotant en tous sens, poussant des cris de jouissance insensés à croire qu’elles s’étaient foutu un dildo dans le cul avant de venir et se jetant l’une sur l’autre en multiples accolades au début de chaque chanson qu’elles aimaient. Impossible dans ses conditions de regarder le spectacle en position assise comme le 3/4 de ceux qui nous entouraient (hormis pour les tounes qui bougent). Et ces connasses ont même eu le culot de dire qu’elles ne pouvait pas s’asseoir. Même debout, il était difficile de prendre de photos à cause de leurs bras frénétiques qui passaient de le champ en permanence. À coté de ça elles avaient la place de faire ce qu’elles voulaient puisque la rangée devant et leurs voisins étaient bien sagement assis. Total de manque de respect (elles faisaient clairement chier 4-5 persones à elles seules.)

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2 brainless bitches


Pétasses droit devant !

Malgré ça, les deux heures du spectacles sont passées bien trop vite.