Je sais que ce qui va suivre est totalement futile, mais tout de même.

J’aime bien les plantes. Rien de bien excessif : planter, arroser, regarder croître. Le plaisir de faire grandir, l’agrément visuel dans l’appartement ou sur le balcon, cette petite joie enfantine de jouer avec la terre et finalement récolter un fruit immangeable ou une fleur éphémère dans le meilleur de cas. Le cycle de la vie, quotidiennement.

Nous avions acheté deux branches de saule tortueux avec de nombreuses ramifications tarabiscotées si charmantes. Elles s’étaient épanouies dans un vase rempli d’eau, laissant aller de nombreuses racines ainsi des feuilles splendides et tortueuses à l’image des branches. Ayant trop attendu pour les planter, une de branche rendit l’âme ; l’autre souffrit mais survécu une fois en terre. Cette dernière reprenait vie, les feuilles perdues revenaient lentement, un jour peut-être, ce serait un arbre !

Jusqu’à ce qu’un de ces putain d’écureuils d’enculé de sa race décide de bouffer ma seule branche. En plus, au lieu de se contenter de flinguer les feuilles, ce fil de pute de merde de rat des arbres a bouffé la branche à sa base. Mais sacristie, pourquoi avoir niqué le truc à sa base hormis pour le simple plaisir de planter quelque part ses putains de grandes dents de rongeur à con, hein ! Pourquoi ?

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La forfaiture

Alors que je jouais au tennis dimanche dernier, j’ai entre-aperçu un écureuil se faire chopper les couilles par un nabot de clébard. Après les cris d’affolement de bon aloi dans ces conditions, la mémère à son chien-chien obligeait son sac à merde canine à recracher le morceau. Le morceau en question se précipitait alors sur le grillage du terrain de tennis. Visiblement blessé, surement choqué par sa rencontre malheureuse, l’écureuil n’osait descendre et j’avais même pitié pour lui, prostré qu’il était, ce qui m’a détourné des échanges en cours pendant quelques instants.

Mais bordel de merde, au lieu de le prendre en pitié, j’aurais du l’empaler en lui collant mon manche de raquette dans le cul puis lui fracasser le crâne au sol et finalement lourder la bestiole au milieu d’une meute de chiens se chamaillant. Ils se seraient alors battus avidemment, déchiquetant de leurs puissantes machoires la dépouille de cette saloperie de rougeur ; les trippes auraient voler, le sang giclé au sol et sur la babines de chiens et la douce fourrure de cet animal stupide se serait répandue au sol. J’aurais ensuite pu suspendre le cadavre putride à un arbre du parc, la tête fétide saillie de marques de crocs, les yeux révulsés saisis par cette mort brutale et la surprise de s’être fait enculer par un manche de raquette assouvissant ainsi mon envie de vengeance.

En attendant, si quelqu’un sait si des fleuristes/pépiniéristes vendent des branches de saule tortueux à Montréal, je suis preneur !

Deux annonces à faire concernant YulBlog. La première, assez courte, est que nous avons proposé à Hugh (yulblogueur habitué quand même :), co-auteur de Montréal From Beer to Whiskey, d’apporter quelques specimen de son livre pour la prochaine rencontre (le 2 août) histoire de découvrir avec lui les bons plans à Montréal.

Le but est quelque part d’ouvrir un peu les sujets de discussion et pas seulement discuter blog, blogging, et trucs de geeks.

Le seconde annonce concerne l’organisation d’un Picnic Yulblog. Il aura lieu le 18 aout, à partir de 13h au parc La Fontaine :

Histoire de profiter des derniers souffles de l'été, des vacances et de ce que vous voulez, nous vous proposons un Picnic de blogueurs montréalais, **le samedi 19 août, à partir de 13h, au parc Lafontaine**. Les règles : pas de règles ! - Vous pouvez apportez à manger ou non - Vous arrivez quand vous voulez et repartez quand bon vous semble - Vous pouvez apporter de quoi jouer (ballon, freesbee, chiens, enfants, etc) ou non - Vous pouvez venir nu(e)s ou habillé(e)s - Bref, ce que vous voulez ! Localisation exacte : [ici](http://maps.google.com/?ie=UTF8&ll=45.526284,-73.571148&spn=0.001857,0.003659&t=k&om=1) (45.526284 Nord, 73.571148 Ouest), la zone d'herbe surplombant l'étang, légèrement à l'est de la fontaine du parc, et au sud du petit belvédère. Pour s'y rendre : Prendre la rue rachel le long du parc. À l'angle Rachel / Calixa-Lavallé, prendre l'allée piétonne en direction de l'étang. On arrive alors au bélevedère, la zone de picnic se trouve alors sur la gauche, à quelques mètres. En cas de pluie (prions), nous pouvons battre en retraite vers le repaire Yulblog, la Quincaillerie.

Patrick nous a même fait de magnifiques boutons à mettre partout :

Logo picnic sur fond clair
Logo arrondi pour fond clair

Logo picnic sur fond foncé
Logo arrondi pour fond foncé

Logo picnic pour tout fond
Logo pour tout fond

Mercredi soir nous avons participer à une initiation au thé. Bon, ceux qui font ça peuvent un peu passer pour des illuminés (du thé) mais ça n’en demeurait pas moins passionnant.

Quelques découvertes :

  • Le thé blanc, c’est bon (en tous cas le Bai Mu Dan Wang),
  • La principale différence entre thés blanc, verts, noirs ou Wu-long, c’est la préparation des feuilles et non la sorte de théier ou la feuille utilisée (bien que certaines feuilles se prêtent mieux à certains types de thés),
  • Camellia Sinensis, nom de la boutique qui organisait l’événement, est le nom de la plante dont est tiré le thé
  • La première guerre de l’opium, dont je parlais récemment, vient entre autres de tensions concernant l’accès au thé pour les non-Chinois,
  • Le thé, c’est un peu comme le vin : vieux, avec de nombreuses saveurs différentes et ça peut être demeusurément cher (70$ pour 50 grammes de Anji Bai Cha Grade 1 !)
  • Il faudrait que je développe un peu mon sens du goût dans certains domaines.

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Intéressant à lire sur l’affaire Landis, la chronique de Foglia.

Étonnant de voir que la testostérone est encore pas mal utilisé comme dope, j’aurais cru que c’était dépassé. Quoiqu’il en soit, rien d’étonnant dans cette affaire.

Je serais curieux de savoir comment est enseignée l’histoire en Chine. L’histoire moderne (post-1949) a surement une connotation très particulière. Mais qu’en est-il des périodes antérieures ?

Lancé par mon livre du moment, me voici à découvrir le traité de Tientsin et les guerres de l’Opium qui ont vu l’Angleterre en la France imposer leur vision du commence à la Chine et obligeant la légalisation de l’opium (ce qui est eu bien des effets négatifs sur la population chinoise). Puis la rébellion de Taiping, une vaste secte menée par un chinois converti au catholicisme et se prenant pour le frère de Jésus qui mena, selon les estimations, à 20 millions de morts (ce qui en fait la plus importante guerre civile en nombre de victimes).

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Mister Robot

Puis la guerre sino-française qui mena à la création de l’Indochine française et ensuite le protocole des Boxers suite à une intervention d’une alliance occidentale à huit pour calmer l’agitation anti-occidentale croissante en Chine.

De fait, du milieu à la fin du XIXème siècle, la Chine fut contrainte de signer une série de traités souvent humiliants, principalement aux mains de forces colonisatrices et des U.S.A., sans parler d’une guerre civile meurtrière provoquée par une religion venant de ces mêmes pays.

Comment tout ceci peut-il être traité dans les écoles chinoises ?

Note : On remarquera que toutes mes sources viennent de Wikipedia, ce n’est pas forcément le meilleur moyen d’avoir des éléments contradictoire. J’en suis bien conscient et j’essaierai de chercher d’autres sources.