Il y a un an et 5 jours, j’étais enfin admise en médecine à l’Université.

Il y a un an et 4 jours, je trouvais notre premier appartement. Il est joli, grand pour un 3 et 1/2, bien éclairé, avec une vue dégagée (nous sommes au 3e étage), nos deux chattes y sont tolérées, les planchers sont de bois franc, il y a une entrée, un balcon, des rangements et toutes les facilités ménagères. La rue est arborisée (on entend même les cigales l’été !), calme, paisible, résidentielle, avec une école primaire ; c’est proche du métro, de tous les services pratiques à pied, de l’Université, du centre sportif… L’immeuble est bien entretenu, nous avons des services. Pourquoi diable ne sommes-nous pas satisfaits ? Je vous parlerai de ses défauts une autre fois :-p

Enfin, il y a quatre ans et 2 jours, je quittais mon premier petit ami, dans un contexte orageux, en plein cours de notre voyage en France, le jour de l’éclipse totale de soleil à laquelle nous avons pu assister pendant une éclaircie, de Fécamp. L’avenir proche allait me prouver que j’ai eu raison…

La fête continue vendredi :)

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Comme je pars bientôt en voyage avec mon amoureux, ce sont tout naturellement des citations s’y rapportant que j’ai envie de vous confier.

On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver. (Jean Grenier)

Le charme de voyager, c’est d’effleurer d’innombrables et riches décors et de savoir que chacun pourrait être le nôtre et de passer outre, en grand seigneur. (Cesare Pavesa)

Le coeur n’aime pas voyager, lui, ça lui fait toujours mal. (Jacques Sauriol)

Les biens…
- Le spectacle de l’École Nationale du Cirque (à couper le souffle ; quel professionalisme pour une si fraîche jeunesse !)
- David Usher dans le Vieux-Port (le contentement de voir enfin ce chanteur à la voix envoûtante)
- Molière en plein air (Le médecin malgré lui, version revisitée - rire franc assuré :)
- La parade Juste pour rire (ouf, fatigant à suivre, mais très original)
- Le festival Juste pour rire (OKA, venus d’Australie et dont on a d’ailleurs acheté des CDs, le cracheur de feu fou des Pays-Bas, les tambours de feu si touchants, le théâtre de marionnettes…)
- Les Francofolies (La Chango Family, Les Cowboys fringants, si québécois et actuels, avec leurs messages percutants et leur rafraîchissante violoniste, les jams de Luc de la Rochellière…)
- Les Mosaïcultures internationales (avec le bel oiseau bleu du Maroc :)
- Le Jardin botanique, tout en fleurs et en légumes
- Les feux d’artifice à La Ronde *(en particulier ceux de l’Australie, qui ont terminé 2e)
- Le port des arts et toutes ses petites trouvailles
- L’exposition “L’archéologie et la Bible”, avec les trois premiers manuscrits de la Mer Morte
- Les bouquinistes du Saint-Laurent, pour un voyage-éclair à Paris
- Le marché Bonsecours
- Les marchés de quartier
- Les belles terrasses
- Les bons petits cafés (
Aux deux Marie, *Chez toi moi et café…)
- Les bons petits restos (Eduardo, Pizzaiole, Khyber Pass, La Charade, Le Mysore…)
- Les glaces du Bilboquet
- Le film La grande séduction
- *Les rencontres de gens d’Internet comme le Premier Pot Remède de la ville que j’ai organisé et qui a bien réuni par magie (flash mob ?) une quinzaine de personnes :)
- *Le vélo (entre autres le safari environnemental)
- Le soleil
- La chaleur
- Et le repos…

Et les moins bien…
- La face cachée de la lune (Robert Lepage)
- Le grand événement du festival de jazz, soit la salsa du Spanish Harlem Orchestra (trop de monde, trop de bousculade, et une musique qui nous a déplu…)

  • Le choix de Sophie (William Styron), pour la beauté de l’écriture et la si brillante et poignante description du “choix” - un grand moment de littérature
    - Tess d’Urberville (Thomas Hardy), pour la belle description de la société puritaine anglaise du siècle dernier
    - L’empire des anges (Bernard Werber)
    - Milan Kundera (La vie est ailleurs, L’insoutenable légèreté de l’être, L’Ignorance…)
    - Le scaphandre et le papillon (Jean-Dominic Beauby), qui nous ramène simplement aux choses vraies de la vie
    - Le chemin le moins fréquenté (Scott Peck), pour la croissance et le développement personnels
    - Oscar et la dame rose (Éric-Emmanuel Schmidt), parce que la mort fait aussi partie de la vie
    - L’erreur de Descartes (Antonio Damasio), parce que je faisais justement de la neurobiologie pendant tout l’été
    - Cantique des plaines (Nancy Huston), pour découvrir cette grande auteure canadienne contemporaine
    - Madame Bovary (Gustave Flaubert), pour lire enfin ce grand maître du style

Mais aussi…
- Le désert des Tartares (Dino Buzzati)
- Le parfum (Patrick Süskind)
- L’éducation d’une fée (Didier Van Cauwelaert)
- L’espérance autour du monde (Christian de Boisredon)
- Tous les Daniel Pennac, tellement frais et vivants !
- Les fourmis (Bernard Werber), parce que ces livres ont été à l’origine de toutes les aventures de ma vie depuis l’âge de 14 ans, de toutes les rencontres marquantes qui ont façonné ma jeune histoire
- Les frères Karamazov (Fiodor Dostoïevski)
- Tout passe (Vassili Grosman)
- Tarendol (René Barjavel), l’un des plus beaux romans d’amour que je connaisse (il est différent aussi des autres Barjavel, moins science-fiction…)

Mais je n’ai pas aimé du tout…
- Belle du Seigneur (Albert Cohen)
- Les filles du feu (Gérard de Nerval)

L’empreinte d’un homme sur un autre est éternelle, aucun destin n’a traversé le nôtre impunément. (François Mauriac)

Si les larmes des enfants sont indispensables pour parfaire la somme de douleur qui sert de rançon à la vérité, j’affirme catégoriquement que celle-ci ne mérite pas d’être payée d’un tel prix. (Fiodor Dostoïevski, extrait de Les frères Karamazov) On ne fait pas de grandes choses, mais seulement des petites avec un amour immense. (Mère Teresa)