Dans la série Microsoft décide de la vérité pour vous, voici ce que dit désormais quotidiennement le PC d’un collègue :

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Bien entendu, en entreprise, il s’agit d’une licence Windows XP “genuine”, payée enregistrée et tout le kit.

Update : Microsoft aurait déjà 2 procès au cul à cause de la mise à jour qui fait la vérification de l’“authenticité” de Windows… et produit cet horrible popup.

Visiblement les faux-positifs (Windows authentiques affichant ce popup) sont assez nombreux. Les procès eux, se basent sur le fait que Microsoft aurait installé un spyware/espiongiciel et que des données confidentielles seraient transférées sans l’accord des utilisateurs.

Depuis quand doit-on demander l’avis des clients ? Franchement !

Quand ça les arrange bien, les pays développés se comportent comme des pays pauvres. Ainsi dans le cadre des négociations multi-latérales de mondialisation du monde mondial, les pays développés s’en tiennent coûte que coûte à leurs mesures de protection de leur agriculture locale au moyen de subventions. Hormis le coût que cela représente pour les consommateurs (qui de toutes manières devraient payer ces montants directement s’ils consommaient local), c’est une véritable imposture politique.

Après avoir obligés les pays en voie de développement à se mettre à poil sur la scène internationale en supprimant leurs droits de douane sur les secteurs industriels et les services, les pays développés leur claquent la porte au nez sur l’ouverture du marché agricole.

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Butterfly

En ouvrant leur économie, souvent instable et peu modernisée, les pays pauvres ont pris des risques énormes : voir des entreprises occidentales entrer dans leur marché, prendre d’importantes parts de marché grâce à des coûts de production plus faibles, sans pour autant remplacer les emplois détruit ni apporter quoique ce soit, une machine à extraire hors du pays le peu de richesses internes. Les gouvernements occidentaux, en suivant certains intérêts internes, ont mis en péril la survie et la stabilité de nombreux pays et franchement, le résultat n’est pas très reluisant.

Le seul domaine dans lequel les pays pauvres (et pas tous !) peuvent éventuellement tirer quelque chose, c’est l’agriculture. Mais là, les pays occidentaux, États-Unis en tête, refusent la moindre ouverture, prétextant que les pays pauvres aussi subventionnent, se comportant ainsi comme des pays en voie de développement dont l’économie ne serait pas assez forte pour supporter le concurrence.

Cette manière de faire est lamentable. Si l’on se met dans l’optique (constestable) que l’ouverture des marchés est souhaitable, les pays occidentaux condamnent les pays en voie de développement à l’extrême pauvreté et à l’instabilité politique. Pour se donner bonne conscience, ces mêmes pays riches “investissent” des sommes dérisoires dans ces pays pauvres par l’entremise d’organismes bornés, véritables chevaux de Troie acceptant de prêter uniquement aux pays acceptant des “ajustements structurels” synonymes de libéralisation totale dans des économies faibles. C’est détestable !

Dans la nuit moite le ciel sans étoile étincelle par intermittence. Seul dans mon lit, le plafond me parle. Voilà 40 minutes qu’à vélo elle appareilla en direction de l’hopital pour une nuit de veille.

La cellule orageuse la plus intense arrive visiblement de l’ouest, sa direction. À quelques minutes près, elle a pu éviter ou s’est fait prendre par le soudain déluge.

Il est temps d’aller fermer la porte du balcon pour ne pas découvrir au petit matin un étang en lieu et place du bureau. Mais je suis happé par le tonnerre grondant dehors. Je me retrouve maintenant en caleçon assis sur la galerie extérieure ; la corniche au sommet de notre façade me permet de rester presque sec tout en étant dans la tourmente.

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Comme peignait Monet...

Je suis de nouveau un petit garçon passant ses étés à Collioure. J’étais coutumier de ce temps. Alors que toute la maison dormait, je regardais la foudre zébrer l’horizon. À flan de colline j’avais une vue dégagée sur plusieurs kilomètres jusqu’aux pré-pyrénées.

L’objectif est toujours le même : surprendre l’éclair parfait, celui qui frappe droit devant, épais, éclatant, capté d’un regard, proche de préférence. À chaque illumination du ciel, je compte les secondes jusqu’à entendre la détonation. À moins de deux secondes, c’est le bonheur : le son produit par la décharge électrique arrive distinctement et c’est de tout le corps qu’il est possible d’entendre l’air proprement déchiré par les forces telluriques.

Alors, l’espace d’un instant, chaque goutte apparait, immobile, lumineuse, vision stromboscopique issue d’une lumière surnaturelle. Dans la rue, des hommes et des femmes sortant des restaurants courent en tous sens, parfois grotesquement couverts de sacs poubelles. La rue est désormais un ruisseau, Montréal prend un air de Bangkok sous la mousson.

Les cumulo-nimbus continuent leur chemin avec leur lot de secousses électriques, la pluie faiblit, l’air a fraichit. Une heure qu’elle doit être arrivée à destination. Si un incident avait du se produire, surement que j’aurais déjà été averti. Le lit me rappelle à mes songes et bientôt une nouvelle aurore.

Depuis que Macromedia Flash intégre les vidéos et qu’un nombre croissant de foyers disposent d’une connexion haute vitesse, les annonceurs internet sont de plus en plus gourmands et utilisent désormais de manière régulière les vidéos.

Certains sont créatifs. C’est le cas de la pub Fedex (Une pub de Super Bowl qui peut également passer assez facilement en streaming avec une petite fenêtre et dont les sous-titres permettent de ne pas avoir le son. À mon goût un chef d’oeuvre d’annonce multi-medium) qui utilise une taille d’image minimale pour passer un clip drôle, même sans le son. Le message passe bien et incite à creuser un peu sans pour autant déranger.

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Capture d'écran de la publicité Fedex

A contrario il m’arrive de tomber sur des merdes sans nom. C’est le cas d’une publicité trouvée sur Météomedia. Une femme s’agite à l’écran en brassant de l’air. En passant la souris sur le clip, elle se met à parler, mais comme je coupe le son, je ne sais même pas de quoi parle la pub. Par ailleurs, il est hors de question que je clique sur une annonce qui veut capter mon attention de manière si ostensible. Par ailleurs, la fenêtre est tellement grande et mouvante qu’elle trouble l’attention du lecteur qui est là avant tout pour sa page web (même si ce n’est que la météo.)

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Une capture d'écran de la publicité honnie

Bref, non seulement je ne veux pas savoir ce que me veut ce clip publicitaire intrusif mais ça tendrait même à me détourner du site en question tellement c’est dérangeant.

Aux personnes qui ont pondus ce clip, je vous conseille de retourner faire vos devoirs !

Fondamentalement, la seule différence entre un résident permanent et un citoyen canadien, c’est que le second a le droit de vote, contrairement au premier.

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Where ?

Ceci explique surement pourquoi le gouvernement Harper a décidé de ne pas rapatrier les résidents permanents canadiens bloqués au Liban, ils ne risquent pas voter contre lui !

Update : l’importance de notre blogue n’est plus à remettre en cause ; quelques heures après la publication de cette nouvelle, un officiel du gouvernement a assuré que les résidents permanents seraient également rapatriés par les services canadiens. On était à 2 doigts d’une nouvelle grosse bourde du gouvernement. Reste à voir si les actes suivront.

Update 2 : Finalement seuls les résidents permanents accompagnant des “vrais” canadiens seront rapatriés, les autres devront attendre pour connaître leur avenir.

Visiblement M. Cannon a essayé de faire désenfler la polémique en incluant les résidents permanents dans le rapatriement. Cependant ceux qui décident pour de vrai ont décidé de faire l’inverse suivant la logique du passeport. Le gouvernement ne sait visiblement pas sur quel pied danser dans cette histoire. Tout cela alors que les opérations de sauvetage sont en cours (on se demande dans quelle mesure ils reçoivent des ordres contradictoires sur le terrain).

Ce qui est certain c’est que la crédibilité du gouvernement pourrait en pâtir très sérieusement et la “réponse mesurée” restera dans les annales politiques. On constatera aussi qu’Harper a opté pour la méthode Bush qui consiste à ignorer les problèmes et dire que tout va bien. Ça a marché pour Bush durant un certain temps mais ce dernier est (entouré de) meilleur(s) stratège(s) qu’Harper qui s’est possiblement fourvoyé dans cette stratégie sans y être préparé et se retrouve incapable de cacher la réalité.