Voilà maintenant quelques mois que j’utilise mon iBook G4 et tout n’est pas encore parfait.

Par exemple, je n’arrive pas à lui faire comprendre que Mozilla Thunderbird est mon application mail par défaut, et non le logiciel Mail. Sans compter qu’il y a un petit bug à l’utilisation de Thunderbird.

Parmi mes déceptions, je déplore l’impossibilité que j’ai désormais à imprimer en mode “brouillon” (plus vite, moins d’encre, moins cher) et recto verso (moins de papier).

Je trouve aussi que le mythe selon lequel tout est plus simple et mieux organisé sous Mac est plutôt faux. Ça me semble être un bordel hautement comparable à ce qui existe sous Windows ; quand on installe un logiciel, il y a des fichiers qui se retrouvent un peu partout et c’est tout aussi difficile à désinstaller proprement.

Également, il faut dire ce qui est, j’ai vraiment l’impression qu’un Mac, c’est un peu plus lent. Pas la fin du monde, vu qu’en contre-partie, l’ensemble de la machine ne plante pas trop et n’a pas besoin de redémarrages intempestifs. Et puis de toute manière, je ne joue pas. Mais tout de même.

iTunes me frustre assez également, à copier connement en double dans son propre répertoire tous les fichiers qu’on ouvre avec lui.

M’habituer au principe des images disk n’a pas été aisé au début (j’étais bien troublée !), mais je dirais que ça va mieux, maintenant.

En plus, je n’ai pas trouvé d’application de communication multi-réseaux satisfaisante. Fire n’est pas bien du tout en plus d’être laid, alors qu’Adium X plante systématiquement (peut-être la prochaine version sera-t-elle salvatrice dans mon cas ?).

Je n’ai pas non plus trouvé de logiciel de visonnement d’images dont le fonctionnement me convienne. L’Aperçu est bête, quand j’ouvre une image qui fait partie d’un dossier, il ne me permet pas de naviguer d’une photo à l’autre à l’aide des options “suivant” ou “précédent”. C’est fatigant de devoir faire un diaporama à chaque fois (même chose avec Simple Image Browser).

Enfin, est-ce que quelqu’un sait quelle application je peux utiliser si je veux graver un CD de musique ? Avec quoi puis-je transférer des mp3s en wave, et est-ce que l’application de gravure par défaut de Mac OS X va automatiquement en faire un CD de musique ? Sinon, comment le lui signifier, ou quel autre logiciel de gravure utiliser ?

En tout cas, merci à tous ceux qui m’ont aidée jusqu’ici et m’aident encore !

Ah oui, et malgré les apparences, je suis très satisfaite d’être passée à Mac ;)

Obesity is a mental state, a disease brought on by boredom and disappointment. (Cyril Connolly)

When you betray somebody else, you also betray yourself. (Isaac Bashevis Singer)

Physics does not change the nature of the world it studies, and no science of behavior can change the essential nature of man, even though both sciences yield technologies with a vast power to manipulate their subject matters. (B.F. Skinner)

Je continue dans ma série de posts à portée environnementale car c’est une période assez faste et que ça faitsait bien longtemps que je n’avais pas traité ce sujet !

Sujet du jour : la réduction à la source.

Pour toute personne qui a bien appris sa leçon, la réduction est le pilier du 3RV (Réduction, Réemploi, Recyclage, Valorisation) pour ce qui est de la gestion des déchets.

Quand on écoute les intervenants en environnement, on les entend dire que ce premier “R”, la réduction à la source, est le moins aidé en terme de finance et le moins promu auprès des entreprises comme des particuliers. Pourtant ce n’est pas pour rien que c’est le premier des 3 “R”, c’est le plus efficace puisqu’il évite de tirer sur plusieurs ressources et de faire appel à de l’énergie comme c’est le cas pour le recyclage.

Mais pourquoi pas plus de sous pour la promotion de la réduction à la source ?

Qui finance les campagnes et projets environnementaux ? Les gouvernements, les organismes environnementaux et certaines entreprises. Dernière campagne de promotion de recyclage (3ème “R”), financée par TIRU, détenant un centre de tri des matières recyclables, une entreprise qui fait donc de l’argent avec nos bacs verts, et Réseau Environnement, un organisme sans but lucratif regroupant (et financé par) toutes les entreprises œuvrant dans l’industrie de l’environnement.

L’industrie de l’environnement car c’est une industrie. Le recyclage génène des revenus assez importants. L’enfouissement aussi. La valorisation, à travers la combustion de bois ou de méthane généré par les ordures également. Je ne parle pas des entreprises de collecte des déchets. Bref, pas mal de gens se font de l’argent sur les ordures. Et eux, ceux-là qui financent Réseau Environnement, ça les intéresse pas trop de réduire la quantité de déchets(Je ne critique pas le Québec en particulier. Il ne faut pas se leurrer, c’est partout pareil. Réseau Environnement a au moins le mérite de faire des choses, c’est pas le cas partout, seulement ils répondent aussi à des impératifs économiques).

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Jeu : cherchez l'intru

Quand je vois dans les rues de Montréal tout le monde qui jette son mobilier dès qu’il déménage ça me fait vraiment mal au coeur. Une grande majorité de ces déchets sont “jeunes”, certains seraient largement en état d’utilisation. Mais l’achat est tellement peu couteux, car on ne paie pas le vrai prix, que pourquoi s’en priver ? Les consommateurs ont leur part, les entreprises aussi au favorisant le jetable, même pour ce qui est considéré comme à longue vie comme le mobilier. Le mode actuel de vie aussi du fait de l’extrême mobilité des individus, et les coûts qui s’y rattachent, qui amène une grande partie des habitants de Montréal à déménager chaque année. Encore une fois, personne s’en plaint, ça fait tourner des business.

Faut pas voir tout noir ou tout blanc : Réseau Environnement a une campagne publique de réduction des déchets à la source… mais c’est loin d’être la plus active. Au lieu de communiquer uniquement sur le respect de l’eau, il serait plus utile de communiquer sur la réduction en général, la consommation d’eau faisant partie des ressources qu’il convient de réduire à la source… c’est le même problème en fait.

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L'intru était bien le tournesol !

Pour revenir sur la question d’optimisation des ressources dans le modèle capitaliste que j’abordais hier, la réduction à la source est un exemple flagrant : réduire à la source, c’est ne pas produire une valeur ajoutée, c’est laisser une ressource tranquillement à sa place sans la déranger, sans en profiter. Une hérésie dans l’économie actuelle, et pourtant l’une des voies principales à explorer en terme d’environnement, le chemin vers l’abaissement de toutes les atteintes à l’environnement.

Un article de fond récent dans Le Devoir sur les mutations du système de santé au Québec.

Vu sur le blog Gross Anatomy, Graham nous propose une solution aux problèmes de santé actuels (nommément les assurances médicales) aux États-Unis. Sa solution : le système single-payer. L’animation vaut le détour. À méditer…

Pour plus d’informations sur la santé aux États-Unis, voir aussi son article précédent faisant le portrait de la situation actuelle.


Un autre article récent dans Le Monde concerne les interactions confiance/méfiance entre salariés et employeurs dans le monde de l’entreprise autour du livre “Bonjour paresse”. Intéressant et très vrai.

We grow tyrannical fighting tyranny. The most alarming spectacle today is not the spectacle of the atomic bomb in an unfederated world, it is the spectacle of the Americans beginning to accept the device of loyalty oaths and witchhunts, beginning to call anybody they don’t like a Communist. (E.B. White)

As long as there is one upright man, as long as there is one compassionate woman, the contagion may spread and the scene is not desolate. Hope is the thing that is left us in a bad time. (E.B. White)

Why does my Muse only speak when she is unhappy ? She does not, I only listen when I am unhappy. (Stevie [Margaret Florence] Smith)