Bientôt, nous irons dans un magnifique pays. En fait, dans plusieurs magnifiques pays. Et quand on visite de tels endroits, il est important de faire des beeeeeeeeellles photos. Très belles. Et pour faire des beeeeeeeeellles photos, il faut un beeeeeeel appareil photo.

Bref, vous me voyez venir, je m’achèterai volontiers un reflex numérique. Oh, c’est mal je sais. Je suis victime de ce terrible péché qu’est l’envie et le Léviathan me tiraille les entrailles (vive les rimes à deux balles). C’est que deux amis ont cédés récemment pour un reflex numérique, alors pourquoi pas moi ?!

D’autant que mon appareil photo est plein de défauts comme vous vous en doutez : il fait énormément de bruit à partir de 200ISO, il plante souvent sa balance des blancs et n’a pas de grand angle ce qui est tout bonnement terrible quand on part en voyage.

Mais je n’ai cet appareil que depuis 2 ans, ce qui dans ma conception des choses est trop court pour ce type d’équipement assez polluant et couteux.

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Le gros problème c’est que j’ai commencé à regarder les modèles qui pourraient m’aller : Canon, Nikon, Pentax et autres. C’est là que se fait sentir l’envie irrépressible d’acheter quelque chose, au plus vite. Un peu comme une envie de pisser -vous savez, quand vous avez vraiment envie, que vous arrivez devant la porte de chez vous et impossible de mettre la main sur ces satanées clés qui par ailleurs refusent d’entrer dans la serrure… que vos chaussures pleines de sloche refusent de se délacer alors qu’il est hors de question d’accéder aux latrines avec ça au pied et qu’enfin dans l’empressement le plus total vous arrivez dans la salle de bain… trop tard-, comme une envie de pisser disais-je mais en plus pressant encore ! D’ailleurs il est très probable que ce soit les mêmes schémas neuronaux de récompense qui soient en jeu, pipi = appareil photo.

C’est là aussi que se fait sentir le dilemme du pixel. C’est bien évident que je n’ai pas “besoin” de 10 mega-pixel. D’ailleurs je n’ai même pas besoin d’un nouvel appareil photo alors que le mien fait des très belles photos avec du bruit et une mauvaise balance des blanc. Mais c’est tellement tentant… et tellement plus cher.

Alors je me convaincs que je pourrais en acheter un d’occasion (déjà c’est trop tard car j’ai tacitement accepté l’idée de délier la bourse)… qui n’aurait que 6 mega-pixel… et qui souffre d’un problème connu d’auto-focus trop court. Puis il n’a cette option de burst 3200 ISO ! Sans parler de la réduction du bruit totalement inutile parce qu’il est possible de l’appliquer après qu’il n’a pas.

Bref, tout ceci est tout simplement affreux.

Selon un sondage du National Journal, 95%(De fait, les pourcentages annoncés sont ceux en fonction du nombre de répondants, soit entre 30 et 40 députés par parti…) des représentants Démocrates considèrent que les changements climatiques sont le fait de l’activité humaine. Coté Républicains, ils sont… 13%. On s’étonne qui ne sont pas motivés à faire changer les choses.

Par ailleurs j’ai environ 70 tabs ouverts dans Firefox. Je peux bien trouver que mon navigateur ralentit le fonctionnement du système. Le malheur c’est qu’en ce moment, la lecture de chaque tabs (que je peux ensuite fermer) m’en fait ouvrir trois nouveaux. Cercle vicieux !

Nous sommes coutumiers des mois de février difficiles. L’année dernière à pareille date nous étions en pleine déprime post-mariage. (Non pas que nous étions déprimés de nous être mariés, mais plutôt d’être revenus de Guadeloupe alors que nous coulions des journées paisibles sur cette île paradisiaque.)

Ce retour se soldait également par un iPod mini mort, un iBook en berne, le tout agrémenté d’un terrible stage de chirurgie pour Femme qui nous contraignait à des horaires insupportables pour nous deux.

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skilaufen

Pour le moment, rien d’aussi terrible à notre tableau de chasse mais une courte sortie de ski de fond s’est terminée à attendre une dépanneuse de merde dans le froid sibérien du Québec l’hiver. Cette saison se traduit également par un manque de motivation à faire les petites choses de la vie comme la vaisselle… le résultat étant qu’elle s’empile inlassablement. À L’AIDE !!!

Au moins certains éléments négatifs que nous anticipions comme la mort de plusieurs de nos plantes du fait de la sècheresse extrême de notre appartement chauffé à l’électrique ne se sont pas réalisés. Au contraire, une de nos orchidées est prise d’une poussée de croissance au niveau de ses racines (six nouvelles racines en quelques jours et poussant étonnamment vite). C’est donc la première fois que nous arrivons à faire survivre une orchidée après qu’elle eut perdu ses fleurs.

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Vie

Également comme cette branche de saule tortueux morte agrémentant un bouquet de fleur qui a décidé de vivre après quelques jours passés dans l’eau. Heureusement février finira par prendre fin et nous pouvons nous laisser aller à nos rêves de Thaïlande, de Cambodge de Dubaï qui ne devraient bientôt nous accueillir.

Maintenant que je l’ai même disséqué en entrevue, je peux bien vous glisser un petit mot sur ce film étonnant que je me suis laissé convaincre d’aller voir le week-end dernier, malgré des avis défavorables.

Étrange mélange de genres (action-violence dans contexte de guerre, et fantastique enfantin), le film est à la fois surprenant, symbolique et profond. Il est aussi très beau. Et esthétique. Une bouffée d’air frais dans un univers saturé de films américains à la trame souvent prévisible…

Il y a plusieurs niveaux au film, plusieurs façons de le percevoir, et facilement moyen d’en discuter longuement.

Mais je ne veux pas trop vous en dire non plus.

Pour ceux qui l’ont vu : si le capitaine représente Franco et la mère de la fillette, l’Espagne. Alors, qui est la petite fille ?

(Euh, oui, quoi, je me suis fait poser cette question en entrevue… ;)

Je suis retombé récemment sur le blogue Histoire du Plateau Mont-Royal. Je l’avais déjà parcouru par le passé mais, comme nombre d’autres trouvailles, il a du se perdre. Cette fois-ci, je ne le laisse pas échapper et je le mets dans mon agrégateur.

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La place d'Armes, 1910 et 2005

À noter qu’en me promenant sur des sujets connexes, je suis tombé sur une expo virtuelle du McCord Museum, Urban Life through Two Lenses qui propose une série de photos de la fin du XIXème avec leur équivalent moderne, fascinant !