À mon tour après que Femme m’ai également refilé le bébé. Franchement pas évident à trouver puisqu’il me semble en avoir déjà beaucoup dit ici au fil des plus que 1000 billets publiés (même si, heureusement, ils ne traitent pas tous de ma personne).

Par ailleurs je me suis toujours considéré comme assez moyen (j’ai même la prétention d’être la moyenneté incarnée, c’est tout dire) avec une petite vie tranquille, donc sans rien d’extraordinaire à dire. Allons-y tout de même, 5 choses que vous ne savez peut-être pas sur ma grande personne :

  1. Quand j’étais petit, je voulais être cascadeur et mon héros était Colt Seavers. L’une des conséquences fut que je me jette d’une mezzanine et plus tard que je me frappe le crâne sur un rocher en faisant du plongeon de falaise.

  2. Je me suis cassé les deux bras à cheval. Pas la même fois cependant, à 3 ans d’intervalle. Les chevaux sont mes amis ! Rien à avoir une quelconque volonté de faire des cascades ces deux fois.

  3. J’ai une particularité physique dans l’extrême bas du dos qui m’a fait croire pendant toute mon enfance que je suis né avec une queue de singe que l’on m’aurait arraché à la naissance. Découvrir Sangoku m’a non seulement confirmé ma croyance mais m’a convaincu que j’avais également des super-pouvoirs. Dre Papillon m’a tout cassé récemment en m’annonçant que j’avais une malformation fréquente et que donc je ne descends surement pas d’une race de superguerriers extraterrestres munis d’une queue qui peuvent voler, revenir du paradis quand ils sont morts et projeter des boules de feu. Dommage.

  4. Je suis un tricheur-né. J’ai commencé très tôt, au primaire. Mon plus bel exploit (qui en fait n’est pas vraiment de la triche) : durant une colle, avec mes 2 collègues de trinome, nous avons convaincu un prof de math spé que son résultat était mauvais et le notre bon, ce qui était évidemment faux. Mes autres exploits peuvent difficilement être étalés ici. Après la fin de mes études d’ingénieur, j’ai arrêté cette pratique, me rendant compte que ça ne menait à rien. Cette expérience fait que j’estime être maintenant plus droit que la moyenne, une sorte de repentir.

  5. Je rêve régulièrement de mon chien, pourtant mort il y a 6 ans. D’ailleurs, quand je visite ma mère, je m’attends également à voir le chien surgir d’un coin de maison… Je rêve tout aussi fréquemment que je dois repasser le bac ou mon examen final d’école d’ingénieur, rêve qui est très sûrement lié au point précédent et qui alimente depuis mon syndrôme de l’imposteur. Mes deux boulets quoi.

Bonus. J’ai fait une dépression quelques temps après être arrivé au Québec. J’ai passé un an sous antidépresseur et je pense m’en être sorti. Je souhaite à tous ceux qui passent par là de s’en sortir et de retrouver le goût de la vie. Pas grand chose ne mérite de pourrir une vie à ce point.

Je passe la balle à Tracey, à Nico et Solenne (pour peu que vous vous remettiez à bloguer) et à Joblo (on est blogueuse ou on ne l’est pas).

Bon, j’espérais m’en sortir, mais je me suis fait attraper… Cinq vérités sur mon compte. Mais n’allez pas colporter ça !

Quand j’étais petite, je n’aimais pas les légumes. Même maintenant, j’ai encore des goûts d’enfant. Je ne mange toujours pas de tomates, poivrons, céleris, etc. (longue liste honteuse que je vous épargne). Et je ne bois pas de café non plus. Par pitié, ne soyez pas insulté si un jour je boude quelque chose que vous avez cuisiné…

Dans mon nom de famille, il y a “Tremblay” (de la petite branche, celle des Éboulements dans Charlevoix, pas du Sagueney), et en plus je suis native de l’Abitibi. Pourtant, il n’y a pas plus frileuse que moi et les moustiques me dévorent chaque été, même en plein coeur de Paris.

J’ai déjà fait un pèlerinage à Lourdes. Culturel, pas religieux, hein.

J’ai eu 12/20 en mathématiques au bac, série S, mais j’ai quand même eu la mention très bien. Faites le calcul, avec les coefficients, c’est pas évident.

Je ne regarde jamais la télé. Même quand je veux, je n’y arrive pas, je manque de temps. J’oublie de l’ouvrir à l’heure prévue de l’émission, ou bien je décroche avant la fin… Au mieux, je fais autre chose en même temps.

Une dernière en bonus : je m’évanouis facilement à la vue du sang. Mais je m’endurcis, avec le temps.

Je file la patate chaude à Stéphane, à Audrey, à Leeloolène, à Olivier et à Etolane.

Mon second iPod a rendu l’âme le mois dernier, alors qu’il date seulement de mai 2006. Après avoir procrastiné la demande de rappel pour l’envoyer à l’autre bout du monde où il sera simplement remplacé parce que c’est beaucoup trop fatigant de chercher à le réparer, j’ai pris hier la direction du site d’Apple. Et là, ô surprise, Apple me demande 50$ pour m’envoyer un carton afin que je leur envoie mon iPod agonisant, le foutage de gueule.

Je me suis donc mis en tête de découvrir une technique universelle de réparation de l’iPod. Après 30 secondes de réflexion, j’ai trouvé et je l’ai appelé La technique universelle de réparation de l’iPod en 3 étapes faciles (tm).

Voici donc :

Prenez un iPod cassé. Les symptômes sont simples : il refuse de s’allumer, quoique vous fassiez, même en le caressant.

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Un iPod Nano agonisant

Mettez l’iPod en question dans la paume de votre main, face (écran) vers la main. Il faut que la prise en main soit ferme sans pour autant l’écraser, il pourrait mourir étouffé.

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La prise en main, face contre terre

C’est là que tout se passe : avec l’iPod dans la main frappez sur une surface plane et lisse, si possible non vivante. Le coup doit être vif, sec mais pas trop violent. Évitez de lâcher l’iPod lors de l’impact ça pourrait compromettre la “réparation”.

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Le frappé, sec et ferme

Ensuite appuyez sur bouton du milieu et, magie, il fonctionne de nouveau.

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Réanimation réussie

La dernière étape consiste à aller sur Paypal et m’envoyer 30$, ce sera toujours 20 de moins que ce que vous demande Apple pour votre iPod encore sous garantie.

Petites écritures de bas de page : la direction décline toute responsabilité en cas d’aggravation ou de bris définitif de votre iPod déjà mourant et de toutes manières pourri et destiné à finir à la poubelle dans l’année à venir. Toute manipulation, tout comme l’achat de cette merde, se fait à vos risques et périls. Amen


Le plus sérieusement, j’ai effectivement fait subir ce traitement à mon Nano qui s’est soudainement remis à fonctionner alors qu’il refusait obstinément de s’allumer. Bref, ça marche pas mal mieux que l’opération à cœur ouvert du mini… Allez comprendre. Ça n’augure pas très bien pour le reste de sa vie, mais ça me faisait vraiment mal au cul de payer 50$ pour le renvoyer chez Apple…

Les styles relationnels d’attachement s’observent aisément chez le chat et se transposent bien à l’homme par la suite.

Nous avons deux chattes.

La première, un peu grassette, est une gentille chatte qui devient parfois hystérique pour un oui, pour un non. Mais il faut dire ce qui est, elle s’est beaucoup normalisée depuis que nous vivons dans 70 mètres carrés plutôt que 25. Donc nous tolérons bien ses petits travers. Cette chatte-là nous aime surtout quand elle a faim, plaçant alors stratégiquement son corps dodu entre nous et l’écran d’ordinateur, ou se positionnant d’une autre façon également chiante dans nos jambes en plein déplacement. Parfois, son comportement nous irrite à un point tel que nous reportons le moment de la nourrir tout en l’engueulant. Même quand on la caresse et qu’elle est contente, elle a une façon de se tendre, de sursauter ou de se lécher frénétiquement qui ne sont pas toujours du meilleur effet…

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Safran nage dans le vice

L’autre chatte est menue et aime bien utiliser toute la gamme de miaulements et ronrons que lui confère sa petite voix fluette. Même quand nous sommes très occupés ou de mauvais poil, elle a une façon de réclamer à manger (ou des caresses) d’une façon qui nous fait craquer en toutes circonstances. Elle est, tout simplement, “mignonne”. D’ailleurs, parfois, on doit trop la tripoter à son goût et elle finit par nous mordre, car ses signaux de mécontentement sont eux invisibles.

La première a raté quelque chose dans l’acquisition de ses comportements de charme. La preuve, même quand elle essaie de “charmer” pour obtenir quelque chose, elle provoque facilement la réaction inverse. La seconde est mignonne et sait comment nous mettre dans sa poche. Elle en use et en abuse, parfois elle en a peut-être même marre (après tout, un chat est censé être indépendant !).

Je ne sais pas trop ce qui peut différer dans l’éducation d’un chat (!) pour donner des résultats aussi disparates.

Chose certaine, on peut généraliser à l’homme. L’acquisition de comportements de charme est une chose qui se fait dans la petite enfance et qui est reliée à de nombreux facteurs, entre autres au style d’attachement à la mère et la base de sécurité interne qui est intégrée.

Un comportement de charme bien acquis permet ensuite à un enfant de “séduire” n’importe quel adulte, au cas où il viendrait à perdre sa mère. À induire chez cet adulte les comportements parentaux appropriés envers lui nécessaires à sa survie et à son développement.

Mes comportements de charme ne sont pas des plus développés. Pas les pires non plus, ceci dit. Mais je n’ai jamais été chouchou de classe. Jamais idole de personne. Il n’y a rien de linéaire, mais possiblement que le fait d’avoir eu une mère profondément dépressive n’a pas aidé.

En fait, il faut dire ce qui est, je passe plutôt inaperçu. Parfois, c’est dommage, quand vient le temps d’impressionner pour qu’on se souvienne de soi, de se vendre en entrevue, ou d’attirer les amis comme des mouches… Les choses sont souvent plus difficiles quand on a moins de comportements de charme innés. Il faut travailler plus fort que les autres pour obtenir un résultat équivalent.

Mais ce n’est pas parce qu’on se confond avec le mur, qu’on fait peu de bruit et peu de vagues, que l’on ne peut pas être très, très heureux, au contraire. Le bonheur est une chose qui peut se vivre en silence, qui se savoure et se partage plutôt bien en petit comité.

D’ailleurs, bien des gens séduisants et turbulents sont plutôt instables et malheureux dans leur vie. C’est vraiment contre-intuitif.

Comme quoi, le style relationnel n’est aucunement prédictif du bien-être.

Ça me rappelle le bambin dont je m’étais occupée à Sainte-Justine comme bénévole, autrefois, il y a très longtemps. Un bébé abandonné par sa mère (un peu disjonctée) et très malade. De multiples opérations à répétition. Beaucoup de souffrance à l’aube de sa vie. Et aucune figure maternelle (réelle ou de remplacement) pour venir apaiser ses angoisses infinies.

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Jeunes pousses d'orchidée

Ce petit garçon, même pas un an, avait déjà appris la vie à la dure. Pour se préserver de souffrir et éviter de s’attacher à quelqu’un qui l’abandonnerait de toute façon, il avait déjà appris à être “vilain” le premier. À cambrer le dos dans les bras, à pincer douloureusement. À se faire rejeter, finalement.

Quel triste apprentissage de la vie, que de commencer par comprendre que le monde n’est que douleur et peur, et qu’il n’y a personne pour toi.

Je me demande quel enfant, quel adolescent, quelle personne cela va donner.

Je lui souhaite un tuteur de résilience bien placé pour faire fléchir le cours de sa destinée.

P.S. J’ai un peu forcé le trait pour les besoins de la démonstration. Rassurez-vous, notre Safran est une chatte tout à fait charmante que nous adorons, et Bagheera sait aussi comment nous irriter massivement !

Lors du changement de design, j’ai oublié de remettre une protection anti-span maison consistant à désactiver les commentaires sur les articles de plus de 30 jours. Sauf que ce ne sont pas les spammeurs qui se sont jetés sur la chair fraiche mais des internautes désoeuvrés nous gratifiant de leur commentaires débiles. L’un me traitant de pauvre paumé parce que je dis que les Guns & Roses c’est de la merde, un autre me disant qu’il faut vraiment être un tata pour porter des jupes quand on est un gars. Bref, que du bonheur. À la première occasion, je vais remettre le petit bout de code pour bloquer les commentaires inopportuns (et supprimés, parce que merde, je suis encore chez moi !)


J’en ai profité pour regarder certaines statistiques de fréquentation du site et ça m’a amené à m’interroger sur la manière dont fonctionne Google. Pour l’article sur SecondLife, Google m’envoyait 100 visites en une journée le surlendemain de la publication. Deux jours plus tard, c’était retombé à 5 visites environ et effectivement mon article n’apparaissait plus sur les premières pages Google pour les requêtes qui avait apportées tant de monde plus tôt. Je reste étonné de la vitesse à laquelle Google peut ajouter puis retirer un site pour une recherche donnée…


Cette nuit j’ai rêvé que j’étais à une pratique d’aikido (Aikido que j’ai honteusement abandonné depuis l’été alors que je m’étais promis de passer un premier grade à la fin 2006…) et que lors de l’échauffement j’arrivais à faire le grand écart facial et ensuite à me coucher face contre terre, toujours en grand écart… un peu comme le Sensei sait le faire. N’arrivant pas à écarter mes jambes d’un angle supérieur à 90°, cette prouesse m’emplissait de joie. Mais comme on dit, “dans tes rêves”.