En ce deuxième matin dans le parc de la Gaspésie, nous sommes accueillis au sortir de la tente par un magnifique ciel bleu. Nous pouvons enfin profiter de la table de pique-nique et de notre réchaud acheté spécialement pour l’occasion (et ce sera la dernière fois en fait).

Vient ensuite le temps de démonter la tente pour reprendre nos aventures, plus loin encore du monde civilisé (comprendre Montréal). Avant de quitter le parc, nous profitons une dernière fois de ses attraits pour aller voir une petite chute d’eau à 200 m de la route. Ce sera l’effort physique de la journée.

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Chute d'eau

De retour sur la route 132 qui borde le fleuve et bientôt l’océan, nous faisons de nouveau un arrêt au IGA du coin. L’homme n’a-t-il pas inventé de plus belle chose que l’épicerie en grande surface ?

Pour aller au parc Forillon, nous devons emprunter une route toute faite de plaisirs. D’abord c’est joli, légèrement valonné, au bord de l’eau, presque droit, entre falaises et eau. Ensuite ça se complique en devenant passablement sinueux et pentu. Puis arrivent les travaux. Parfois il faut attendre 20 minutes à un feu de signalisation en rase campagne. D’autres fois il faut faire sans asphalte, au milieu des engins de travaux.

La moyenne kilométrique en prend un coup. Ce n’est pas compliqué, en quittant Ste-Anne-des-Monts (ou un peu après), un bateau de plaisance à moteur longeait la rive à nos côtés. Après avoir pris beaucoup d’avance sur lui, il finit par nous rattraper et même nous dépasser, profitant des travaux (et de notre pause midi). Remarquez que c’est toujours moins pire qu’être à vélo.

Vous a-t-on parlé des vélos ? Nombreux sont les illuminés (comment les appeler autrement ?) qui s’embarquent pour faire le tour de la Gaspésie à vélo, venant parfois d’aussi loin que la Grande Ville. Nous souffrions pour eux quand ils tentaient de franchir une montée abrupte sans asphalte, dans la poussière soulevée par des autos sans scrupules, alors que même notre titine peinait en deuxième vitesse. Nous les aurions volontiers achevé pour abréger leurs souffrances, mais il paraît que c’est interdit.

Bref, après autant de montées que de descentes, nous arrivâmes aux abords du parc tant rêvé. Après avoir traité avec un local nous barrant l’entrée du parc pour avoir quelques aumônes, nous finissons par rejoindre un camping très agréable et surtout avec un parterre d’herbe ! Cette fois encore, les emplacements sont spacieux, séparés par de la verdure opaque rendant possible, pour qui voudrait, tout batifolement extérieur. Il y a même un lapin pour nous accueillir ! C’est franchement autre chose que ces autres campings, en bord de route, qui ne sont que des stationnements à roulottes et mobile-homes.

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Laaaaaaapin

La tente montée, il est possible d’aller explorer les abords, notamment la plage du camping, malheureusement faite de galets et totalement impraticable à la baignade pour des gens civilisés et habitués (depuis peu) aux mers tropicales.

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Coucher de soleil sur la pointe Gaspé

Quelques photos de coucher de soleil, puis la température prend le parti de descendre très rapidement. C’est l’heure de rejoindre les sacs de couchage dans l’espoir de ne pas, une nouvelle fois, voir les températures atteindre les -40°C (dans nos rêves)(Une référence à la nuit précédente.) !

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Plage du parc Forillon, Gaspésie, QC

Repas du midi : Des clubs sandwich avec leurs inénarrables frites dans un resto-route à Cloridorme (nom étonnant sachant que toutes les villes s’appellent Saint-Quelquechose dans ce coin).

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Inukshuk

Repas du soir : De nouveau des hot-dogs après avoir fait le plein à Saint-Anne-des-monts. Avec des chips. Très santé le camping !

Dodo : Le camping Des-Rosiers dans le parc Forillon. Très accueillant, bien foutu avec même des salles intérieures pour manger si le temps est mauvais et la plage à 2 minutes. Il est possible d’y voir des phoque batifoler, vue sur la pointe Gaspé.

Cela vaut bien un deuxième article plutôt qu’une update du précédent : dans la section Idées du quotidien Le Devoir en date d’aujourd’hui 24 août, un membre du Parti Vert critique (ou)vertement les projets éoliens industriels qui se développent aujourd’hui.

Et c’est un assez bon exemple de ce que peut être une participation citoyenne constructive : il souligne l’impact environnemental des projets éoliens de très grande envergure sans pour autant s’y opposer catégoriquement.

L’auteur, Bernard Viau, souligne par exemple le besoin de prévoir le démantèlement des éoliennes (quelque chose qui devrait être obligatoire dans tout projet en fait) et de contraindre les investisseurs à bloquer des sommes à cet égard.

Laisser les projets se développer selon des appels d’offre de promoteurs amène également à voir apparaître des projets aux limites de l’acceptable, au plus près des habitations et dans les zones les mieux placées (donc les plus utiles à d’autres allocations) parce que c’est là que les coûts d’investissements sont les plus faibles. En d’autres termes, c’est la ruée vers les spots qui rapporteront le plus pour y rentrer un max’ d’éoliennes.

Hormis l’opposition sociale qui va avec ce genre de projet, ce n’est clairement pas la meilleure allocation. Une entreprise comme Hydro-Québec (si elle accepte de travailler avec les municipalités et les acteurs sociaux), sera bien plus à même de répartir ses installations, quitte à les installer dans des zones un peu plus coûteuse, respectant ainsi leur contrat social d’entreprise d’état (Je sais bien que pas le passé, HQ n’a pas hésité à jouer de son droit d’expropriation, droit que n’ont pas les promoteurs privés, droit qui a rendu certains projets possiblement plus problématique pour la population que des projets privés. Mais j’ose croire quand dans le cas des éoliennes, il leur serait possible d’arriver à des solutions moins pénalisantes. C’est peut-être mal connaître HQ de ma part, sur cet aspect particulier, je peux difficilement me prononcer). Par ailleurs, comme expliqué hier, HQ est également l’acteur le mieux placé pour équilibrer le plus efficacement possible l’éolien avec les autres productions.

Enfin, il ne faut pas oublier que, dans le contexte québécois, la production éolienne n’a rien à voir avec le respect de Kyoto par exemple puisque la production actuelle (et surement future) repose largement sur l’hydro-électrique et donc non producteur de GES. Le but est de faire levier sur les capacités hydro-électrique pour produire plus d’une électricité aussi verte que possible, pour compenser l’augmentation de besoin internes et pour l’exportation (D’après le bilan semestriel 2006, les exportations représentent entre 10 et 20% des revenus actuels).

L’exportation en soi n’est pas mal : la dette du Québec doit être remboursée et HQ y participe généreusement. Mais comme ce n’est pas vital, il ne faut pas sombrer dans l’excès.

Build Absolutly Nothing Anywhere Near Anybody, ou encore BANANA. Cet acrynome, un descendant du réputé NIMBY (Not in my backyard) qualifie les activistes qui s’opposent systématiquement à tout et plus particulièrement aux développements du milieu de vie.

Contrairement au NIMBY, qui ne demande finalement qu’à vivre sans un dépotoire, une ligne haute tension ou une centrale nucléaire dans son jardin, le BANANA, au nom du monde entier, veut s’assurer que rien n’arrivera, jamais, où que ce soit.

Un peu de sérieux maintenant.

L’opposition faite religion

Un parfait exemple de BANANA-group, c’est Vent de colère, une fédération d’associations opposées au développement de l’éolien industriel. À lire leur site, l’énergie éolienne est nocive, fatale au genre humain ainsi qu’aux volatiles, bref, à éviter en toute situation. Loin de moi l’idée de dire que l’éolien est parfait, j’y reviendrai, mais j’ai du mal à croire que des éoliennes puissent être plus problématiques qu’une centrale nucléaire.

En fait, nous faisons face à un groupe d’individus qui ne voulant pas voir des éoliennes près de chez eux, n’hésitent pas à discréditer par tous les moyens une solution d’avenir et en de nombreux points supérieures aux alternatives.

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Éoliennes / Wind mills @ Cap-chat / Québec, Canada

Des hachoirs rotatifs à oiseau bruyants et laids ?

Pour avoir récemment visité un champ d’éoliennes par grand vent, une chose est certaine : ce n’est pas bruyant. Deux bruits distincts se font entendre : un bruit grave et sourd lié aux rotors et un bruit plus strident lié au sifflement du vent dans les pales. Rendu à environ 200m, le bruit est indicernable du reste du bruit provoqué par le vent. Au Québec, de nombreux réglement contraignent un éloignement supérieur à 1km.

Quant à l’esthétique, personnellement j’aime. Mais ce que je retiens surtout, c’est que l’installation est peu encombrante au sol. Si les éoliennes doivent être retirées, le milieu retrouvera rapidement son image et son équilibre… contrairement à l’installation d’une centrale (thermique ou nucléaire) ou d’un barrage où l’impact est important et durable, même après retrait.

Pour ce qui est des oiseaux, les éoliennes font nettement moins de victimes que les voitures, les cables à haut-tension, les gratte-ciels… ou encore les chasseurs. S’il est impressionnant de montrer une photo d’un oiseau coupé par une éolienne ça n’a pas pour autant valeur statistiques. D’ailleurs, les pales tournent finalement assez lentement (20 tours minutes, un tour toutes les 3 secondes, à vitesse nominale).

Enfin, en terme de risque d’accidents, là encore c’est limité, tout au plus l’éolienne peut-elle tomber ; rien à avoir avec le déluge du Saguenay ou Tchernobyl.

Pour ce qui est des avantages de l’éolien, c’est là qu’il faut prendre quelques précautions. C’est effectivement une source d’énergie variable et ceci a des implications importantes. L’éolien nécessite de la co-génération, avec du thermique ou de l’hydraulique pour compenser le manque de vent. Ceci signifie qu’à mesure que l’on contruit de l’éolien, il peut s’avérer nécessaire de construire du thermique (selon les conditions).

Actuellement, dans des pays comme la France, si l’éolien ne donne pas sa pleine mesure, c’est que le système en place, le nucléaire n’est pas un bon co-générateur pour l’éolien car il est impossible d’arrêter/démarrer une centrale nucléaire en pour compenser les caprices du vent. En d’autres termes, on ne peut pas économiser d’uranium grâce au vent.

Développer 1GW d’éolien “tout seul”, c’est pisser dans un violon. Les effets d’annonces politiciennes concernant la mise en place de champs d’éoliennes doivent donc être prises avec esprit critique : quel est le backup quand le vent faiblit ?

Dans le futur les développements consisteront donc à créer ou modifier des technologies existantes pour que les centrales thermiques puissent prendre le relais rapidement avec des systèmes d’équilibrage. Idéalement, stocker l’énergie dans des piles à combustible serait l’idéal mais ce n’est pas pour demain !

L’objectif est également d’assurer une dispersion nationale suffisante pour que le réseau éolien soit toujours en mesure de fournir une puissance minimale (qui peut représenter environ un quart de la puissance nominale, certains disant même la moitié).

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L'éolienne verticale / Vertical wind-mill @ Cap-chat, Québec, Canada

Le Québec et sa mine d’or naturelle

À bien y regarder, l’hydro-électrique est le co-générateur idéal de l’éolien : il suffit d’ouvrir les vannes quand le vent est faible. Quand les éoliennes tournent, on stocke de l’énergie dans les barrages. C’est là que Hydro-Québec se frotte les mains car le Québec a déjà des tonnes de barrage (à toutes fins utiles ça représente 90% de la production d’énergie) et présente un potentiel éolienne énorme (à faire baver l’Europe au complet, mais c’est dans des zones difficiles d’accès).

Par conséquent le Québec pourrait augmenter massivement sa capacité de production nette (de 30%, peut-être plus si les vents sont constants) uniquement en ajoutant des éoliennes. Pour conpemser l’absence de vent, il serait juste nécessaire d’ajouter des turbines sur les barrages.

Le Québec a le potentiel de devenir le pourvoyeurs d’électricité pour une partie de l’Ontario et de la Nouvelle-Angleterre.

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Éoliennes / Wind mills @ Cap-chat / Québec, Canada

Les vraies questions à poser

Et jusqu’à présent, je n’ai pas vu de Vent de colère au Québec. L’opposition existe et elle est justifiée : le gouvernement a récemment fait lancer un appel d’offre de 2000MW, ce qui a toutes les chances de déboucher sur des constructions anarchiques qui, comme toute ruée vers l’or, vont faire des déçus.

Ce n’est pas tout de construire des éoliennes dans tous les sens : il faut les coupler au reseau, faire des calculs de charge en fonction des régions et des backup existants, etc. Les 2000MW ne sont pas les mêmes dépendamment de leur localisation ; et ce n’est pas juste fonction du vent. En d’autres termes, c’est encore une technologie jeune, nécessitant de développer une expertise actuellement faible. Cette expertise devrait avant tout être dans les mains d’Hydro-Québec (ce qui n’est pas le cas actuellement), pour améliorer constamment l’efficacité des systèmes, quitte à soustraiter certains aspects de construction et de gestion.

En tout état de cause, l’éolien ne peut avoir pour autre vocation que d’économiser une source énergétique sans pour autant remplacer l’infrastructure (on peut “économiser” de l’eau mais pas se passer des barrages), ce qui limite l’apport de l’éolien à un certain pourcentage du grid mix. Même au Québec, pourtant choyer dans ses ressources, l’économie d’énergie doit être l’objectif de premier de chacun.

L’implication citoyenne est elle aussi utile dans les choix des projets à réaliser. Or les BANANA-groups, qui se veulent des groupes citoyens, jouent en fait contre les citoyens. En refusant bruyamment toute implantation d’éolienne, un groupe comme Vent de Colère et sa rhétorique enflammée discrédite complètement l’action citoyenne qui n’est alors vu par les politiques et les entreprises que comme un mal inutile, inaudible de toutes manière et obligé pour tout projet.

Au réveil du 4ème jour, le temps n’est guère enthousiasmant : la pluie frappe depuis plusieurs heures sur la tente, il fait froid et la luminosité dans la tente laisse présager des nuages gris et épais, peu enclins à foutre le camp. La sortie de la tente nous confirmera cette impression.

En tant que touristes du camping, nous sommes sans ressources face à la pluie. Nos voisins sont nombreux à disposer de bâches qui, tendues entre des arbres, protègent la table à pique-nique de l’emplacement de camping de la pluie ; ils peuvent ainsi manger confortablement. Après hésitations, nous optons pour petit-déjeûner dans la voiture qui est devenue un lieu de vie, parsemée de bouffe, de vêtements propres et sales, et de tout ce qu’on veut pourvu que ça y soit.

Il est à peine 7h30 du matin, le petit-déjeûner est fini et la journée s’annonce looooongue. Une longue randonnée par ce temps serait tout simplement chiante ; c’est pourtant la seule activité qui nous vienne à l’esprit… même en réfléchissant beaucoup. Faut dire que c’est trou, le milieu de la Gaspésie. Et qu’on venait pour la nature, pas pour les musées !

Notre seul espoir réside dans le Gîte du Mont-Albert, à 1 km, un hôtel 4 étoiles qui dit accueillir les campeurs (désespérés comme nous). Histoire d’être polis, nous commandons chacun un chocolat chaud. Et s’il fallait juger le lieu sur la qualité de leur chocolat, nous vous déconseillerions d’y mettre les pieds ! Même les machines automatiques font mieux. À croire qu’ils ont récupéré de l’eau chaude qu’ils auraient fait couler le long d’une plaque de chocolat de mauvaise qualité. Incroyable. Enfin bref, sans terminer nos chocolats, nous allons nous installer dans leur vaste et luxueux salon pour lire. Au bout d’une heure, les fourmis nous montent dans les jambes : nous ne sommes pas là pour lire de la pédopsy ou des analyses macroéconomiques (même si nous avions chacun amené 3 livres, sait-on jamais).

Incidemment, alors que nous nous décidons à bouger, certains nuages se déchirent, laissant apercevoir un lointain ciel bleu. Ce sera donc la randonnée du Mont Jacques-Cartier, la deuxième plus haute montagne du Québec avec ses imposants… 1268m. Détail logistique que nous n’avions pas noté, il faut faire 40 km de route de cambrousse pour se rendre à un autre camping. Pour ensuite prendre une navette à horaire fixe pour éviter aux caribous d’être dérangés par l’incessant trafic automobile du fin fond de la Gaspésie. Car oui, l’attraction du coin, ce sont les caribous.

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80km de route de cambrousse


Route de cambrousse

Et là, il faut faire une distinction cruciale entre l’orignal et le caribou (notamment à l’attention du lectorat français). L’orignal, c’est gros que comme une vache, voire plus gros, plutôt moche, lourdaud et il y en a en grand nombre dans tout le Canada au point que les chasseurs se font un plaisir de les chasser pour ensuite parader à travers tout le Québec avec le cadavre encore fumant sur le toit de leur pick-up. Le caribou lui est un animal beaucoup plus noble, svelte, avec de majestueux bois et menacé (donc les chasseurs ne peuvent malencontreusement pas le plomber comme tout animal qui se respecte).

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Mont Jacques-Cartier


Un paysage très québécois : un lac et des conifères

Cette distinction faite, nous entamons l’ascension périlleuse qui, ne partant même pas du niveau de la mer, offre un prodigieux dénivelé de 450 m pour une distance totale de 8,2 km. Au début, l’environnement est accueillant, fait de conifères peu élevés, de buissons et de nombreuses fleurs sauvage. La vue est dégagée, ce qui nous permet d’apprécier notre progression et le temps est désormais au beau fixe. Mais à mi-chemin, tout change : la végétation luxuriante ou presque disparaît aussi vite qu’une merde dans des chiottes (quoique pas toujours) pour laisser place à de la caillasse et de minuscules plantes rabougries, visiblement coutumières du froid local. Les autres randonneurs que nous croisont sont emballés dans plusieurs couches, un peu comme un Québécois en hiver, c’est tout dire. Après avoir mangé et ajouté quelques épaisseurs sur nos épaules, nous poursuivons dans ce cadre désertique que certains comparent à l’Himalaya, d’autres à la surface de Mars en moins rouge, c’est selon.

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Mont Jacques-Cartier

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Way down

Nous arrivons finalement au sommet. Là siège une tour d’observation permettant de s’abriter quelques instants du blizzard glacial prodigieusement fort, acceléré qu’il est par effet Venturi comme chacun sait. Quelques photos et nous prenons le chemin du retour au pas de course pour retrouver l’abris de la végétation. Nous n’avons pas vu de caribous mais de toutes manières, si c’est pour les voir à la longue vue ça ne nous intéresse pas ; en tant que bons adeptes de la culture Disney, les Caribous, on veut les caresser et monter dessus, sinon ça ne compte pas ! (Et bon, des jumelles, on en avait pas non plus… ;))

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Panoramique du Mont Jacques-Cartier

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Panoramique du Mont Jacques-Cartier


Quelques panoramiques de bon aloi

Repas du midi : Sandwich, avant qu’il ne fasse trop froid, sur le Mont Jacques-Cartier.

Repas du soir : Devinez quoi ? Des hot-dogs, mais avec du ketchup et de la moutarde cette fois.

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Tente by night


Notre luxueuse tente at dawn

Dodo : notre fidèle tente avec nos non moins fidèles sacs de couchage. C’est cette nuit là que, à force de grelotter, le froid s’est insinué dans les rêves de Dre Papillon, lui faisant croire dur comme fer que le thermomètre est descendu à -40, rien de moins !

Les plus observateurs auront remarqués que notre site a présenté quelques difficultés ces derniers jours. Le serveur sur lequel nous étions avait un problème récurrent depuis une mis-à-jour récente et le support a flingué la base de données en faisant le tranfert vers un nouveau serveur. Comme les merdes ne vont jamais seules, mon propre back up a fait des siennes.

Bilan, deux articles suivant le backup, perdus, ainsi que toute la blogoliste… ainsi qu’une soirée.