Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi. (La Bible)

Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s’exposent a ce qu’elle recommence… (Elie Wiesel)

Une civilisation me paraît se définir à la fois par des questions qu’elle pose et par celles qu’elle ne pose pas. (André Malraux)

Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable. (Stanislaw Jerzy Lec)

Ça doit bien faire une semaine que j’essaie d’avoir des informations de la part du Consulat de France concernant l’immatriculation des français à l’étranger.

Ma question est simple : le certificat de naissance est-il absolument nécessaire sachant que j’en ai pas et ma mairie de naissance met toujours 3 plombes à envoyer ça, sachant que je suis à l’étranger en plus, ça va sûrement prendre une éternité. C’est pas compliqué comme question, hein ?

Bon, les deux numéros de téléphone de l’accueil ne répondent jamais et il n’est pas possible de laisser un message. Quant aux numéros de téléphones directs pour l’immiatriculation, les trois boites vocales sont pleines !!!! Et elles ne sont pas pleines ponctuellement, elles sont pleines depuis une semaine !

Tu parles d’une bande de nuls finis ! Ce sont les même incompétents qui avaient causés à Ebb les pires difficultés lorsqu’elle a voulu son visa d’étudiante pour la France, tout le monde ne s’entendant pas sur la liste exactes des pièces à fournir. Rah, les fonctionnaires français, ils n’usurpent pas leur réputation, même à l’étranger !

Je continue ma mini-série (qui va s’arrêter à trois, à moins d’un événement particulier) sur les fois où j’aurais pu mourir, enfin de loin quand même :)

La seconde fois donc, c’était en 1995 (bordel, presque 10 ans) je pense, je ne me rappelle plus exactement, j’étais seul chez moi, mes parents étaient en croisière dans les caraïbes me laissant aux affres de ma 1èreS que j’ai bien failli couler lamentablement, mais c’est une autre histoire.

Et c’est là que le sort frappe vraiment n’importe quand malgré tout. J’étais chez moi donc, je me réveille en pleine nuit avec un mal de ventre assez terrible. Direction les toilettes où je laisse beaucoup de mes forces. Je sors des lieux d’aisance, je me sens un peu faible, mon pied avant tout seul, sans trop savoir, puis une chute sans fin.

De toutes évidences, les architectes de notre maison, produite en de très nombreux exemplaires, n’avaient pas pensé au risque que présentent les escaliers à 2 mètres en face de la porte des gogues ; c’est donc là que je suis tombé.

La chute, je ne m’en rappelle pas, du moins pas d’une réelle conscience, j’ai un vague souvenir d’une légèreté infinie puis d’un choc. Je me suis réveillé deux ou trois heures plus tard, sur le dos, la tête sur le sol, le reste du corps encore sur les marches, plié en deux à cause de l’angle à 90° que font les escaliers dans les dernières marches.

Je remonte péniblement sans même comprendre ce que je fais là et me couche sur le premier lit qui passe, celui de mes parents. Au réveil mes pieds ensanglantés et une vive douleur au coude me rappellent ce que j’aurais presque oublié parmi mes songes. J’essaie de me rappeler, les toilettes, le réveil en bas des escaliers… j’ai visiblement manqué un bout.

Je retourne sur le lieu du crime, mes égratignures aux mains et aux pieds sont la gracieuseté des barreaux rectangulaires soutenant la rampe, eux-même tachetés de rouge. Quant à mon coude, il a visiblement laissé son empreinte dans la marche. Ce n’est pas uniquement la moquette qui est enfoncée, c’est la marche en elle-même, qui est possiblement faite d’un bois mou. Pour dire que c’est profond, ce trou est suffisant pour déséquilibrer une personne mettant son talon dedans en montant les marches. Ma tête a également laissé sa trace dans le mur : là où l’escalier tourne mon corps a surement préféré le tout droit et le platre du mur présente un renfoncement de quelques millimètres dans lequel ma tête sied à merveille.

Quelques étourdissements durant les semaines suivantes m’ont amené à faire un électro-encéphalograme, mais tout semblait tourner correctement là-dedans.

Ce n’est pas aussi spectaculaire que de passer sous une voiture et d’en ressortir vivant comme l’a fait mon chien, mais parfois il s’en faut de peu. Surtout, quand je vois à quel point on peut se faire mal avec une petite chute, je reste stupéfait du peu de douleurs à la suite de ce véritable saut. Y regardant de plus près, par la suite, j’ai constaté à quel point l’impact de mon coude était éloigné de la première marche, de toutes évidences, je suis tombé quasiment droit, non pas en m’effondrant sur mes jambes, mais plutôt en tombant comme un arbre poussé par le vent. Je donnerais beaucoup pour voir la cascade que ça a donné.

Quant aux conclusions, je ne vais pas vous faire un dessin, il est des endroits où il ne faut pas laisser trop de forces !

Son petit nom c’est Doom ou encore W32.Novarg.A@mm, même principe que d’habitude : se propage par mail et crée un backdoor (faille dans le système permettant l’intrusion à distance), en plus de préparer une attaque de type DoS le 12 février prochain.

La plus grande prudence est de rigueur dans les mails que vous ouvrez. Les courriels contaminés se présentent sous forme de messages d’erreur comme on en reçoit quand un destinataire n’est pas accessible. C’est sûrement cette caractéristique qui fait que ce virus fonctionne très bien, donc prudence sur les emails d’erreur.

Les systèmes touchés sont tous les windows sans exception avec une prédominance pour ceux utilisant outlook express, le virus est véhiculé dans un fichier joint de 22,258 octets avec comme extention .pif, .scr, .exe, .cmd, .bat, ou .zip.

Le virus crée un fichier Shimgapi.dll, c’est un moyen facile pour vous de vérifier si vous êtes infectés. Pour plus d’info : Symantec.

J’ai regardé vite fait ce que proposait Thunderbird en matière de filtre. S’il est assez intelligent pour le junk mail, je n’ai rien trouvé pour les virus. L’idéal serait surement une fonction permettant de tester les attachements selon des critères précis comme la taille du fichier (puisqu’on l’a très exactement là). Un filtre sur les extentions ne serait pas de trop non plus, franchement je ne reçois jamais d’image .pif et encore moins d’écran de veille (.scr), et je ne parle pas de fichiers de commande DOS (.cmd, .bat), quant aux executables (.exe), je les fous directement à la poubelle en général, j’ai pas confiance en ces choses là.

Ayant Thunderbird et roulant sous Linux la majorité du temps, je ne me sens pas trop vulnérable à ces virus-ci, c’est juste que ça me fatigue de recevoir tous ces messages et que je ne serais pas contre le fait que ces virus partent à la poubelle directement.

Le top serait un module Thunderbird qui se connecte à un serveur pour récupérer un liste de signatures de fichiers joints vérolés pour ensuite faire le tri sur cette base. (y a surement des antivirus qui font ça très bien, mais surement pas sous Linux, puis j’ai pas d’antivirus sous Windows, c’est beaucoup trop contraignant comme chose).

Voilà, on sait maintenant que la chirurgienne de Ste-Justine aurait vraisemblablement attrapé le VIH en soignant un jeune patient…

C’est vrai que ça commence à faire beaucoup de parallèles avec le Dr. Lucille Teasdale.

N’empêche, je ne peux m’empêcher de penser qu’un travail, quel qu’il soit, ne mérite jamais qu’on y laisse sa peau…


Mots de notre couillon de ministre de la santé, pardon, de Couillard, ministre de la santé :

“Il ne m’apparaît pas soutenable de soumettre tous les médecins à un dépistage systématique de la même façon qu’il ne serait pas soutenable de soumettre tous les patients admis à une procédure [médicale] à un dépistage du sida.”
[…]
“Est-ce qu’il y a d’autres médecins qui sont séropositifs ? Possible. Est-ce qu’il y a des infirmières ? Des policiers ? Des pompiers ? Des journalistes ? Possible. Il faut apprendre à vivre en communauté, si je peux dire, avec le virus et tenir compte des droits des gens.”
[…]
“Nous devons avoir de la compassion pour les parents qui sont inquiets, et il faut étendre cette compassion aux personnes dans notre société qui vivent avec cette maladie ou ce virus.”

J’endosse son propos.


Parlant de sang, c’est mon examen d’hématologie vendredi. Anémie, hémophilie, leucémies, lymphomes… Je pense que je ne pourrai réécrire ici que quand ce sera terminé… Bonne semaine à tous !